Bilan Plat - Premier semestre (Volet 1)

 

 

 

 

En tête au classement des gains l’an passé pour le premier, au nombre de victoires pour le second, S.A Aga Khan et Gérard Augustin-Normand maintiennent leur rang après six mois de compétition. Les Verts ont déjà accumulé 1.845.740 euros alors qu’à la même époque, en 2011, ils n’avaient collecté que deux tiers de cette somme. Autrement dit, la casaque princière est plutôt bien parti pour conserver son titre. De son côté, Gérard Augustin-Normand, sans exercer une domination outrancière, semble bien armé pour reproduire sa performance de la saison passée. Vainqueur à 92 reprises en 2011, sa casaque a déjà passé le poteau en tête à 49 reprises depuis janvier. Lui aussi est en avance sur ses temps de passage et peut envisager de passer le cap des 100 victoires cette année. Derrière eux, il faut remarquer la constance des  Seroul (tableau 1 et 2), le bon début d’exercice de la maison Wildenstein (dû en partie, mais pas seulement, à Beauty Parlour) et dans un autre registre l’excellent score réalisé par l’armada Boutin.

 

 

 

 

 

 

 

 

On a parfois, ici ou là, évoqué le début d’année en demi teinte des protégés de Jean-Claude Rouget. Allons donc ! En tête dans nos deux tableaux, l’entraîneur palois a réalisé un premier semestre plus que satisfaisant grâce à Valyra,mais aussi Xanadou, Mashoora ou Moonwalk In Paris. Au nombre de victoires, « JCR » atteint ainsi…un score deux fois supérieur à son suivant immédiat. Derrière lui, d’autres entraîneurs provinciaux tirent également leur épingle du jeu, dont François Rohaut, particulièrement outillé qualitativement (Lucayan, Hard Dream, Trois Lunes) et quantitativement cette saison. Comme en 2011, Henri-Alex Pantall a déjà engrangé une cinquantaine de succès à cette période de l’année. La plus belle progression (au niveau des gains) est à mettre à l’actif de Jean-Pierre Gauvin (qui entraîne Saônois bien sûr, mais aussi Pink Gin, Gris de Rêve). Même s’il figure sur les deux tableaux, le cantilien André Fabre est, pour l’heure, en retrait par rapport à ses statistiques de l’an passé.

 

 

 

 

 

 

Possédant une trentaine de longueurs d’avance sur le Mayennais Maxime Guyon (cravache d’argent 2011), Ioritz Mendizabal et Christophe Soumillon devraient logiquement offrir un beau duel pour l’octroi de la Cravache d’Or 2012. A pareille époque l’an passé, le pilote basque avait une vingtaine de longueurs d’avance sur son rival. En dépit d’un très bon premier trimestre, il n’en possède que quatre fin juin sur le pilote belge, lequel gagne près…d’une course sur cinq depuis le début de saison.