Diane 2015 : Le bijou Queen's Jewel, la diva Mojo Risin et la soliste Little Nightingale

14/06/2015 - Actualités
Après le Prix du Jockey Club, l'hippodrome de Condé accueille 17 pouliches pour sacrer la meilleure 3 ans de la promotion. Cette année, comme le derby français, cette course paraît ouverte. Le quintuple cravache d'argent réussira-t-il à enlever un nouveau groupe I pour la casaque Wertheimer ? Jean Claude Rouget et Grégory Benoist vont-t-ils réaliser le doublet ? Mikel Delzangles va-t-il remporter son premier Prix de Diane ? Par Raphaël Naquet
Queen's Jewel dans le Prix Saint Alary, avec Maxime Guyon (Photo APRH)
 
Deux pouliches restent invaincues avant ce classique : Queen's Jewel et Mojo Risin. La première citée est la plus connue car elle a couru et gagné de belles courses parisiennes. La protégée de Freddy Head a fait forte impression, lors de sa dernière sortie dans le Prix Saint Alary (Groupe I). Ce jour là, la représentante des frères Wertheimera couru en 2'00 80. Elle battait le record de l'épreuve de deux secondes détenu par Vadawina. Son jockey Maxime Guyon ajoutait après la performance de son cheval : « C'est une chic pouliche avec un super mental. » Les mots de son pilote confirment son talent. Côté pedigree, Queen's Jewel est un véritable joyau mêlant vitesse et tenue . Elle est une descendante du célèbre Mr Prospector par ses origines maternelles. Son géniteur Pivotal, miler anglais des années 1990, lui apporte beaucoup de vitesse. Safary Queen, sa mère d'origine argentine la prédispose aux distances intermédiaires. C'est donc l'une voire la favorite de cette épreuve.
 
 
 
Mojo Risin à Toulouse, ici avec Greg Benoist.
 
La seconde citée est facilement comparable à Avenir Certain. Tout comme la gagnante du Prix de Diane 2014, la talentueuse Mojo Risin est entraînée par Jean-Claude Rouget, copropriété de Gérard-Augustin Normand et invaincue en trois sorties. La pouliche va-t-elle faire aussi bien que son aînée ? Quoi qu'il en soit, cette jument possède les moyens pour s'imposer. N'ayant pas couru depuis le 25 mai, elle arrive dimanche, avec beaucoup de fraîcheur. Cette pouliche dont le nom rime avec rock, bénéficie d'une certaine aisance pour galoper. De plus la fille de Lope de Vega dispose d'une forte accélération clouant sur place tous les adversaires jusqu' alors rencontrés. S'adaptant à toutes les conditions de course, elle devrait sans doute finir sur le podium. 
 
 
Little Nightingale.
 
Une pouliche est néanmoins capable de créer la surprise et de venir béqueter le trophée tant convoité, c'est Little Nightingale. Son histoire n'est pas banale. Elle ouvre son palmarès dans une course F début avril puis remporte à la lutte contre l'estimée Al Naamah le Prix Cléopâtre (Groupe III).Son pedigree est impressionnant. Les origines et résultats de son père Mutathir la prédisposent aux parcours de vitesse. Cependant ses racines maternelles (Peintre Célèbre étant le père de la mère), influence son comportement et sa tenue sur la distance classique. Si elle vient à l'emporter, elle serait alors la cinquième représentante de la famille Wildenstein à être couronnée, meilleure 3 ans de l'année.
 
Enfin l'italienne Fontanelice , invaincue sur le mile dans son pays, devrait compléter le quinté.

Voir aussi...