Prix Djebel : Cheikeljack, une origine franco-britannique, celle de Frankel

10/04/2016 - Actualités
Le fils de Myboycharlie fait partie de la même lignée maternelle que celle de Frankel. De là à y voir un point commun serait présomptueux. Leurs aïeules féminines proviennent d’un élevage anglais dont l’un des maillons est à l’origine de la jumenterie de l’Ecossais Sir Robin McAlpine. (par Xavier Bougon)

 


Cheikeljack, dominateur dans la phase finale du Prix Djebel (Gr.3) à Maisons-Laffitte.©APRH

 

 

Senderlea, la mère de Cheikeljack, «une Monceaux-Mézeray»
 
La grand-mère de Cheikeljack, Savoureuse Lady, avait été achetée yearling en 1988 à Newmarket par Paul de Moussac. Sa petite-fille, Senderlea (Giant’s Causeway), a donc été élevée au Haras du Mézeray. Elle est à vendre en 2003 à Deauville mais restera sur la «touche» ayant été retirée à 150.000 €. Elle sera finalement négociée à l’amiable pour 125.000 € pour un «client» du Haras des Monceaux. Senderlea restera inédite et donnera naissance en 2013 à son 6ème produit, un fils de Myboycharlie (lire l'article sur cet étalon) qui passera en vente en octobre. Yearling, il est acheté 15.000 € par Paul Nataf pour son client Jacques Cygler. Ce dernier est un fervent admirateur de la famille Maktoum. C’est ainsi qu’il nommera le poulain, Cheikeljack, contraction de Cheik et de Jack. Senderlea a pouliné en 2015 d’un mâle par Zoffany qui a été vendu, foal, 44.000 Guinées à Newmarket. Nul doute que le poulain va se retrouver sur le ring de Deauville cet été.
 
Une aïeule centenaire
 
L’histoire de la famille maternelle de Cheikeljack débute aux premières heures de la première guerre mondiale quand, en septembre 1914, Sir Robert Hermon-Hodge, futur 1er Lord Wyfold, débourse 180 Guinées pour une poulinière âgée de 8 ans, Usaa (petite-fille de Galopin), lors d’une «dispersal sale» à Compton (Berkshire). Elle est pleine d’un illustre inconnu, Jingling Geordie, dont la saillie a coûté 9 guinées. Naîtra une pouliche nommée Georgia, future grand-mère de Samovar (1940 Caerleon, lui-même fils de Phalaris).
 
 
 
 


Myboycharlie est resté en Australie...

 

 
Samovar, remarquable poulinière

 
Sir Robert n’est plus de ce monde et c’est son fils Roland, 2ème Lord Wyfold, assisté de son épouse, qui est en charge des destinées de l’élevage. Aux premières heures de la seconde guerre mondiale, intervient la naissance de Samovar, mais Sir Roland décède peu après ; son épouse reste seule aux commandes accompagnée de ses enfants.
 
Samovar va s’imposer à 2 ans dans le Queen Mary St. mais devra se contenter de la seconde place des Cheveley Park St. de Lady Sybil (sœur de Lady Angela, la future mère de Nearctic). Sa carrière se poursuit au haras où elle va donner naissance à sept pouliches d’une fratrie comptant dix produits.
Certains ont «tracé» par la suite ; ils sont, chronologiquement, Circassia (1945 Sir Cosmo), Joyce Grove (1946 Bois Roussel), Zabara (1949 Persian Gulf), Rustam (1953 Persian Gulf). Ce dernier portera les couleurs de Lady Wyfold (noire, manches et toque rose) lors de sa victoire dans les Champagne St. Il effectuera ensuite une superbe carrière d’étalon.
 
