En digne fils de Siyouni, Paddington offre un nouveau classique à son père dans les 2.000 Guinées irlandaises

27/05/2023 - Actualités
Samedi au Curragh, Aidan O’Brien a inscrit son nom pour la 12e fois au palmarès des 2.000 Guinées irlandaises (Gr.1) grâce à Paddington. Acheté 420.000 € à Arqana, ce fils de la star française Siyouni s’annonce comme le principal rival de Chaldean le mois prochain dans les St James’s Palace Stakes (Gr.1) ! 
 
 
Recordman de l’épreuve chez les entraîneurs, Aidan O’Brien a remporté pour la 12e fois les 2.000 Guinées irlandaises (Gr.1) avec le magnifique Paddington (Siyouni). Vite en 2e position, le poulain des associés de Coolmore, Westerberg Peter Brant a pris le meilleur à Hi Royal (Kodiac) à 150 m du but avant de se détacher dans un très bon style sous la selle de Ryan Moore, s’imposant par 2 longueurs. Aidan O’Brien a d’ailleurs signé le jumelé gagnant grâce à Cairo (Quality Road), qui a bien terminé à l’extérieur pour venir arracher la 2e place à Hi Royal. Après ce facile succès, Paddington pourrait bien donner chaud dans les St James’s Palace Stakes (Gr.1) au vainqueur des 2.000 Guinées anglaises (Gr.1), Chaldean (Frankel) … Réponse le 20 juin à Royal Ascot !
 
Associé à Ryan Moore, Paddington file vers un net succès dans les 2.000 Guinées irlandaises
 
 
Invaincu en Irlande, Paddington n’a été battu qu’une seule fois en 5 sorties : c’était lors de ses débuts en septembre à Ascot, où il a conclu 5e. Facile lauréat d’un maiden au Curragh le mois suivant, le poulain a effectué une rentrée victorieuse en mars dans un handicap à Naas, avant de confirmer le 1er mai dans les Tetrarch Stakes (L.). Aidan O’Brien a expliqué : « Lors de ses débuts, il était très vert. Après sa facile victoire dans un maiden, il a très bien hiverné et nous étions vraiment contents de lui au printemps. Il a gagné 2 courses supplémentaires sur des pistes plus souples, donc nous n’étions pas sûrs de son aptitude au terrain aujourd’hui. Nous allons voir comment il est dans les jours à venir, mais les St James’s Palace Stakes sont la suite logique : Paddington ne manque pas de vitesse, même s’il pourra courir sur plus long à l’avenir. »
 
Paddington lorsqu’il était yearling © Arqana
 
 
Paddington est le 9e vainqueur de Gr.1 individuel issu du sire des Aga Khan Studs Siyouni (Pivotal), mais aussi son 7e lauréat classique après Ervedya, Laurens, Dream And Do, SottsassSt Mark’s Basilica et Txope. Le leader des étalons français fait assurément partie des meilleurs reproducteurs d’Europe, lui qui est capable de donner des gagnants black types là où on ne l’attend pas forcément : nous avons pu le constater une nouvelle fois le week-end dernier par l’intermédiaire de son fils Moujik, vainqueur du Prix Wild Risk (L.) sur les haies d’Auteuil. Entré au haras au tarif de 7.000 € en 2011, Siyouni officie désormais à 150.000 €, un prix qui n’est pas près de descendre : la star du haras de Bonneval avait déjà bien failli sortir un autre gagnant classique 3 semaines auparavant avec Tahiyra, battue d’1/2 longueur par Mawj (Exceed And Excel) dans les 1.000 Guinées (Gr.1) à l’issue d’un duel féroce ... et favorite dimanche du pendant irlandais !
 
L’étalon vedette Siyouni, dont la popularité ne cesse de croître à l’international
 
 
Élevé par Dayton Investments Ltd, Paddington avait été vendu 420.000 € yearling par l’écurie des Monceaux à Laurent Benoit et Michael Vincent Magnier, lors de la vente d’octobre Arqana. Sa mère, Modern Eagle (Montjeu), a remporté 3 courses à 3 ans dont le Prix Belle de Nuit (L. à l’époque) à Saint-Cloud, sous la coupe d’Alain Royer Dupré. Paddington est son 3e produit et son 2e partant après Masterpiece (Mastercraftsman), qui a conclu 3e du Prix François Mathet et de La Coupe des 3 ans (Listeds). La 2e mère, Millionaia (Peintre Célèbre), a terminé 2e du Prix de Diane (Gr.1) à 3 /4 de longueur de la championne Latice (Inchinor). La 3e mère, Moonlight Dance (Alysheba), a gagné le Prix Saint-Alary (Gr.1) tout comme sa génitrice Madelia (Caro), qui a également remporté le Prix de Diane et la Poule d’Essai des Pouliches (Grs.1) … Avec de tels gènes, pas étonnant que Paddington soit devenu classique lui aussi !
 
Modern Eagle, la mère de Paddington © APRH

    

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