Uto et les AQPS de Bering pour Thierry Cyprès

Il a pointé sur Bering avec des AQPS, et vient de sortir Uto. Il a aussi le tout dernier fils de Béring qui ait jamais vu le jour ce printemps 2011. NB: Béring s'est éteint le 16 décembre, soit 2 jours après la publication de cet article.

Alors que la Journée des Eleveurs de Cercy la Tour, organisé par le Syndicat des AQPS du Centre-Est, aura lieu ce vendredi 16 décembre (voir détails de la journée), un des professionnels locaux s'illustre à Pau avec un 3 ans nommé Uto. L'affaire a fait causer dans le canton de Cercy-la-Tour. Voilà qu'au Royaume des AQPS au coeur de la Nièvre, un des membres les plus éminents du grand conseil emmène des juments à un vieil étalon normand purement de plat, classique, installé au Haras du Quesnay : Bering ! Un alezan avec plein de blanc, connu pour donner de la qualité mais aussi un caractère prononcé. C'est comme si un chevaliers de la table ronde de l'obstacle partait heaume au vent à la quête du graal en s'appuyant sur les secrets d'un vieux sarrazin enturbanné.

Uto à Toulouse. Depuis, il est resté invaincu à Pau.

Au printemps 2007, ce qui pouvait paraître comme une lubie se conclut sur l'envoi de 3 juments, avec un tarif négocié à 5000 € par saillie. Thierry Cyprès voit naître 2 poulains en 2008, issus de sa souche de base issue de Queensland IV, qui lui a donné tous ses bons chevaux, dont le plus récent au niveau classique est Porto Rico. Les 2 poulains sont immenses. Il y a alezan nommé Urès, issu de Lettiland (Ragmar) et un bai nommé Uto, fils de Nouvelle Zélande (Kadalko). Les deux chevaux sont vendus à l'association formée par Jacques Détré et l'irlandais Edward Walsh, Thierry gardant une participation de 10%.

Bering fut un des meilleurs étalons. Il a tiré ses dernière cartouches parmi les AQPS, grâce à une idée de Thierry Cyprès.

Le premier nommé, Urès, surdimmensionné, participe aux concours de modèles et allures. Il remporte le concours des 2 ans 2010 à Cercy-la-Tour, début juin. " Sur ce fait j'ai appelé Vincent Rimaud au Haras du Quesnay pour savoir si je pouvais ramener une jument. Il m'a dit que Bering arrêtait sa carrière mais que je pouvais toujours tenter ma chance avec une pouliche maiden. " Il emmène Rosaville, jeune jument AQPS gagnante en haies à Toulouse, issue d'une autre origine que celle de Queensland IV puisque nièce des classiques parisiens Alcoloide, Bilbao V, Fujiyama II, Gibraltar V, ainsi que Janville et Quimbango. " Un saut et la jument a été pleine ! Un poulain est né ce printemps, le 15 juin. Je l'ai appelé Bien Né et de fait, c'est le tout dernier produit de Bering qui ait vu le jour." En effet, Bering, qui est toujours vivant aujourd'hui alors qu'il va prendre 29 ans, n'a sailli (selon Harasire) que 2 juments en 2010, au mois de juin, mais seule Rosaville a été pleine.

Thierry Cyprès avec Urès lors de sa victoire dans le Concours de Cercy en 2010, à l'âge de 2 ans.

Pendant ce temps-là, les 2 géants "U", qui ont été les tous premiers produits de Bering portant le sigle AQPS, sont allés à l'entrainement. Urès est très estimé par Philippe Peltier, mais tardif et est reparti au travail actuemment chez David Lumet en Anjou après une période de repos. Quand à Uto, il est invaincu en 3 courses depuis qu'il est passé sur les obstacles. Guillaume Macaire l'a fait gagner 2 fois à Toulouse, et le cheval vient de faire une démonstration à Pau. Dans cette origine, tous les produits portent un nom d'île. Alors forcément, cela ne pouvait que bien fonctionner avec un cheval nommé selon un détroit célèbre, celui qui sépare la Russie du continent américain.