Sandie Doussot Billot, nouvelle venue parmi les agents de jockeys

12/08/2022 - Actualités
Gérante des cinq écuries de groupe de Pascal Adda, Sandie Doussot Billot a ajouté une nouvelle corde à son arc il y a deux mois en obtenant son agrément d’agent de jockeys. Composée à la base de Lorette Gallo et de Guillaume Guedj-Gay, son équipe s’est récemment agrandie avec l’arrivée de Lucas Zuliani.

Sandie Doussot Billot

En 2003, Alexis Doussot lançait un concept inédit en France qu’il avait observé à Hong Kong, celui des agents de jockeys. Aujourd’hui, il veille sur les carrières des chevronnés Mickaël Barzalona et Théo Bachelot, mais aussi sur celle du prometteur Hugo Besnier, qui a gagné son premier Groupe cette année avec Mqse de Sévigné. En 2021, Alexis a été imité par son neveu Dylan Billot, qui est à 20 ans le plus jeune agent du pays. Ce dernier est désormais à la tête d’une armada avec Gaëtan Masure, Nicolas Gauffenic, Erwan Bureller, Alain de Chitray, Gabin Meunier et Angelo Zuliani. Jamais deux sans trois puisque la sœur d’Alexis et mère de Dylan, Sandie Doussot Billot, vient de rejoindre la profession ! Une idée qui s’est presque imposée à elle, comme elle l’explique : « Lorette Gallo, qui est apprentie chez Mathieu Boutin, a monté plusieurs fois cette année Joao, un représentant de l’écurie Club des Étoiles. Elle m’avait dit qu’elle cherchait un agent. Un jour, j'étais aux courses à La Teste et je discutais avec Guillaume Guedj-Gay, qui me disait lui aussi qu’il n’avait pas d’agent. Dans ma tête, ça a fait tilt : je me suis dit que c’était un signe du destin ! J’ai donc commencé avec Lorette et Guillaume, et Lucas Zuliani nous a rejoints il y a un mois. »

Lorette Gallo au côté de son patron, Mathieu Boutin © APRH

Malgré deux agents dans la famille, Sandie n’a concerté personne avant de prendre sa décision, préférant suivre son instinct avant tout : « Je n’ai pas demandé l’avis de mon frère, j’ai fait ça toute seule dans mon coin ! Dylan a également monté son affaire de manière indépendante l’année dernière, et il se débrouille bien. Depuis que j’ai commencé, tous les professionnels sont très sympas avec moi ; le fait que je sois dans le milieu depuis longtemps, via les écuries de groupe notamment, a probablement facilité mon insertion dans ce cercle nouveau pour moi. Je suis vraiment contente de pouvoir considérer les courses sous un aspect neuf ! En revanche, je n’essaye jamais d’imposer mes jockeys aux entraîneurs avec lesquels je collabore dans le cadre des écuries de groupe : chaque chose à sa place. »
 
Sandie et Guillaume Guedj-Gay
 
La réussite est au rendez-vous depuis ce nouveau cap, notamment à travers Lucas et Guillaume, qui ont davantage de métier que Lorette et qui sont donc plus sollicités. Sandie Doussot Billot explique : « Lucas monte plus souvent en cross, une discipline qu’il adore et qu’il n’a pas beaucoup pratiquée chez François Nicolle, puisque ce dernier a peu de partants dans cette spécialité. Il monte de nouveaux chevaux pour Pascal Journiac, Fabien Lagarde, Ludovic Cadot … Notre collaboration se passe très bien, et nous nous sommes mis d’accord pour qu’il prenne le temps à l’avenir de venir sauter les chevaux en région parisienne. Quant à Guillaume, il est en grande forme puisqu’il a gagné quatre courses en trois jours au début du mois. Dimanche, il fera le déplacement à Deauville pour participer au Prix Minerve (Gr.3) avec Winema, qui reste sur une deuxième place dans le Prix Frédéric de Lagrange (L.). Lucas et Guillaume sont de très bons juges à cheval, ce qui représente un vrai atout pour les entraîneurs qui font appel à eux. J’ai une équipe sympa, avec des jeunes qui ont l’âge de mon fils, et je joue aussi le rôle de coach pour leur remonter le moral quand ils ont un petit coup de mou ! »
 
 
La dernière recrue de l’équipe, Lucas Zuliani © APRH
 
Sandie est également éleveuse en parallèle, même si elle a réduit son effectif. Il lui reste deux poulinières en Normandie, une à Beuzeville et une au Mesnil-Eudes : « C’est de plus en plus compliqué d’élever car il faut être patient, or l’attente est à la fois longue et chère ! J’avais des poulinières vieillissantes, et j’ai gardé ce qui valait le coup. Il me reste Eva Gonzales (Peintre Célèbre), qui a un super 2 ans inédit nommé Bo Lywood (Galiway), à l’entraînement chez Mathieu Boutin. Elle est actuellement pleine de Yafta (Dark Angel). J’ai aussi conservé Singaminnie (Davidoff), une ex-pensionnaire de mon mari Hervé, qui est malheureusement vide de Roman Candle (Le Havre). »

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