Irad Ortiz Jr, le "bad boy" portoricain devenu jockey numéro 1 aux États-Unis
Le showman Irad Ortiz Jr ©pastthewire.com
Né en 1992 à Porto Rico, une île des Caraïbes située à l’est de la République Dominicaine, Irad Ortiz Jr est issu d’une famille de jockeys. Très jeune, il décida de marcher dans les pas de son grand père (lui aussi nommé Irad Ortiz) et de son oncle Ivan. Dès lors, il rejoint l’Escuela Vocacional Hipica dans son pays natal, et montera sa toute première course le jour de l’an 2011 sur l’hippodrome de Camarero. Très vite, cette petite boule de nerfs d’1 m 60 sort du lot et se fait remarquer jusqu’aux États-Unis où son compatriote, Pito Rosa, un agent de sécurité officiant dans les vestiaires des hippodromes de New York, tombe sous le charme. Dès lors, ce dernier conseille à Tony Micallef, un agent de jockeys local, de se pencher sur le profil d’Ortiz Jr. Quelques semaines plus tard, le pilote portoricain débarque au pays de l’Oncle Sam et remporte sa première course américaine en selle sur Millenium Jet, le 24 juin 2011.
Cette haine viscérale de la défaite possède malgré tout ses limites, le fameux revers de la médaille. Le portoricain au sang bouillant fait souvent la une de la presse et est régulièrement appelé par les commissaires, notamment pour son comportement souvent limite, sur et en dehors de la piste. Usage de la cravache abusif, gêne d’autres concurrents, Ortiz possède également un épais CV en ce qui concerne les mises à pied et les amendes. L’exemple le plus fameux demeure sa bagarre avec un autre jockey, Paco Lopez. Ce dernier reprochait à Ortiz de l’avoir gêné à l’entrée de l’ultime ligne droite. Le portoricain n’appréciant pas ces remontrances, il asséna trois puissants coups de poing au visage de son collègue de vestiaire. Résultat : 30 jours de suspension, qui lui ont coûté le titre de meilleur jockey face à Luis Saez. Ce côté volcanique d’Ortiz ajoute un peu plus à sa légende, lui qui est bien décidé à marquer profondément l’histoire de son sport.
L'altercation entre Irad Ortiz Jr et Paco Lopez