Nouvelle-Zélande : ancien all-black, le rugbyman Simms Davison devient grand éleveur

21/02/2019 - Découvertes
 Après avoir été une star du rugby international, l'ancien avant Simms Davison a perdu 25 kilos pour devenir éleveur de chevaux de courses en Nouvelle-Zélande. Propriétaire de 350 chevaux, il a repris le haras familial de Mapperley Stud, fondé par son grand-père à Matamata, où est né So You Thing. Il présente des yearlings aux grandes ventes de Karaka et parle de son destin….de champion aux champions !



 

 Quand il parcourait le monde avec les All Black, Simms Davison était l'un des plus solides avant de la planète, pesant de tous ses 115 kilos sur l'équipe nationale de Nouvelle-Zélande. Après avoir terminé sa carrière en France, à Clermont-Ferrand, la star du rugby est rentré à la maison...dans son haras familial qu'il a remonté dans l'élite du pays. Entre temps, plutôt que d'épaissir comme tant d'anciens sportifs, il a perdu 25 kilos ! Avec son sourire qui fait craquer toutes les filles d'autant plus qu'il surplombe un physique de rêve, Simms Davison, 39 ans, a repris les rênes des 300 hectares de Mapperley Stud, un magnifique domaine à Matamata, dans le triangle d'or de l'élevage néo-zélandais. Le haras avait été créé par son grand-père, mais quand il est rentré au pays, la propriété était loué au voisin, Windsor Park Stud, un géant qui accueille les étalons de Coolmore en double-saison. C'est pendant cette période qu'y est né So You Think, le plus célèbre crack néo-zélandais à travers le monde depuis Phar Lap.

 


Simms Davison quand il faisait 115 kilos en tant que rugbyman


et aujourd'hui dans son haras de Mapperley Stud.

 

" C’est un endroit magnifique, l’une des plus anciens haras de Nouvelle-Zélande. C’était bien sûr une opportunité extraordinaire pour moi de reprendre ce haras quand je suis rentré au pays. J’ai la pression évidemment, celle des générations qui m’ont précédé et je me dois aujourd’hui d’assurer son avenir pour les prochaines générations. J’ai l’obligation de réussir. A l’école, j’ai tout de suite montré du talent pour le rugby. J’ai progressé vite et je me suis retrouvé professionnel très jeune. Cela m’empêchait évidemment de travailler à la ferme familiale. J’ai passé des années formidables à jouer partout dans le monde. Cela m’a été bénéfique quand j’ai repris le haras, car j’ai une expérience internationale et des idées neuves qu’il est très intéressant de mettre en pratique. Nous hébergeons environ 350 chevaux. Quand j’ai repris le haras, il était consacré uniquement à l’élevage, avec des poulinières et des yearlings pour les ventes. Nous n’avions pas d’étalons. Mais le business des étalons est passionnant et nous en avons 4 bons désormais, qui sont syndiqués. "
 
 

Simms Davison aux ventes de Karaka
 

Deux nouvelles fans, Joséphine Soudan et Lise Hallopé
 
 
  • CONTRIBUTER : Fils d'High Chaparral, un étalon très populaire en Nouvelle-Zélande où il a donné So You Think,  et de la française Serisia (Exit to Nowhere), née dans l'élevage de Lady O'Reilly puis lauréate du Prix de Psyché (Gr.3), il a il a été sacré cheval de l'année en Australie sur les distances intermédiaires, grâce à 2 victoires de Gr.1 dont les Ranvet Stales. Ses 1e produits sont yearlings. Tarif : 8000 €
     
  • PUCCINI : Fils d'Encosta de Lago avec une mère par Paris Opera, frère de Sir Slick (6 fois gagnant de Gr.1), Puccini a été le cheval de l'année 2014 à 3 ans, gagnant des Guinées et du Derby en Nouvelle-Zélande. Tarif : 3500 €.
     
  • COMPLACENT : Fils d'Authorized avec une mère par Quest for Fame, Complacent a gagné 4 groupes dont les Spring Champion Stakes (Gr.1) sur 2000 m. Ses 1e produits sont yearlings. Tarif : 3500 €.
     
  • HE'S REMARKABLE : Fils de Pentire avec une mère par Zabeel, frère du cheval de l'année Xtravagant, il a passé le poteau en tête dans les Railway Stakes (Gr.1), la course la plus riche d'Australie, avant d'êtré rétrogradé à la 2e place. Père de vainqueurs. Tarif : 2000 €.
 

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