La Saga des Pelat (4/5) : Pierre, premier et dernier petit-fils dans le métier

11/05/2011 -
Pierre (plus connu sous le pseudonyme de Pierrot) est le fils unique de René. Bien qu’étant issu de la seconde génération, il était considéré comme l’un des quatre piliers de cette grande famille du Sud-Ouest et même comme une personnalité du Parc. PALMARES, PHOTOS etc...Par Xavier Bougon.

 

Pierre n’est pas landais (étonnant, non !). Il est né en janvier 1924 à Ludon-Médoc, une localité sur laquelle l’écurie Guestier possédait son élevage au Haras du Phalot, de Bel Sito et de La Bernède, un domaine appartenant à René Labadie où son père René a fait, en quelque sorte, son apprentissage et ses premières armes.

 

Trois générations de Pelat. De gauche à droite : René, Pierre et Jean-Pierre



Profession : Jockey

Apprenti à l’école de son père, il remporte, seulement un mois après ses débuts, sa première victoire à l’âge de 14 ans, le 22 avril 1938 à Maisons-Laffitte pour son père avec Orbicole, une 2 ans, réclamée un mois plus tôt par Mme Jean Cochery (futur propriétaire de Sica Boy). Pour des problèmes liés à la profession, Pierre se consacrera ensuite aux pensionnaires de son père.

 

Sica Boy offre à Pierre Pelat un succès dans le Prix de l'Arc de Triomphe alors qu'il n'a que 30 ans



Profession : Entraîneur (de 1950 à 1991)


Il assistera donc son père René et volera de ses propres ailes en 1950 avec une première année fort honorable avec 21 succès.

Premier succès en obstacles : Rosier des Nuages, le 21 février 1950 à Auteuil, dans le Prix Colombelles, un 5 ans monté par Pierre Delfarguiel (5 fois tête de liste des jockeys d’obstacle). Appartenant à Alfred Johner (Blanche, pois noirs, m. mi-blanc, mi-noir, toque blanche et éleveur de Sica Boy), Rosier des Nuages, ancien élève de René, sera aussi performant en obstacles qu’en plat (2ème du Grand Prix de Fontainebleau) (1).

Premier succès en plat : ce même Rosier des Nuages, le 26 avril 1950 au Tremblay, monté par Gabriel (dit Gaby) Crockett, apprenti chez René.

 

Le retour de Loreto après son succès dans le Grand Steeple-Chase de Paris



Premier succès de Groupe : Ysard dans le Prix du Cadran  (mai 1951) appartenant à Georges  Debray (l’un de ses premiers propriétaires qui l’était aussi chez René Pelat) et monté par Charles Bouillon. Il remportera, l’année suivante (fin octobre), le Prix Gladiateur (Gr.2).

 

PALMARES DES PLUS GRANDS SUCCES DE PIERRE PELAT



Seulement 4 ans après ses débuts, Pierre enlève le Prix de l’Arc de Triomphe avec Sica Boy (2) et sera le plus jeune entraîneur (30 ans) à remporter l’épreuve jusqu’à la victoire de Saumarez en 1990 dont le mentor avait tout juste 26 ans, Nicolas Clément.
L’année suivante, fort de ses succès, il est obligé de quitter l’avenue Montesquieu afin de s’agrandir et achète La Sauvagère en 1955, ancienne propriété de la famille Brethès (Roger, l’un des membres, a été, entre autres, le jockey de Imprudence). A noter, que l’endroit avait été réquisitionné pendant l’été 1940.

 

La Sauvagère, la dernière demeure de Pierre Pelat à Maisons-Laffitte



Moins de 8 ans après avoir sellé son premier gagnant, Pierre et Mme Cino Del Duca remporte, sans lutte, les Prix Greffulhe et Hocquart puis s’impose dans le Prix du Jockey-Club avec Herbager (3) (Guy Chancelier, originaire du Sud-Ouest) devant Dan Cupid  et Midnight Sun, puis le Grand Prix de Saint-Cloud devant Shantung. Malheureusement, il est victime d’une fêlure du paturon en octobre suivant dans l’Arc de Triomphe gagné par Saint-Crespin. Ces quatre champions sur la piste deviendront des étalons de premier ordre.