-Circassia, gagnante à 4 ans pour Lady Wyfold et l’entrainement d’Evan Williams à Kingsclere,deviendrala mère, notamment, de Nasira (1960 Persian Gulf) gagnante à 2 et 3 anspour Lady Wyfold et l’entrainement de Geoffrey Brooke, de Baraka (1955 Souverain), de Nymphet (1958 Nearula). De ces trois juments descendent entre autres, Don’t Forget Me, Dish Dash, Desert King, Maroof, Powerscourt et……Frankel.
 
-Joyce Grove est gagnante à 3 ans à Newmarket pour Lady Wyfold et l’entrainement du renommé Henry «Atty» Persse à Lambourn. Elle deviendra la mère, entre autres, de Nettlebed, dont descendent notamment Gairloch (un Moussac entrainé en Angleterre), Lady In Waiting...
 
Notes
- Lord Wyfold, qui élevait à Sarsden House Stud (Oxfordshire), décède en 1937 et c’est donc son fils ainé, Roland, qui va gérer la suite de l’élevage. Pas pour longtemps, puisque cet ancien officier décède, à son  tour, en 1942. Juste avant la première guerre (1906), il avait épousé Dorothy Fleming. Veuve, Lady Wyfold va gérer, avec ses enfants, l’effectif équin, la jumenterie et le haras qui va jouer un rôle primordial, quelques décennies plus tard, dans la future naissance de Frankel.
- Sarsden House avait été occupé, lors de la seconde guerre mondiale par les armées anglaise et américaine et en 1944, les lieux vont servir de QG à Georges Patton.
 
- L’aïeule de Frankel, Rock Garden (1970 Roan Rocket) avait été vendue foal 4.600 Guinées par Lady Wyfold. Jeremy Tree débourse 15.000 Guinées pour le compte de John Hay Whitney lorsqu’elle repasse sur un ring de ventes comme yearling. Elle mettra au monde Rockfest pour John Whitney. Rock Garden est une fille de Nasira.
 
 
 

Revoir le film "No comment" tourné lors des adieux de Frankel à Ascot, sa 14ème victoire en 14 sorties, dans les Champion Stakes 2012
 
 
 
 
Zabara, premier classique pour la famille McAlpine
 
La troisième fille de Samovar, Zabara, née en 1949, a été élevée par Lady Wyfold qui décide de la vendre, foal, aux Doncaster Sales. Elle ne trouve pas preneur pour 2.000 Guinées, le prix de réserve. Achetée à l’amiable par Thomas Malcolm McAlpine, elle intégrera les effectifs de Victor («Vic») Smyth, entraineur à Epsom.
Zabara remporte les Cheveley Park St. (montée par Gordon Richards) en dominant une future championne au haras, Queen of Light. A 3 ans, elle inscrit à son palmarès les 1000 Guinées et les Coronation St. et se classe seconde des Oaks. A Newmarket, elle devance deux futures matrones, la Française La Mirambule et l’Anglaise de Noël Murless, Refreshed (d’où Riverqueen, notamment).
Au haras, Zabara, va donner deux futures bonnes poulinières pour la famille McAlpine: Golden Fez et Alzara.
 
- Golden Fez (1966 Aureole), à l’entrainement chez Peter Head, va s’imposer à Longchamp et terminer seconde d’Arantelle (future mère d’Argument) dans le Prix Amandine, à l’époque, un maiden. Au haras, elle va donner un second classique à la casaque écossaise (après celui de Zabara) grâce à Circus Plume (High Top), gagnante des Oaks (montée par Lester Piggott) devançant Media Luna. John Dunlop lui fait gagner également les Yorkshire Oaks et lui fait prendre la seconde place des Irish Oaks et du Prix Vermeille (de Northern Trick). Sir McAlpine n’est pas l’éleveur de Circus Plume mais son propriétaire après son achat pour 98.000 Guinées lorsqu’elle est encore foal. En effet, il avait vendu sa mère, Golden Fez, quatre ans plus tôt, en 1977.
Circus Plume donnera naissance, en 1993, à une fille de Warning, Scarlet Plume (Premio Dormello) pour son éleveur Aylesfield Farms Ltd qui n’est autre que l’entité de l’élevage fondée par la fille de Robin (décédé en février de la même année), Carolyn Peta, épouse de Nigel Elwes. Sir Robin était atteint d’arthrite sévère au point d’être paralysé. Il laisse le soin à sa fille unique de s’occuper de ses affaires hippiques qu’il lui lèguera par la suite. A son décès, l’élevage compte 32 poulinières et 41 yearlings ou foals.
 
