Jean-Paul Bertrand, l'âme de la photo de courses, est parti à 74 ans

19/08/2016 - Grand Destin
 Cet homme n'avait pas d'âge. Cette figure avait un visage inoubliable, c'était une marque à lui tout seul. Avec sa longue barbe blanche, ces expressions inimitables " Ah bon t'es là, j't'avais pas vu", Jean-Paul Bertrand est parti à 74 ans. A son fils et successeur Quentin, à sa femme Fanfan, France Sire adresse ses plus sincères condoléances mais aussi sa plus profonde marque de respect possible. France Galop organise une minute d'applaudissements samedi 20 aout à Deauville.

 
 

Et bien on ne sait pas trop quoi dire comme ça, face à un tel monument... Raconter l'histoire des Bertrand et des courses, c'est à dire de l'APRH, l'Agence de Presse et de Reportages Hippiques, avec le pur-sang depuis plus d'un siècle.... Comme dans les séries américaines, voici un cas qu'il ne faudrait confier qu'à un agent très spécial du genre de l'indispensable M. Bougon. Car Jean-Paul, c'était Jean-Paul. Fils de Paul Bertrand, un des pionniers de la photographie française dans les années 20 (...1920), il avait repris l'entreprise familiale avec son frère Pierre. L'APRH, c'est LA référence de la photo de courses. Assez intelligent pour êtrre ami avec son seul concurrent théorique, l'agence Scoop Dyga. Jean-Paul, c'était Jean-Paul, notre maître à tous, nous qui n'étions toujours que des gamins à côté de Monsieur Jean-Paul.

Voilà, on ne sait quoi dire dans faire du blabla. Jean-Paul c'était un super mec. Un passionné de chevaux, un passionné de photos, un bosseur. Le mec qu'on rencontre aussi rarement qu'on croise souvent des sales cons. C'est dire...Raconter son histoire, comme dit plus haut, ce sera une sacrée affaire. Quant à la rédaction de France Sire dans son ensemble, elle dit qu'elle est très fière de travailler depuis ses débuts par contrat avec l'Agence, que publier la Galerie APRH est un plaisir sans cesse renouvelé (et le record de like sur facebook quasi systématique chaque semaine...), et qu'on encourage du mieux possible Fanfan et Quentin, ce dernier encore hier à la tâche consciensieuse du débat du Syndicat des Eleveurs le 18 aout à Deauville, à poursuivre l'oeuvre de l'APRH, celle des courses françaises, de Jean-Paul et aujourd'hui de ses successeurs.

" Les morts ne sont pas absents. Ils sont juste invisibles." Yves Montand.

 




 

 

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