 

Vainqueur du Prix du Jockey-Club, ici tenu par Pierre Pelat, Herbager deviendra un grand étalon en France puis aux Etats-Unis



En obstacles, un certain charolais (comme sa contemporaine, Hyères III), du nom de Loreto (pour Pierre Mercier) (maintes fois réparé par son mentor) va lui donner son Grand Steeple-Chase de Paris après ses victoires dans la Grande Course de Haies d’Auteuil cinq ans plus tôt (dans lequel il devance deux Pelat, Noël et Georges avec Riskoli et Taillefer) et dans le Prix Cambacérès à 3 ans.

 

Pierre Pelat entre son propriétaire Pierre Mercier et son cheval Loreto, gagnant du Grand Steeple-Chase de Paris



Principaux propriétaires : vainqueurs d’épreuves principales :

 

  • Pierre Mercier (également éleveur de sauteurs dans le Charolais) (Noire, ceinture et manches rouges, toque noire)

Ces couleurs sont été reprises par Jean-Marie par la suite) et son fils Jean-Marie (Président du Syndicat des Eleveurs de 1987 à 1990, expert en bois forestier et bœuf charolais, décédé en 1994). Propriétaire de Loreto, vainqueur de la Grande Course de Haies d’Auteuil et cinq ans plus tard du Grand Steeple-Chase de Paris. Pour sa part, Lumino, vainqueur du Prix des Drags 1962, sera défait d’une tête dans le Grand Steeple par un Mandarin, sans mors. Propriétaire également de Spumate, la mère de Sporeto, Spireto, Spoketo, Spomero.

  • Comte de Léseleuc de Kerouara (Jaune, manches grises, toque jaune)

Membre du Comité de la Société d’Encouragement et Président d’une grosse Société de Textiles de l’Est puis administrateur de la Compagnie d’Assurances, La Prévoyante. Après s’être imposé dans le Critérium de Maisons-Laffitte à 2 ans et le Prix Monténica à 3 ans, Présent se classe 3e des 2000 Guinées 1965 (M. Depalmas) de Niksar (né et élevé en France) et Silly Season. En obstacles en 1966, son élève Prime s’adjuge le Prix Ferdinand Dufaure dans lequel Vieux Landais (Georges) prend le second accessit.

  • Mme Jean Cochery (Verte, manches blanches, brassards verts, toque blanche)

En gagnant le Prix de l’Arc de Triomphe 1954 avec Sica Boy, elle devient la première femme à finir Tête de Liste des propriétaires en plat. Il faudra attendre l’année 1967 pour voir, au classement, une autre femme, Mme F. Dupré. Sica Boy, vainqueur du Critérium de Saint-Cloud pour les couleurs de René Pelat, est vendu à Mme Cochery durant l’hiver, son seul cheval à l’entraînement.

 

Jean-Marie Mercier, un des plus grands propriétaires de Pierre Pelat

 

  • Mme Cino Del Duca.

Herbager (Prix du Jockey-Club), Reluisante (2e Poule d’Essai), Scot (Royal-Oak, Cadran, Grand Prix de Deauville), Bewitched (après avoir gagné le Prix du Cadran, en mai, se classe second de l’Ascot Gold Cup 1956, une édition dont le podium est exclusivement français (Macip, Bewitched, Clichy). Herbager et Bewitched, seront, un temps, étalon au Haras de la Beauvoisinière (Mme A. Daubin). En obstacles, Carpaccio s’impose dans le Ferdinand Dufaure et La Barka en 1953.
 

  • Baronne Salvador de Lopez-Tarragoya, (Jaune, coutures rouges, toque noire)

Gagnante du Critérium de Maisons-Laffitte et à 3 ans du Prix Jacques Le Marois avec Djebel Traffic devant Franc Luron et Mincio. Djebel Traffic est le frère de Castel Amour à l’origine de Theia (Caro), gagnante pour les même couleurs du Critérium des Pouliches 1975 pour l’entraînement mansonnien de Raymond Touflan.