Alzara
Entrainée par John Waugh, Alzara (1961 Alycidon) débute directement dans une Listed à Ascot, les Blue Seal St., dans laquelle elle termine première dauphine pour les couleurs écossaises (McAlpine tartan) de Robin McAlpine, pas encore anobli.
A 3 ans, elle doit se satisfaire de deux accessits (3ème Oaks Trial St. et 4ème Princess Elizabeth St.) qui lui permettent de participer aux Oaks et aux Ribblesdale St. sans grand résultat. A l’automne, elle termine 3ème sur cinq candidates des Park Hill St. (montée par Paul Tulk).
Elle entrera au haras en Normandie où elle donne naissance à son premier produit, une certaine Amazer (née en 1967 par le Français Mincio, un vainqueur de la Poule d’Essai) puis à Silver Zara (1970 Silver Shark), à Aunt Zara (1972 Great Nephew) et Lord Zara (1976 Sir Gaylord).
 
Silver Zara, à l’entrainement chez Peter Head, s’est imposée dans le Prix Perth. Nous passerons rapidement sur sa production dans laquelle il ne figure aucun black-type.
Aunt Zara, troisième du Prix Minerve, s’est, quant à elle, distinguée au haras en donnant notamment Crazy et Aunty.
Lord Zara, après une seconde place dans le Prix de la Côte Normande et une place de 3ème dans le Critérium de Saint-Cloud, a été exporté pour une carrière d’étalon.
 
 
 

Mtoto, lauréat des Eclipse Stakes (Gr.1) et des King George VI (Gr.1), en juillet 1988.
 
 
 
Amazer, la mère de 15 vainqueurs dont Mtoto et Savoureuse Lady
 
Amazer intègre les effectifs de Peter Head et s’imposera à 2 ans dans un maiden à Maisons-Laffitte. Mais c’est au haras qu’elle recevra ses lettres de noblesse avec les naissances sur 19 années de 17 rejetons dont 15 vainqueurs. Amazer donnera naissance à 10 femelles et seulement deux ne verront pas le haras.
Les cinq premiers produits sont élevés par Sir Robin McAlpine qui les mettra tous en pension chez Peter Head.
Son premier foal, un mâle né en 1972 nommé Double First, est le premier vainqueur de la longue liste de frères et soeurs. Mais l’année suivante, son second produit, By Jove (une femelle de Sanctus), est incapable de confirmer à trois ans, les espoirs qu’elle avait montrés lors de sa seule sortie à 2 ans (seconde à Fontainebleau d’un maiden). By Jove ne verra pas non plus le haras.
Puis c’est la naissance de la seconde et dernière maiden de la fratrie sur la piste. En effet, Safe Haven (Blakeney) se montrera incapable de prendre le moindre franc sur la piste. Au haras, c’est son fils Lugana Beach (1986 Tumble Wind) qui retient l’attention (Prix du Petit-Couvert, 2ème Prix de l’Abbaye de Longchamp, 3ème King’s Stand St. puis étalon). Une de ses filles, Aunty Eileen (1983 Ahonoora) deviendra la mère de The Tatling (Perugino), l’infatigable sprinter au plus haut niveau.
En 1975, Amazer donnera naissance à un premier «demi-gras» avec sa fille, Button Up, une fille de Busted. Elle se classera seconde du Prix Fille de l’Air, 3ème du Prix Psyché et 4ème des Sun Chariot St. Sa production peut se résumer à la naissance de sa fille, Ruffle (1984 High Line), gagnante du Prix Gontaut-Biron, seconde du Prix Corrida et 3ème du Prix Minerve pour l’entrainement d’Edouard Bartholomew, Peter Head venant de faire valoir ses droits à la retraite. Ruffle donnera naissance, 15 jours après le décès de son éleveur, à Go Between (Highest Honor), qui après avoir été vendu yearling, gagnera le Prix de Condé et se classera 4ème du Critérium de Saint-Cloud.
En 1976, c’est la naissance d’Equality, une pouliche de Brigadier Gerard. Elle débute à 2 ans à réclamer à Deauville au mois d’août. Seconde pour les couleurs McAlpine, elle quitte l’entrainement de Peter Head après sa réclamation par Bernard Zimmerman pour 60.000 F. plus le complément du prix. Sous la coupe d’Olivier Douieb, elle s’impose pour sa rentrée parisienne à Evry mais ne reverra ni la compétition ni même le haras. Equality est le dernier produit de sa mère pour l’élevage McAlpine, un éleveur sans sol qui faisait naître sa production au Haras du Quesnay.
 
