A 98 ans, Adolf Bader, l'homme de Kendor, a quitté Menil-Vicomte

19/03/2014 - Grand Destin
Suisse alémanique de naissance, normand d’adoption, Adolphe (ou Adolf) Bader nous a quittés à l’aube de sa 98e année à Zurich. Depuis quatre décennies, il élevait, avec sa fille Monika, dans l’Orne, près du Merlerault, au haras de Ménil-Vicomte. Retour sur la construction d'un élevage qui a donné Kendor, le chef de race français.

Grande émotion pour le clan vainqueur de la Poule d'Essai des Poulains 1989, entrainé à Maisons-Laffitte par Raymond Touflan et monté par Maurice Philipperon. Adolf Bader est à gauche. Sa fille Monika, comme toujours, est de la fête.

 

La casaque de Kendor

La casaque bleue à pois blancs faisait partie du paysage hippique français depuis presque 60 ans. Adolf (ou Adolphe) Bader avait déclaré ses couleurs en France à la fin de l’année1955. Et pourtant, ce n’est qu’à partir des années 80 que cet ancien gentleman-rider de plat et d’obstacles se fait connaître en France grâce à son champion, Kendor (vainqueur du Grand Critérium 1988 et de la Poule d’Essai des Poulains) qui deviendra un formidable étalon, marquant de son empreinte l’élevage européen et même mondial. Né en 1916, Adolphe est un touche à tout, un passionné non seulement dans son métier mais également dans ses loisirs. Entrepreneur de travaux publics, il créera ensuite, avec sa fille Monika, une société dont l’activité principale était l’immobilier.
 
Patrallora, la première grande victoire
 
L’année 1956 verra donc la venue en France des achats d’Adolphe Bader. L’effectif se compose de 5 pensionnaires confiés à Kurt Ippen à Maisons-Laffitte. Il débute par des achats clés en main avec des chevaux ayant déjà une certaine expérience sur la piste.
  • Le Trouvère, un hongre de 5 ans, élevé par François Dupré et ancien pensionnaire de Dominique Sartini. Vainqueur de deux épreuves de plat dans l’année dont le Prix Henri de Vésian (réservé aux gentlemen-riders) à Maisons-Laffitte, monté par son propriétaire, Adolphe Bader. Il est par ailleurs vainqueur d’un steeple-chase à Clairefontaine.
  • Lord Michael, un hongre de 6 ans, ancien pensionnaire d’Hubert de Chaudenay, acheté en avril 1956, vainqueur en mai suivant sur les haies de Madrid, le Grand Prix des Gentlemen-riders 1956 (épreuve du championnat du monde de la Fegentri, ouvert aux officiers) monté par son propriétaire qui avait devancé un élève de la Mise de Moratalla (monté par René Couétil). En août, Lord Michael remporte une course de haies à Clairefontaine.
  • Onyx, un hongre de 7 ans, fils de Le Paillon, acheté en juin de ses 7 ans (1956) à un compatriote, F.E. Vogel (à l’entraînement chez William Head). Il est vainqueur du Handicap de Saint-Cloud en juillet monté par Emile Mantelet
  • Quaker Boy, un entier de 4 ans, acheté durant l’hiver précédent à un compatriote suisse, Peter Fehlmann. Il est vainqueur à Deauville du Prix de Hastings, monté par Paul Blanc.
  • Scandinave, le premier 2 ans de l’écurie, acheté à Louis Goubert (entrainé par André Adèle) après un succès à Clairefontaine en août et un 4ème place en débutant dans le Prix Yacowlef (celui de Mourne). Il participera honorablement ensuite au Grand Critérium, dominé par Tyrone (Jacques Puerari-Etienne Pollet). Bilan de la première année, 7 victoires.
Trois années ont passé et l’effectif, qui n’avait pas encore été renouvelé, voit l’arrivée de Patrallora, une pouliche, achetée yearling par Kurt Ippen à son éleveur Louis Champion. Portant les couleurs Bader, elle prend, en juin 1959, la seconde place du Prix de la Porte de Passy à Longchamp devancée par une pouliche de Mme Léon Volterra, Dictavelle. En août suivant, elle s’impose dans le Prix de Pomone (Gr.3 à l’époque) montée par Jean Massard. L’année suivante, elle termine à une tête de Riversarthe (propriété d’André Bollack) dans le Prix Fille de l’Air (à l’époque courue en juin). Elle quittera l’effectif en fin d’année de 5 ans. La même année, un poulain, nommé Topmost (Mat de Cocagne) se classe 3e de Fatralo dans le Prix de la Côte Normande (Gr.3)

