Le Fou est mort à 19 ans

05/03/2018 - Actualités
Guy Petit a annoncé hier la mort de Le Fou à l’âge respectable de 19 ans ce dimanche 4 mars. Revenu en France en 2017 à la suite de son achat par Gilles Trapenard, ce dernier pourra encore compter sur Noroit pour l’actuelle saison de monte.
Le Fou n'a pas été nommé ainsi parce qu'il était fou, mais son nom signifie un ruisseau ou un petit arbre sur le domaine appartenant à son éleveur, feu Sir Jimmy Goldsmith, à Montjeu... 
 
Père de 10 chevaux black-type, Le Fou nous a donc quitté après une seule saison de monte après son retour en France au Haras de Sivola. Mais c’est au Haras du Hoguenet que le demi-frère de Montjeu a commencé sa carrière d’étalon à l'âge de 7 ans en 2006. Ce fils de Polish Precedent entraîné par John Hammond comme son frère avait sailli une 50aine de juments par an lors de ses premières saisons de monte dont un pic à 124 poulinières en 2010 et s'est rapidement distingué avec ses premières générations. Mais en 2012, c’est la débandade. 23 juments seulement. Le cheval part en Irlande à Artick Stud, qui venait alors de vendre un autre de ses frères, Goldwell, père d'une vainqueur à Cheltenham.  Aujourd'hui, Le Fou revendique la paternité de 4 gagnants de black-type : Dolatulo (Gr.3 à Wetherbys), Ma du Fou (Listed à Huntingdon), Urbain de Sivola (Prix Miror Listed) et le dernier en date Brut Impérial, gagnant du Prix Journaliste (Listed) en 2017 pour Donatien de Beauregard. En Irlande, Le Fou avait plus de 200 produits et l’on devrait encore voir ses fils et filles s‘illustrer sur les champs de courses à l’avenir.

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