Changement d’herbage pour Amazer
En décembre 1976, Sir Robin McAlpine décide de se séparer d’Amazer, parce que, soi-disant, elle est déjà âgée de 9 ans et qu’il possède déjà sa sœur, Silver Zara. «Mauvaise pioche» puisque Silver Zara restera vide à 5 reprises, donnera deux foals morts au naissant et trois autres rejetons resteront inédits sur la piste.
Pleine de Connaught, Amazer est vendue aux Newmarket December Sales pour 5.800 Guinées à John-Lionel Moore, propriétaire de Biddestone Stud.
Pour son nouvel éleveur, naîtra l’année suivante Astonished qui, semble-t-il, fait l’objet d’un arrangement puisque la fille de Connaught va s’imposer en Angleterre pour les couleurs de notre Ecossais et l’entrainement de John Dunlop. Après s’être classée 4ème des Sun Chariot St., elle rejoint, à 4 ans, l’effectif de Peter Head qui lui fait prendre la 3ème place du Prix de Royallieu. Astonished mettra au monde une fille de Riverman, Sandbank. A l’entrainement chez Edouard Bartholomew, elle est gagnante du Prix Coronation, puis donne, à son tour, naissance à Faribole (3ème Prix de Psyché, Chloé et 4ème Sun Chariot St.)
 
Mtoto, la perle du nouvel élevage, Biddestone Stud
 
Il faudra attendre l’année 1983 pour un retour sur investissement de la part de John Moore qui fera naître un fils de Busted, nommé par la suite, Mtoto.
Présenté yearling aux ventes de Newmarket, il partira pour 110.000 Guinées, direction les effectifs d’un tout nouveau venu en Angleterre, Cheik Ahmed Al Maktoum. Le poulain est entrainé par Alec Stewart (décédé en 2004 à 49 ans) qui lui fait gagner les King George VI and Queen Elizabeth St. (devant Unfuwain et Tony Bin), deux fois les Eclipse St. (battant deux fois Triptych), deux fois les Prince of Wales’s St. (encore Gr.2 à l’époque). Il se classera également second de Tony Bin et 4ème de Trempolino dans le Prix de l’Arc de Triomphe. En mai 2011, à 28 ans, il est parti sous d’autres cieux après avoir officié comme étalon chez les Maktoum.
 