  •  Baron Thierry de Zuylen de Nyevelt (décédé en janvier dernier) (Chevronnée blanc et  rouge, manches blanches, toque écartelée blanc et rouge) :

Leandra : Prix de Malleret, de la Nonette, 2e Prix Vermeille et toujours d’actualité par ses filles Lexa et surtout Leariva, gagnante de la Budweiser International (feu la Washington D.C) et à l’origine de Santa Bamba, Prix Jean Stern, Duc d’Anjou. Perrault, son contemporain, Grand Prix de Deauville, puis vainqueur de la 2e édition de l’Arlington Million, entraîné ensuite par Charles Whittingham aux USA où il sera élu Champion Turf Horse en 1982 et terminera sa carrière au       haras (père de Percutant, Perrexa, entre autres).

Les derniers faits marquants :

  • Dernière victoire de courses principales : 1989 avec Pavolino dans le Prix Wild Monarch  monté par Jean-François Lecordier, pour Jean-Marie Mercier.
     
  • Dernières victoires de Groupe : Talego (Congress, 2e Prix Maurice Gillois, 3e Prix Ferdinand Dufaure), Zadar (Général de Saint-Didier) et Summit, un spécialiste d’Enghien pour les couleurs de son épouse : 29 sorties sur l’hippodrome de Soisy et 18 victoires dont le Grand Steeple-Chase d’Enghien 1988. Summit était un fils de la bonne Insistance (Prix de Sandringham, 2e Prix Morny pour les couleurs Zuylen). Et l’ultime : 1990 avec Spomero dans la Grande Course de Haies de Printemps, monté par Didier Mescam, également pour Jean-Marie Mercier, six mois après sa seconde place dans le Grand Prix d’Automne.

 

  • Tête de Liste des entraîneurs de plat (2e en 1954, 3ème en 1959, 5eme en 1957), il met un terme à sa carrière d’entraîneur, le 10 décembre 1991 à Evry, avec trois partants du Comte de Leseulec de Kerouara. Huit jours plus tôt, il selle son dernier partant dans un groupe, en l’occurrence, le Prix Congress avec Sykaro pour Jean-Marie Mercier. Son compteur de victoires s’est arrêté à plus de 1.450 victoires.


Certains assistants, apprenti-entraineursont passés entre les mains de René puis de Pierre, tels que Olivier Douïeb (voir ci-dessous) et Jean Lesbordes (8), mentor d’une certaine Urban Sea. Certains apprentis sont sortis de chez lui pour un futur métier de jockey ou d’entraîneur comme Jean-Louis Faucon (né en 1940), Gérard Violleau, Alain Badel, Didier Mescam….et d’autres avec un vécu, déjà, comme Georges Fréville (né en 1938, apprenti chez Robert Winkfield).

Son fils Jean-Pierre Pelat, la quatrième génération


Pierre a épousé une landaise, Ginette Larrouy en décembre 1946 (bien que née à Levallois-Perret, elle est originaire de la région de Mimizan et plus exactement de Solférino et de Labouheyre) qui lui a donné 3 enfants, 2 filles et un garçon sur qui repose la destinée du patronyme dans le monde hippique : Jean-Pierre.

 

Jean-Pierre Pelat en 1987, recevant le Prix de la Sportivité au Club des Gentleman, de la part du Président Montesquieu



Né en 1950, Jean-Pierre ne pouvait pas déroger au virus du cheval…il rentre donc dans le métier dès l’âge de 15 ans, apprenti chez François Mathet. Il débute à Fontainebleau, le 16 juillet 1965 et se classe second du Prix de Moret sur Killybegs, entraîné, non pas par François Mathet mais par son père. Le 18 août suivant, il enlève, avec la pouliche Uva, son premier succès à Deauville entraînée, non pas par François Mathet, mais par Robert Philidor. Il en sera de même lors de sa seconde victoire, enlevée à Chantilly, à la rentrée des classes, le 1er septembre. Dix-huit succès la première année pour, entre autres, les couleurs prestigieuses de S .A. Aga Khan, François Dupré, Jorge de Atucha…et même celles de Mlle Gabrielle Chanel (Coco) (Rouge, brassards blanc, toque rouge) portées par Soldo dans le Prix Prédicateur à Saint-Cloud le 10 novembre (4) ; il  devance un certain Santo Pietro qui fait et fera parler de lui sur les obstacles. Cette même année, il monte sans résultat une certaine Runaway Bride (la future mère de Blushing Groom) dans des courses à réclamer pour apprentis.