Notes

  • Vainqueur du Grand Critérium et l’année suivante de la Poule d’Essai, Tyrone est le troisième poulain à faire le doublé de l’après-guerre (après Rigolo et Tantième). Il sera imité, quelques 33 ans plus tard, par un certain Kendor.
  • Kurt Ippen, le premier entraîneur (par ailleurs, également éleveur) en France de la casaque bleue et autres pensionnaires appartenant à des propriétaires suisses, a arrêté sa carrière en 1970. C’est son fils Jean-Pierre qui reprend l’entrainement des élèves d’Adolphe Bader, de 1971 à 1978, année où il quitte le métier pour rentrer dans les ordres (à l’Abbaye de la Trappe, près de l’Aigle). Ce dernier est décédé en février 2008.
  • Patrallora est la sœur cadette de Patras (Prix Greffulhe pour Georges Wildenstein) ainsi que de Fallaha (qui deviendra l’aïeule de Rescousse). Vendue, Patrallora deviendra la grand-mère de deux élèves de Sir Charles Clore, Relpin (vainqueur du Prix de Condé, à l’entrainement de Bernard van Cutsem) et de Reliant Nell (une championne sur l’obstacle de l’écurie Philippeau).
 
Kendor, lors de son succès dans la Poule d'Essai des Poulains 1986.
 
 
Duc d’Aquitaine, High Game
 
Avec en moyenne une dizaine de pensionnaires par saison, les effectifs de la décennie allant de 1960 à 1970 ne comportent que des sujets utiles tels que Normand, Ambre Royal (qui deviendra étalon), Rabodanges, Bajazz, Cardinal, entre autres. Durant l’hiver 69-70, Adolf Bader achète un pensionnaire de François Boutin, nommé Duc d’Aquitaine qui avait remporté, l’année précédente, le Prix de Turenne et s’était classé second du Prix Maurice de Nieuil pour André Laguerre. A l’entrainement chez Kurt Ippen, il s’adjuge le Prix Caracalla (Gr.3), termine second de Tapalqué dans le Prix Georges Baltazzi.
 
Suivront ensuite, une victoire dans le Grand Prix des Alpes-Maritimes, une autre dans le Prix Georges Baltazzi et des accessits dans de bonnes épreuves devancés par entre autres, Caro, Mister Sic Top, Monsieur D (son frère), Eusebio (Mise de Moratalla-Miguel Clément), Jefferson...Comme les précédents pensionnaires, Duc d’Aquitaine sera vendu pour une carrière d’étalon.
En 1971, Adolphe Bader achète High Game (un 4 ans, fils de High Hat). Il venait de gagner La Coupe pour Mme Pierre Wertheimer. Il terminera, pour notre suisse, second du Prix de Reux. High Game entrera au haras comme étalon.
Par ailleurs, l’entraînement de l’effectif de la casaque bleue est assuré à partir de 1971 par le fils de Kurt Ippen, Jean-Pierre.
 
