Tout Rouge est le grand favori du Prix Ferdinand Dufaure (Gr.1), le Grand Steeple-Chase des 4 ans du printemps. Mais alors qu'il a gagné ses deux dernières sorties, Tout Rouge échoue complètement et la victoire revient à Grand Charly, qui avait été acheté à réclamer à 3 ans par Jean-Paul Sénéchal à Jean Biraben. C'est le 3e succès de la journée pour le jockey en forme Sylvain Dehez.
La journée du Gras Savoye Grand Steeple-Chase de Paris comporte trois autres courses de groupe très importantes. Ayant réuni un vaste lot de 18 partants, dont 3 engagés par le top entraineur irlandais Willie Millins, le Prix La Barka (Gr.2) revient finalement au revenant Roi du Val, acheté en vente publique et entrainé par Jean-Paul Gallorini pour le compte de sa femme Alexandrine Berger. Willie Mullins termine tout près à la 2e place avec Thousand Stars. Tous ces chevaux vont se retrouver dans 3 semaines au départ de la Grande Course de Haies d'Auteuil.
L'édition 2011 du Gras Grand Steeple-Chase de Paris a donné lieu à une arrivée de rêve entre les 3 favoris de la course. Le vieux lion Mid Dancer, vainqueur de cette épreuve en 2007, effectue un doublé inédit avec un tel écart, sous la selle du jeune jockey Sylvain Dehez. Il prend la mesure du jeune champion Rubi Ball et de Polar Rochelais, le tenant du titre. Elevé par Gaëtan Gilles (également éleveur de Vision d'Etat), Mid Dancer apporte une 2e victoire dans ce Grand Steeple, après Line Marine, à son entraineur Christophe Aubert, et un premier succès à son propriétaire Hervé Barjot.
Etalon au Haras National de Gelos, Le Triton remporte un magnifique groupe 1 grâce à son dévoué représentant de 4 ans Grand Charly qui s'impose dans le Prix Ferdinand Dufaure à Auteuil. Caballo Raptor se place juste derrière avec Badoudal.
Les ténors ont laissé leur place aux habituels seconds couteaux. Un an après Jérôme Zuliani, c’est au tour de Sylvain Dehez de tenir le haut de l’affiche d’une journée forte en sensations : du bonheur aux inéluctables déceptions, les acteurs principaux avaient tous leur mot à dire.
Installé dans la Sarthe en 2011 après ses débuts en Normandie et un passage dans le Centre, le bai-brun Great Pretender confirme ses débuts d'étalon d'obstacle en 2010 et s'installe actuellement sur l'échiquier des pères desauteurs grâce à une notable série de vainqueurs des dernières semaines.
L’édition 2011 a réuni 3 partants avec des chevaux portants des casaques prestigieuses. Il y avait un beau panel de couleurs. C’était magnifique et Valiyr, gagnant grâce à un beau coup de rein est sûrement très bon. Mais pour quelle suite ? PALMARES COMPLET CI-DESSOUS
Le Derby d’Epsom manque au palmarès d’André Fabre, celui de Chantilly manque à Thierry Jarnet. En l’espace de 48 heures, notre chauvinisme pourrait être à son paroxysme pour ces 2 professionnels reconnus de tous.
Quadruple gagnant de Groupe, Konig Turf allie un physique élégant et puissance (1,66 m). Miler doué et tenace de 2 à 7 ans, il a couru 20 fois dont 8 victoires et 12 places. Konig Turf effectue sa 1er saison de monte en 2011 au Haras de Mirande. Recruté par Guy Chérel, ce nouvel étalon d'origine allemande fait la monte au côté d'Al Namix dans le haras appartenant à Isabelle Pacault, à Sartilly dans la Manche (50).
Jesus Lopez Castanon n’avait encore jamais gagné un classique de l’autre côté de l’Atlantique. Né en 1973 au Mexique, vainqueur de près de 2000 courses aux USA et au Canada, le petit Jésus en culotte courte (expression employée pour un mets succulent) n'est plus un perdreau de l'année. Il a donc mené son partenaire, Shackleford (Forestry) entraîné par Dale Romans, à la victoire dans le Preakness Stakes.
L'ouverture du nouvel hippodrome de Pornichet - La Baule à 500 mètres de la plus grande plage d'Europe dans la Loire-Atlantique (44) est prévu le 2 juillet 2011. Le sprint final est donc lancé pour finir à temps les travaux pharaoniques lancés depuis 2 ans. En effet, l'hippodrome de Pornichet a été entièrement reconstruit, depuis les tribunes de 2000 places (comprenant un restaurant de 350 places) dont le toit est entièrement recouvert de panneaux photovoltaïques, jusqu'aux nouvelles écuries de 130 boxes jusqu'au rond de présentation, les parkings et bien sûr les pistes en elle-même.
Vainqueur de son 1e "classique" 2 jours avant ses 18 ans, Joseph O'Brien, le fils d'Aidan, entre dans le cercle des apprentis de genie reconnus dès leur plus jeune âge et qui sont devenus des jockeys marquants dans l'histoire des courses mondiales. Par Xavier Bougon.
Le succès de King of Arnor peut paraître anecdoctique à la lecture des résultats d’une journée illuminée par la classe de Sarafina lundi à Saint-Cloud. Pourtant le fils de Monsun a apporté à son entraîneur André Fabre un 50e succès cette année, 24 heures après Prix Saint-Alary de Wavering, 8 jours après la Poule de Golden Lilac. " Dédé la malice "est toujours dans la place.
Sadler’s Wells s’est taillé la part du lion ce week-end. Le King a encore une fois frappé en restant le roi de la jungle hippique grâce à ses fils, Refuse To Bend (à Longchamp) et Galileo, (dans la verte vallée irlandaise).
Cette semaine, les étalons du parc français se sont distingués grâce à de nombreuses victoires de listed. Il est bon aussi de noter les places de groupe diverses, dans l'hexagone et le reste du monde.
La reine des courses revient aux courses pour sa toute dernière saison à l'âge de 6 ans, à l'occasion du Prix d'Ispahan 2011 à Longchamp. Vivre la course avec son plus proche entourage et écoutez les interviews des grands témoins qui explique de quelle façon Goldikova est une icône populaire : Louis Romanet, Luis Fernandez, Bertrand Bélinguier, Gérard Hernandez, Christiane Head-Maarek, Régis Barbedette, Aliette Forien, Joe Hernon, Aki Akitami, Sydney et...Johnny Turfiste !
La Reine des courses Goldikova a remporté son 13e Groupe 1 dans le Prix d'Ispahan le 22 mai 2011 à Longchamp. La pensionnaire de Freddy Head, âgée de 6 ans, est devenue une superstar, une icône. Entraineur de la star, Freddy Head témoigne de l'intérieur.
Les derniers piliers de la dynastie Pelat ont quitté le Parc...Avec le frère cadet Noël, celui dont que les jeunes générations turfistes connaissent le mieux, se conclut la saga des Pelat : un grand romain familial, historique et sociologique qui a traversé tout le 20e siècle et donc l'âge d'or des courses. Xavier Bougon met à point final à cette saga avec moult détails, secrets et anecdotes.