 

29 octobre 1990, à Saint-Cloud, Savoureuse Lady et Cash Asmussen devance Indica dans le Prix Fille de l'Air  (Gr.3) ©APRH
 
 
 
Savoureuse Lady, une sœur de Mtoto
 
En 1987 viendra la naissance d’une fille de Caerleon, Savoureuse Lady, que Peter Jack Doyle achètera, yearling, pour le compte de Paul de Moussac pour 190.000 Guinées. A l’entrainement chez André Fabre, elle va s’imposer en fin d’année de ses 3 ans dans le Prix Fille de l’Air. Au printemps, elle s’était classée 3ème du Prix de Royaumont de Miss Alleged. Pour l’anecdote, elle est le 12ème gagnant de sa mère, Amazer.
Mais le plus beau est à venir : au haras elle va donner naissance à Quest For Ladies (Rainbow Quest), future mère de Quest For Honor (Highest Honor), vainqueur du Prix Greffulhe, à Astrologie (Polish Precedent), gagnante des Prix de Thiberville, de Liancourt, et à Senderlea (Giant’s Causeway).
Quest For Ladies a pour sœur cadette, Delicieuse Lady (Trempolino), qui, après avoir perdu le statut de maiden en Scandinavie, donnera naissance à un classique français, Blue Canari (Acatenango), vainqueur du Prix du Jockey Club 2004.
 
Petal Girl, la mère de Mutamam
 
Petal Girl est le 15ème produit de sa mère, Amazer, que son éleveur fera courir sous ses couleurs (écartelée rose et lilas). A l’entrainement chez Richard Hannon Sr, elle va s’imposer à Newmarket et à Chepstow puis son propriétaire-éleveur vendra son premier poulain, un fils de Darshaan au Cheik Hamdan Al Maktoum qui débourse 185.000 Guinées. Tout comme son neveu Mtoto, Mutamam rejoindra les boxes d’Alec Stewart. Avant de rentrer au haras comme étalon, sa carrière s’était enrichie de 11 victoires dont le Canadian International S. de Woodbine (devant Paolini), son seul groupe 1.
 
Notes
-Biddestone Stud est un haras situé à Cotswolds, un charmant et pittoresque village près de Chippenham dans le Comté de Wilthsire. Fondé en 1970, John Moore (né en 1926) y possède une quinzaine de poulinières sur 100 acres, portés plus tard à 260.
Le premier black-type de l’élevage se nomme Raffindale, vainqueur, après avoir été vendu, de groupes 1 en Australie et second de la Cox Plate. En Australie, il fera la monte ensuite.
Outre Mtoto, Savoureuse Lady et Mutamam (la descendance de Amazer), le haras a élevé notamment Ela Athena (vendue une bouchée de pain), Peony (2ème Poule d’Essai 2000), Garswood (Prix Maurice de Gheest 2014).
En 2012, le haras est vendu par les héritiers du fondateur au couple Bostwick, Tim (Timothy-Paul) et Gill (Gillian-Penelope). En 2016, le haras compte un peu plus d’une vingtaine de poulinières et leurs descendances. Par contre, je suis dans l’incapacité d’affirmer si Tim Bostwick est apparenté à Lillian Bostwick Phipps, la mère de Dinny, le défunt de la semaine.
 
Notre Ecossais, qui est un des propriétaires les plus renommés outre-manche, décide de transférer son élevage en France et d’y faire courir pendant environ une décennie ; en cause, les trop petites allocations distribuées chez lui. Par ailleurs et pour l’anecdote, une élève de Sir Robin McAlpine, Ranimer, enlève les Sun Chariot St. 1976. Lors des quatre années suivantes, quatre de ses élèves termineront toutes à la 4ème place de cette même épreuve (Ranimer à nouveau, Button Up, Astonished et Faribole).
 
- Dans les années 50-60, Sir Robin McAlpine et son père étaient propriétaires d’Infatuation, de Ratification, entre autres.
 
- Durant la décennie des années 80, il était porteur de parts de certains étalons comme Bellypha, Blakeney, Fabulous Dancer, Green Dancer, Kalaglow, Riverman, Saumarez, Shernazar...
 
Update
Robert-James McAlpine vient de remporter, en tant que co-éleveur, le Grand National (lire l'article). Il y a vingt ans, il était à la tête de l’hippodrome d’Aintree. Il est l’arrière petit-fils du fondateur de la société créée au milieu du 19ème siècle. Evidemment, il est apparenté à Sir Robin mais à quel degré ?

 

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