Adolphe Bader débute dans l’élevage en France
 
Quinze ans ont passé depuis les débuts français d’Adolphe Bader qui n’a toujours pas gardé une seule pouliche pour l’élevage. Ce n’est pas l’envie qui lui manquait au contraire puisqu’avec son entraineur Kurt Ippen, il louait depuis un petit temps des terres sur le haras de Varaville à Dives (Calvados) qui appartenait à l’époque à Mme Clément Hobson (l’éleveur de Topmost, cité plus haut). Pour l’anecdote, ces terres avaient accueilli l’aïeule de Montjeu, importée par Mme Hobson.
En 1972, un haras normand est à vendre. La famille Lieux cesse son activité, ce qui fait les affaires d’Adolphe qui achète donc le Haras de Ménil-Vicomte. Il le restaure, le rénove petit à petit y compris la maison d’habitation (un manoir du 17e siècle).
 
 
Ana Marie (C. Soumillon) vient arracher la victoire dans le Prix d'Harcourt (Gr.2) au dépend de Fair Mix.
 
 
Instancia, la mère de la lignée "du Bourg"
 
Le haras acheté, il ne reste plus qu’à trouver les pouliches capables de fonder un élevage. Les effectifs à l’entraînement grossissent avec les achats à Deauville de Mary Morgane (achetée yearling 255.000 Francs à son éleveur Marcel Labouré, connu pour avoir fait naître notamment Goodly), de Sassari (achetée yearling 200.000 Francs à son éleveur, Michel Houyvet), de deux élèves de Pierre Tétard, La Bellasiet Instancia, de D’Arras (un mâle, acheté 200.000 Francs).
 
  • Instancia, pouliche achetée yearling, débute fin juillet à Maisons-Laffitte (la seule inédite du lot) par une 3e place d’une épreuve remportée par, excusez du peu, la future championne Paulista. A 3 ans, Instancia ne va s’imposer que dans le Prix des Belles Filles (un handicap, Listed à l’époque) à Longchamp en mai, son seul podium de sa saison. En fin d’année, elle rentre au haras et inaugure, donc, les lieux.
Elle deviendra la mère de Prince du Bourg (Viceregal), de Duc du Bourg (Bolkonski), de Princesse du Bourg (Sharpman), de Comte du Bourg (Zino), qui deviendra étalon, de Duchesse du Bourg (la mère de Homme du Bourg et de Rose du Bourg).
 
  • D’Arras, élevé par la famille Wattinne (René et Michel), débute à Longchamp en terminant au pied du podium du Prix de la Roseraie (réservé aux inédits) de Step Away (né au haras de Varaville, acheté par le baron Thierry de Zuylen).
L’année suivante, ilenlève le Prix Noailles (Gr.2) mais ne peut confirmer ensuite dans les Prix Lupin, du Jockey-Club et Grand Prix de Paris. Vendu ensuite, il rentrera au haras comme étalon en 1977.
 
  • Sassari, fille de Val de Loir et de Typha (donc sœur d’Oak Hill) rentrera au haras après une piètre carrière sur la piste. Elle donnera naissance pour la casaque bleue à Djakasso (un placé de handicaps-Listed). Une fois vendue à Mahmoud Fustok, elle mettra au monde Zalfa (née en 1980 par Luthier) qui s’imposera dans le  Grand Prix de Clairefontaine et dans le Prix de Thiberville. 
  • Mary Morgane n’a vu la piste que deux fois à 3 ans, puis a donné naissance à Morganella (D’Arras), gagnante du plus prisé des handicaps pour femelles, le Prix de l’Elevage (Listed).
 
Notons également en 1973 les achats en provenance d’outre-manche de Villa Linda (1968 Charlottesville), pleine de Tudor Music, et de son foal de l’année Tribalinda (Tribal Chief). Son frère, Villatur, naîtra donc l’année suivante, ce qui fait de lui, le premier foal né au haras de Ménil-Vicomte.
Tribalinda va remporter à 2 ans, l’une des listeds de Vichy, le Prix des Jouvencelles (devant Laughing Goddess) et terminer au pied du podium des Rêves d’Or (devancée par un élève de Jean-Louis Giraudon, Mister Sam et deux pouliches Diffusion et Laughing Goddess). A 3 ans, elle prend quelques accessits dans de gros handicaps.
  • Villatur ne «fera» qu’un seul podium, dauphin de Montcontour en débutant dans le Prix Sicambre à 2 ans.
 
