Noël: un étalon de circonstance

25/12/2009 - Mercato des étalons
Il a fallu que ce soit le jour de Noël qu'arrive en France un étalon du nom de...Noël. Ce fils d'Acatenango, quintuple vainqueur de Gr.3, a été importé par Cédric Walter pour faire la monte dans la station des Haras Nationaux de Pfaffenhoffen en Alsace.

 

Après avoir fait acheter Royal Dragon (Danehill) par le Haras de Pelmer en Anjou, l'éleveur alsacien Cédric Walter vient d'importer l'imposant étalon allemand Noël en France. Lui qui est né et a toujours vécu à quelques pas de la station des Haras Nationaux de Pfaffenhoffen à Strasbourg en Alsace, Cédric Walter ne pouvait rester les bras croisés face à la diminution d'activité du site. Il a déniché un étalon qui y sera installé en 2010. Bien nommé puisqu'arrivant juste pendant les fêtes, Noël a été entraîné en Allemagne tout en ayant décroché ses meilleurs titres en Italie.

 

Noël, un jour de Noël



Triple vainqueur du St Léger Italien


Il a réussi un petit exploit en gagnant 3 fois de suite le St Léger Italien, ce qui lui a valu le titre de cheval de l'année chez les stayers de la péninsule en 1999. Il a gagné 5 Gr.3 au total. Noël a couru à 47 reprises pour 11 victoires. Très signé physiquement par son père Acatenango, Noël, qui mesure 1,65 m, provient d'une robuste souche allemande, où l'on retrouve des chevaux comme Nobilissima, Nobelita, Nouvelle Fortune, Nouvelle Noblesse ou autre Nestor, qui se sont illustrés à haut niveau en pat mais ausi en obstacle. Noël est aussi le frère de Noroit (Monsun), gagnant de Gr.2 et multiple placé de Gr.1, notamment 3e du Grand Prix de Baden-Baden derrière Marienbard et Salve Regina. Il a commencé sa carrière d'étalon en Pologne et sera désormais proposé à 800 € la saillie. A noter que Cédric Walter, fort actif sur le marché des étalons germains, propose plusieurs reproducteurs allemands sur le marché de France Sire, dont le gagnant de Gr.1 Prince Flori. Noël sera donc stationné dans un station des Haras Nationaux sans que celui-ci ne dépende de l'Etat. Ces accords privé-public tendent à se généraliser, comme c'est déjà le cas pour Grey Risk à Aurillac (en pension), ou dernièrement Balko à Châteaubriant (en partenariat).
 

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