Pensions : un nouveau centre sort de terre au Haras de PĂ©cos

13/05/2016 - Focus Elevage
Patrick Davezac et Sophie de Courval, éleveurs d’Anglo-Arabes reconnus au Haras du Pécos, ont créé depuis avril 2016 une nouvelle structure permettant d’accueillir des chevaux de course au repos dans le Gers, à une heure des centres d’entrainement de Pau et Mont-de-Marsan. Voir les PHOTOS et lire l’INTERVIEW. Source WWW.ECCSO.FR

Sophie de Courval et Patrick Davezac vous présentent leur nouvelle structure pour chevaux au repos

 

Patrick Davezac et Sophie de Courval nous expliquent comment l’idée d’ouvrir un centre de pensions pour chevaux de course au repos est née : « L’idée a germé avec  le désengagement de l’agriculture traditionnelle, culture du maïs et du soja, que nous connaissons dans la région. Nous avions une structure de 15 hectares à moins d’un kilomètre du haras où il y avait déjà l’eau et l’électricité. La possibilité de prendre des chevaux en pension nous permettait d’avoir des rentrées plus régulières. Nous avons mis ces 15 hectares en prairies.

Nous avons commencé début avril 2016 avec une capacité d’accueil de 6 chevaux. A plus ou moins long terme, nous aurons la possibilité d’en accueillir un maximum de 30. Petit à petit, nous monterons des modules de boxes en fonction de la demande.

Les boxes (3,5x3,5m) sont tous individuels, ½ hectare est disponible par cheval. Les paddocks et boxes sont bien évidemment individuels. Nous donnons du foin à volonté et deux rations Dynavena  floconné par jour. A l’heure actuelle, tous les boxes sont pris. Deux dalles en béton sont en place pour accueillir très vite 4 boxes supplémentaires si la demande est effective.

Notre tarif est de 12€ HT / jour et nous proposons un service à la carte suivant la demande de l’entraineur.

En ce moment, les chevaux sont rentrés au boxe vers 19h30 avant la tombée de la nuit et sont relâchés le lendemain à 8h30 au moment où nous leur donnons leur ration. En même temps, nous ouvrons les portes des boxes. Le cheval peut ainsi gérer sa ration plutôt que de manger goulument. Il peut sortir, rentrer à sa guise, il fait sa vie. Nous nous sommes aperçus que par mauvais temps ou en période de forte chaleur, les chevaux reviennent naturellement au boxe pour se mettre à l’abri.

Généralement, les chevaux qui arrivent ici sont dans le vif, il leur faut 3 ou 4 jours pour trouver le rythme et très vite, ils décompressent vraiment, mettent la tête dans l’herbe.

Hector de Lageneste, Charles Gourdain, Madame Pardon, Stéphane-Richard Simon sont les premiers entraineurs qui nous ont fait confiance. Espérons que d’autres suivront ! D’ailleurs, nous invitons tous les professionnels à venir voir la structure.

Nous sommes ici à 2 heures de route du centre d’entrainement de La Teste où 500 chevaux environ y sont entrainés en permanence, à 1 heure de Mont-de-Marsan (400 à 500 chevaux) et de Pau (700 à 800 chevaux). Nous faisons aussi les transports (prestation supplémentaire) si cela peut arranger les entraineurs qui sont déjà surbookés.Il y a certes des haras et des pensions plus près de Pau ou Mont-de-Marsan mais quand on embarque un cheval aujourd’hui, nous ne sommes plus à 20 min près.

Pécos est un endroit très calme et reposant pour les tous en particulier pour les chevaux. Les camions ne passent pas, les chevaux de notre élevage ne croisent pas ceux qui viennent au repos. Une fois de plus, les chevaux décompressent très vite après leur arrivée. Ils ne vivent pas isolés puisque les paddocks sont l’un à côté de l’autre. La part sociale du groupe est toujours présente. Le matin, il est amusant les voir galoper pendant un quart, ils lâchent les gaz et très vite mettent la tête dans l’herbe. Cela est naturel et se fait dans de bonnes conditions. »

 

 

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