La 3e mère de Kendor achetée en 1970 : une étrange histoire vénézuelienne !
 
Orleans Belle, née aux USA en 1967 et élevée par Edward B. Benjamin, fait carrière en Angleterre, une piètre carrière orchestrée par Bill Wightman (2e à Windsor et 4e dans les Bunbury St. à Newmarket).
Son frère cadet d’un an, Canonero, est vendu $ 1.200 yearling aux USA. Il est exporté au Vénézuela mais se trouve être un sujet hors du commun. Entrainé par Juan Arias, il retourne en Amérique du Nord pour s’octroyer le Kentucky Derby (devant Jim French et Bold Reason) et les Preakness St. et se classe 4e des Belmont St., en dépit d’une maladie de peau. Pour l’anecdote, il est statufié sur l’hippodrome de La Rinconada à Caracas.
 
Orleans Belle est présentée sur le ring de Newmarket en fin d’année de 3 ans (donc avant les performances de son frère) et trouve preneur en la personne d’Adolf Bader pour une poignée de guinées.
Elle ne donnera naissance qu’à trois foals répertoriés dont deux vainqueurs. Le premier produit est une pouliche nommée, Crowned Belle (née en 1974, issue de la première production de Crowned Prince). Entrainée par Jean-Pierre Ippen, elle s’imposera à Chantilly dans le Prix du Connétable à 3 ans, puis à 4 ans dans un réclamer à Evry. Elle quittera les effectifs d’Adolf Bader suite à sa réclamation et donnera 3 vainqueurs pour son nouveau propriétaire.
 
 
Canonero, grand-oncle de Kendor, lors de sa victoire dans le Kentucky Derby 1971.
 
 
Son second produit n’est autre que Djaka Belle, née en 1975 de Djakao. Entraînée par Robert Collet, elle est gagnante du Prix des Chaumières puis se classe seconde de Princesse Kay dans le Prix Joubert (Listed). A 4 ans, elle s’impose dans le Prix de la Pépinière à Longchamp, une édition de bonne facture puisqu’elle devance A Thousand Stars, Tempus Fugit et Paddle.
 
Elle mettra au monde son premier produit en 1982, une certaine Belle Mécène (Gay Mecene) qui n’a pas couru mais qui, dès le printemps de ses trois ans, rencontrera Kenmare pour le résultat que l’on connaît, Kendor. Il faudra attendre 4 ans pour qu’elle donne naissance à son second produit, une pouliche de Highest Honor, née en 1990, High Mecene, future mère des champions à la casaque bleue, Hightori et Vatori, entre autres.
 
Quelques autres achats notables :
  • Lady Blanche (née en 1974 de Sir Gaylord), en provenance du Haras du Petit Bosq (famille Houyvet), se classe seconde en débutant à St-Cloud dans le Prix Zariba. Elle sera vendue et peut se glorifier d’être la grand-mère de Lord Brex.
  • Regnante (née en 1974 d’Habitat), élevée par Paul Chédeville, est gagnante du Prix Pearl Cap à Maisons-Laffitte devançant Polly’s Harde. Elle termine seconde dauphine du Prix Coronation derrière Sèvres (une Head, future mère de Saint Cyrien et Silvermine) et Polly’s Harde (une Lagardère, future mère de Solid Illusion, un pensionnaire de Philippe Demercastel).
Elle sera vendue à la fin de sa carrière sur la piste à la Comtesse Margrit Batthyany. Ses héritiers la revendront et l’heureux acheteur fera naître Bout en Bout (1989 Solicitor) vainqueur du Critérium du Languedoc et du Grand Critérium de Bordeaux. Pour l’anecdote, Régnante est une sœur de Rocha, laquelle a donné naissance à Satan des Mottes, vainqueur du Prix Cambacérès 1989 (Gr.1)
 
 
Adolf et Monika Bader avec Sylvain Guillot au retour vainqueur de Marie de Ken, lauréat du Prix Fille de l'Air (Gr.3) à Evry.
 