Le point d’orgue de l’année reste sa victoire dans le Grand Prix des Apprentis (Prix Maurice de Waldner) qu’il domine avec un élève de François Dupré, entraîné par F. Mathet, Yack, un poulain de 3 ans par Saint-Crespin (vainqueur de l’Arc de Herbager, voir plus haut) au Tremblay le 20 octobre (5).

Moins de 2 ans après avoir débuté, il perd sa décharge (50 victoires à l’époque) chez lui à Maisons-Laffitte sur un élève de son grand-père, René. Il a été également, au cours de cette année 1967, le partenaire de Montevidéo II, entraîné par son père, lors de sa victoire à Longchamp, puis de sa 3ème place dans le Prix d’Harcourt. Sa particularité réside dans le fait qu’il a atteint les 50 victoires uniquement en région parisienne, ce qui n’est pas très courant.

L’écurie de François Mathet regorgeant d’apprentis, Jean-Pierre, qui se retrouve sans décharge, retourne dans ses foyers, chez Papa. Le problème lié à la profession (le poids) apparaît et c’est en toute logique qu’il se tourne vers les obstacles. Il s’impose à deux reprises en 1968, tout d’abord à Auteuil le 20 novembre dans le Prix Méhariste (haies) avec Daoulas (entraîné par son père), celui-là même qui lui avait permis de vaincre dans le Prix des Roches Noires à Deauville à 2 ans. Son second succès, quatre jours plus tard dans le Prix Frascati à Auteuil avec Pardaillan, un 3 ans débutant. Une chute malencontreuse met fin à sa carrière de pilote de l’après-midi.

Profession : Entraîneur (de 1979 à 2008)

Après une assistance auprès de son père, il se reconvertit dans l’entraînement et vole de ses propres ailes en 1979. Dès la première année, il touche Pavino qui remportera le Grand Prix d’Automne. Sir Champ (Drags), Barrio Chino (Cambacérès), Deeprays (Morgex), Sykaro (Fleuret), Sans Commission (2e Ferdinand Dufaure, Finot), Dom Lorenzo, Dom Savary, Majoune (Corrida), Sawasdee (3e Noailles, Hocquart), Met Mech Nich (Prix Joubert, 3e Prix de Royaumont) sont les bons éléments d’une carrière bien remplie, abandonnée en 2008, avec plus de 1.000 victoires.

La relève viendra donc des filles :

-Nicole a épousé Olivier Douïeb, assistant de son futur beau-père, puis entraîneur à son compte à partir de 1969 (6). Il débute tant bien que mal, puis le travail finit par porter ses fruits avec une victoire dans le Prix de l’Arc de Triomphe 1980 avec Detroit (propriété de Robert Sangster), la future mère de Carnegie, vainqueur de la même épreuve phare en 1994. Au sommet de sa gloire, la maladie décide pour lui de la fin de sa carrière en 1989.

 

Olivier Douïeb, le 1e gendre de Pierre Pelat, a été emporté par la maladie à 42 ans.



-Dominique, rejoint Chantilly pour assister son futur mari, Elie Lellouche (7), qui lui aussi, est vainqueur d’un Arc, celui de Helissio (avec la 1ère victoire d’Olivier Peslier) et obtient même deux premiers accessits avec Epervier Bleu et Aquarelliste. Il compte, à ce jour, plus de 1.760 succès. Avec son épouse ou quelques associés (dont Claude Cohen), ils ont élevé autant pour le plat que pour l’obstacle, Never Forget (Prix de Malleret avec Claude Cohen), On Est Bien (étalon), Binocular (un crack anglais sur les balais), Jance, Kidder (Prix Jacques d’Indy, de Pépinvast, 3e Prix Alain du Breil), American Trilogy, Princesse Jasmine….

 

Hélissio après son succès dans le Prix de l'Arc de Triomphe 1996. De gauche à droite : Elie Lellouche, Bruno Ridoux, Enrique Sarasola et Olivier Peslier



Notes


(1) Rosier des Nuages a remporté à 3 ans une course pour apprentis à Fontainebleau, monté par la future cravache d’Or, Maxime Garcia. Lors de cette épreuve, l’un des apprentis de la course est mis à pied pour avoir, à deux reprises, saisi le tapis de selle de deux de ses concurrents ! (cela me fait penser à Piggott saisissant la cravache d’Alain Lequeux à Deauville). En outre, Alfred Johner a également été propriétaire des deux propres sœurs, Sylvia (2e Vanteaux) et Sica (mère de Sica Boy).

