Art Sacré en vedette à Pau avec Monpilou en guest star

04/01/2017 - Anglo-Arabie
Le Prix Charles de Ginestet 2016, disputé fin décembre à Pau, également considéré comme le Grand Steeple des Anglo-Arabes du Pont-Long, a une fois de plus célébré l’un des meilleurs éléments de la race : Art Sacré, élevé par Michel Parreau-Delhote, comme son frère de Shrek. Avant la course, un proche parent d‘Art Sacré avait défilé pour le plus grand bonheur des amoureux des courses. Le retraité Monpilou était là en guest star. Voir les PHOTOS de Robert Polin. Source WWW.ANGLOCOURSE.COM

Le Prix Charles de Ginestet 2016 n'avait pas deux vainqueurs non seul Art Sacré (à droite) a remporté le course avec Kevin Nabet en selle qui embrasse son cheval. Quant au second cheval, à gauche, il s'agit du crack Monpilou aujourd'hui retraité ©Robert Polin

 

Né en 2010, élevé par Michel Parreau-Delhote à Couzeix en Haute-Vienne au nord de Limoges, Art Sacré avait été vendu à l’âge de 6 mois à Jacques Détré et Paul Couderc. L’ophtalmologue limougeaud connaissait bien ce croisement et cette famille maternelle. Quelques années auparavant, il avait lui-même élevé Monpilou, un fils de Saint des Saints comme Art Sacré. Etant éleveur sans sol, Jacques Détré avait fait élevé Monpilou chez son voisin Michel Parreau-Delhote. Né en 2007, Monpilou est considéré comme le meilleur anglo-arabe de tous les temps sur les obstacles. A 3 ans, il avait remporté le Prix Finot (Listed) ce qu’aucun anglo-arabe n’avait fait avant. Gagnant du Prix d’Indy (Gr.3) et du Prix Camille Duboscq (Listed) à 4 ans sans oublier sa victoire dans le Prix Hubert d’Aillières (Listed) à 6 ans et une 3ème place dans le Prix Alain du Breil (Gr.1), Monpilou est entré définitivement dans la légende de la race anglo-arabe.

 

Le fringant Monpilou et Thomas Beaurain en selle ©Robert Polin

Monpilou a si souvent connu les honneurs des podiums ©Robert Polin

 

 

Son programme a été contacté aux petits oignons par Guillaume Macaire. Le maitre entraineur de Royan semble rééditer l’opération avec le petit neveu de Monpilou Art Sacré.  Parti au pré-entrainement à l’âge de 2 ans, Art Sacré avait débuté sa carrière de course par une victoire en plat à Cazubon en août de ses 3 ans mais avait ensuite « bougé » après deux courses sur les obstacles. Le voilà de retour en novembre de ses 4 ans. La patience de son entourage commence à porter ses fruits puisqu’il signe deux succès consécutifs à Pau : le Grand-Prix des Pyrénées Atlantiques (Grand Steeple-Chase des 4 ans AA) ainsi que le Prix Amaury de Cazanove.

A 5 ans, il signe une nouvelle victoire de renom en passant le poteau en tête dans le Prix Xavier de Chevigny, une des meilleures courses du calendrier ouverte aux anglo-arabes disputée à Auteuil en battant Achille, Alary (un futur placé du Grand Steeple et de la Haye Jousselin) et autre Vladimir. Mais cette victoire le pénalise au poids et ses futurs engagements sont plus rares. Après un nouveau break de plusieurs mois, il rentre et se place en novembre 2016 à Bordeaux puis Auteuil. Fin prêt pour Pau, il ne laisse pas échapper le Prix Charles de Ginestet.

 

Art Sacré sur le saut de la rivière des tribunes dans le Prix Charles de Ginestet ©Robert Polin

 

Art Sacré a de qui tenir. Sa mère Sixtees (Garde Royale), déjà élevée par Michel Parreau-Delhote avait notamment remporté le Grand-Prix des Pouliches à 25% et l’Omnium des Anglo-Arabes en battant El Triunfo. Deuxième du Grand-Prix des Anglo-Arabes en 2006, Sixtees est rentrée au haras par la suite chez son éleveur. En 2010, elle donne naissance à Art Sacré puis à Shrek deux ans plus tard. Ce dernier, de la bouche de son éleveur, possédait plus de qualité qu’Art Sacré à 3 ans. La comparaison est simple puisque Shrek a gagné à cet âge le Grand-Prix des Anglo-Arabes à Longchamp. Mais à l’inverse de son petit-frère, Shrek a essentiellement couru en plat malgré deux places en deux sorties sur les obstacles de Pau. En revanche, cela ne prouve en aucun cas qu’il ne produira pas en obstacle. Au vu de son pedigree, ce fils de Full of Gold acheté par le Haras de Sorelis en septembre 2016 pour une future carrière d’étalon, a toutes les chances de sortir des très bons éléments tant en plat que sur les obstacles.

Sixtees, l’un des quatre poulinières de Michel Parreau-Delhote pour 2017, rencontrera cette année Bathyrhon qui a été choisi pour sa taille. Elle était suitée d’une femelle de Kap Rock en 2016 et d’une femelle de Martaline en 2015. Son propriétaire va conserver l’une des deux pouliches. L’ainée, nommée Shlesy, partira à l’entrainement chez Thomas Fourcy. Quant à Scipion, un fils de Sixtees et de Network âgé de 4 ans cette année, il est à l’entrainement chez Guillaume Macaire. Son entourage et ses propriétaires, la famille Papot, ont souhaité l’attendre au maximum.

 

SOURCE WWW.ANGLOCOURSE.COM

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