 
Marie de Vez, un achat à la vente Clore
 
Vous vous souvenez certainement de la vente de dispersion Clore en mars 1988 organisée conjointement, via le satellite, par l’Agence Française en France, par Goffs en Irlande et par Fasig Tipton aux USA. L’ancienne élève de François Mathet et de Jean-Paul Gysel, Marie de Vez (1982 Crystal Palace), est présentée sur le ring de Deauville, pleine de Crystal Glitters, et trouve preneur à 560.000 Francs, une enchère remportée par la FIPS, agissant pour la famille Bader, soit le 3e top-price de la soirée sur le ring Elie de Brignac.
 
Elle poulinera un mois, jour pour jour, après son achat et donnera naissance à Marie Glitters, qui à défaut d’être utile sur la piste, le sera au haras, donnant naissance à Loupy Glitters, Grey Glitters, entre autres. Marie de Vez deviendra la véritable matrone de Ménil-Vicomte, donnant à son propriétaire, 17 foals. En 1992, elle mettra au monde Marie de Ken (1992 Kendor), la future mère de la championne Ana Marie (1999 Anabaa) (elle-même, mère en 2006 d’Ana Americana), de Charmo (m. 2001)... En 2000, une certaine Vezina naîtra des amours de Bering et de Marie de Vez. Une fois sa carrière sur la piste terminée, elle est vendue et donnera à ses heureux acheteurs un certain Morandi, élevé par Eric Puerari et Michel Zérolo, vainqueur en 2012 du Critérium de Saint-Cloud et second du Jockey Club d’Intello.
 
Toujours en 1988, la demi-sœur de Linamix est à vendre. Née de Nice Havrais, Luha est payée 230.000 Francs par un anonyme qui se révèlera être un achat Bader. L’année suivante, en 1989, la FIPS, agissant toujours pour Adolphe Bader, se voit adjuger à Deauville, Swiss Risk, une fille de Last Tycoon pour 2.200.000 Francs. Elle est tout de même la sœur de Risk Me. C’est au haras qu’elle fera parler d’elle en étant la mère de Grey Risk (1993 Kendor) qui fera carrière au haras en tant qu’étalon, de Swissara (la mère de Comaro), de Swiss Note.
 
En 1995, aux ventes de décembre à Newmarket, l’Agence FIPS se fait adjuger une fille de Cadeaux Genereux, Million Lights, en provenance de l’entraînement de Richard Hannon, gagnante à 2 ans à Newbury. L’enchère de 30.000 Guinées sera rentabilisée par son petit-fils, Trincot (Peintre Célèbre).
 
 
L'un des derniers classiques de la casaque Bader, Trincot (S. Pasquier) devance ici Vision d'Etat dans le Prix d'Harcourt 2009.
 
 
Bader, un homme fidèle en amitié comme en affaires.
 
Il n’aura fallu que l’arrêt de ses principaux entraîneurs pour qu’Adolphe change ses pensionnaires de maison. Kurt Ippen avait mis fin à sa carrière en 1970, son fils Jean-Pierre en 1978, Raymond Touflan en 1990 (l’entraîneur de Kendor).
Quelques-uns de ses pensionnaires avaient élu domicile chez Robert Collet, R.H. Andretto, Jacques Dubois, Guy Henrot, Guy Paris, Alain Bates, Jehan Bertran de Balanda, Alain de Royer-Dupré (Marie de Ken) et sa compatriote, Françoise Gimmi Pellegrino. Depuis plus de 20 ans, la majorité des effectifs prenne la direction de Lamorlaye chez Philippe Demercastel.  Espérons que sa fille Monika continue l’œuvre de son père.
 
Voir les principales lignées des poulinières de base de l'élevage Bader

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