Le monde se divise en deux catégories : les gauchistes et les jockeys d'obstacle
Le monde se divise en deux catégories (NDLR : ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent). Dite par Clint Eastwood dans le chef d'oeuvre de Sergio Léone, le Bon, la Brute et la Truand, cette citation sans nuance se décline aisément dans un monde dont l'histoire provoque d'hallucinants téléscopages. Ainsi, aujourd'hui, en Ukraine, un peuple, perdant chaque jour plus de frères, de pères et de fils, résiste héroïquement à l'agresseur pour la sauvegarde des droits humains les plus fondamentaux à léguer aux générations futures. Pendant ce temps, dans notre France de la sécurité sociale, de la santé et de l'éducation gratuites, du quoi qu'il en coûte, de l'assurance chômage et des droits sociaux les plus multiples, ces nauséabonds gauchistes "boomers" dépassent toutes les limites de l'indécence et de la violence tant verbale que physique pour s'accrocher à des privilèges indus.
Jean-Stéphane Lebrun
Ils imposent leur pensée unique au mépris total de leurs enfants qui doivent payer toujours plus cher le confort ventripotent de ceux qui ont bouffé toute leur vie à tous les rateliers, en ne laissant derrière eux qu'une planète bientôt invivable. Faux pauvres, gosses de riches ou petits bourgeois, traitres à la gauche authentique des Joxe ou Chevènement, Trotskistes en scission, Mitterrandiens pas encore morts, Mélenchonnistes coupeurs de tête, adorateurs de Robespierre et du Goulag, obscurantistes vomissant toute lumière imparfaite, radins devenus encore plus égoïstes que Jean-Paul Sartre et tous les communistes réunis, anti-écologistes comme Sandrine Rousseau, bachibouzouks et autres Moules à gauffre, toute cette chienlit forte en gueule de bois et en leçon de morale se nourrit de chaos et de destruction. Destruction des autres bien sûr.
Le gris Belhom de Juilley suit Bingo de l'Aunay.
Et pendant ce temps-là, tous les jours dans plein de corps de métier, d'autres bossent et rebossent encore en silence pour assurer le financement des nouveaux Ténardiers qui ont changé de bord. Cela en est même à se demander pourquoi ils ne manifestement pas contre les manifestations. Parmi ces pros, les jockey d'obstacle devraient avoir une médaille. Car si on dit et répète presque chaque jour que ces hommes sont des gladiateurs, on ne peut mieux faire passer le message qu'avec des images appropriées. En l'occurrence, les image de gopros sur le cross.
Tout se passe en une fraction de seconde au passage de la dernière haie. Envoyé à terre, Jean-Stéphane Lebrun échappe d'extrême justesse à Bingo de l'Aunay (Thomas Beaurain). Il est si près qu'on peut voir ses mains se protéger par réflexe.
A l'occasion de la 3e du Trophée National du Cross - Haras du Lion Genybet, le samedi 18 mars à Lignières dans le Cher, Felix de Gilles sur Galante d'Arthel et Jean-Stéphane Lebrun ont porté chacun une GoPro pour répondre à l'attente des internautes, toujours plus friands de ces images de l'action "in situ" d'une intensité sportive toujours exceptionnelle.
Malheureusement, les choses n'ont pas tourné comme prévu. Galante d'Arthel n'a jamais été vraiment dans le match. Le gris Belhom du Juilley, favori, semblait gambader quand il a pris la tête dans le dernier tournant. Parti pour la gloire, le beau gris, pourtant rompu aux obstacles les plus techniques, s'est complètement trompé à la dernière haie et a été précipité soudainement à terre, entrainant bien sûr son infortuné jockey dans sa chute. Arrivant dans sa foulée, Bingo de l'Aunay, associé à Thomas Beaurain, jockey de cross parmi les plus titrés, lauréat du TNC 2021, a frôlé le cheval et le jockey à terre de si près qu'on peut distinguer une geste de protection instinctif de Jean-Stéphane Lebrun qui touche presque des mains la masse des 500 kilos de Bingo de l'Aunay qui arrive sur lui à pleine vitesse. Tout s'est bien terminé puisque le cheval et le jockey se sont relevés aussitôt, sans mal apparent, tandis que Bingo de l'Aunay filait vers la victoire avec un Thomas Beaurain dans une forme étincelante si mérité après deux ans de galère dûes à des accidents à répétion. Les courses sont un miracle permanent.
Des braves, moi je vous le dis.
Dans les prochains jours, les mêmes soldats du galop feront la route sans compter leurs heures pour combattre à Auteuil, Angers, Mont-de-Marsan, La Teste, Loudéac, Blain, Durtal, Chatillon-sur-Chalaronne, puis Compiègne et ainsi de suite. La retraite, c'est pour les gens qui le méritent. Et encore, cette activité à haut risque est un jeu d'enfant par rapport à ceux, à seulement 2500 km de distance, affrontent des mitrailleuses et des obus pour survivre un jour de plus. Quant aux autres, ils mettent le feu à des poubelles !...
