Conseil d'administration de France Galop : entre tours de vis et remise sur les rails
Communiqué
- les encouragements ne sont pas une variable d’ajustement pour retrouver l’équilibre ; une baisse ne peut s’inscrire que dans un plan d’économies global.
- France Galop est déterminé à obtenir de l'Etat un nouvel accord à même de remettre la filière sur de bons rails; aucune décision sur la baisse des encouragements ne sera prise avant l'issue des négociations
- le Conseil d’Administration de France Galop a une responsabilité collective vis-à-vis de l’ensemble des propriétaires et des professionnels qui vivent de cette activité. Il ne peut attendre l’issue de négociations avec l’Etat pour préparer l’exercice 2018.
- Une baisse des encouragements, si elle doit avoir lieu, doit intégrer une clause de retour à meilleure fortune. Elle est un mal nécessaire pour passer un cap difficile mais les fruits de la croissance à venir devront pouvoir contribuer à la progression des encouragements.
- Limiter les impacts sur les effectifs, déjà en recul depuis plusieurs saisons, afin de ne pas risquer une chute des partants qui a une incidence directe sur les enjeux.
- Conserver un modèle de distribution attrayant pour recruter de nouveaux propriétaires et éleveurs.
- Assurer la compétitivité de nos chevaux et de nous courses sur le plan international, et, ce faisant, faire en sorte que notre politique d’encouragements vienne consolider la valeur des chevaux français, dans les deux disciplines.
- L’équilibre 2/3 – 1/3 entre le plat et l’obstacle est confirmé.
- La répartition historique des encouragements entre propriétaires et éleveurs est également préservée, avec des primes éleveurs représentant 10% du total distribué.
- Le système d’encouragements articulé autour d’allocations et de primes (propriétaires et éleveurs), réservées aux chevaux nés et élevés en France, reste privilégié.
- Enfin, la recette assurée par le programme de courses Premium constitue une priorité.