(2) Sica Boy (3e du Prix du Jockey-Club de Le Petit Prince, un fils de Prince Bio) s’adjuge l’Arc devant deux pouliches de 4 ans, Banassa (Grand Prix de St-Cloud, 2e Diane, 3e Vermeille) et Philante (Vermeille, 3e Oaks).

(3) La grand-mère de Herbager est la sœur de Diseuse, à l’origine de la championne Detroit.

(4) En 1966, il remportera la même épreuve avec ce même Soldo pour les mêmes couleurs. Exporté ensuite outre-manche, Soldo participera, sans succès, au Grand National de Liverpool en 1971. Elevé par la Ctesse de Chambure, il est issu d’une formidable famille classique, fils de Donica, la sœur de Djebellica, Montenica… et tant d’autres.

(5) A cette occasion, il était remis à l’apprenti vainqueur une montre en or (je tairais la marque) offerte par la SSF.

 

Gendre de Pierre Pelat, Olivier Douïeb imite son beau-père dans le Prix de l'Arc de Triomphe 1980 avec Detroit



(6) Ancien gentleman-rider, Olivier Douïeb, a débuté à Maisons-Laffitte en avril 1969 puis à Chantilly dix ans plus tard et a émigré à Newmarket début 1984 pour préparer les pensionnaires de Mahmoud Fustok (pendant 2 ans) et de certains Maktoum jusqu’en septembre 1988. De retour à Chantilly et jusqu’à son décès fin juin 1989 (à l’âge de 42 ans), il avait sous sa responsabilité une partie des effectifs de l’écurie de plat de Daniel Wildenstein.

Il a eu dans ses boxes une certaine Sanedkti, qui a enlevé 2 fois le Prix de la Forêt, le Moulin de Longchamp, a fini seconde de la July Cup, 3ème des 1000 Guinées. Il y avait également L’Attrayante (Poule d’Essai, Irish 1000 Guinées), Smuggly (Prix Saint-Alary, 2e Prix de Diane), Northjet (Jacques Le Marois, Moulin de Longchamp), Kilijaro (Moulin de Longchamp), Irish Playboy (Robert Papin), Hortensia (Opéra), Phydilla (R. Sangster),
General Holme (K.Abdullah), Marasali, Lead On Time (Maktoum), Northern Aspen (Paulson), Lovely Dancer, Meis El Reem, Noble Minstrel, Dom Racine…

Première victoire dite parisienne : Port Cros, le 19 avril 1969 à Fontainebleau pour Mme Pierre Pelat (un réclamer pour apprentis) et le 2 mai suivant à Maisons-Laffitte avec le même poulain.
Dernière victoire : Palace Dancer dans le Prix Jacques Laffitte, le 19 mai 1989 à Maisons-Laffitte pour Allen Paulson, monté par Dominique Boeuf.

 

Elie Lellouche à Ascot, déguisé en Anglais !



(7), Elie Lellouche, jockey poids léger, il a fait ses “classes” chez William Head à Chantilly, puis à la retraite de ce dernier, a rejoint les effectifs de Bernard Sécly. Il se reconvertit à 24 ans (1978) dans le métier d’entraîneur. Il obtient son premier groupe en 1985 avec la 2 ans, Kanmary (la future mère de Colonel Collins, Commander Collins, Lit de Justice) dans le Prix du Bois à Longchamp. Il est le dernier français à avoir remporté les Sussex St. avec Bigstone (1993). Westerner, quant à lui, a triomphé dans l’Ascot Gold Cup 2005.

(8) Jean Lesbordes (né dans les Landes près de Dax) stagiaire au Haras de la Beauvoisinière puis à Maisons-Laffitte chez René et Pierre, il débute, muni d’une première licence, entraîneur particulier à Niort pour le Dr Dumeau, puis à Toulouse pour Pierre Donzeau avant de s’installer, entraîneur public à Pau en 1973. Il s’exile à Chantilly en octobre 1986 avec la réussite que l’on connaît.

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