July Flower compense l'inexpérience par la classe dans le Prix Jacques de Vienne

 

 

Partie de la stalle numéro 7, July Flower a tout de suite été placée dans le groupe de tête par Simon Planque. Ce dernier l’a décalée du sillage de Jumper Sacré (Triple Threat) à 600 m de l’arrivée, avant de commencer à l’empoigner un peu plus loin. Isolée à l’extérieur par Mickaël Barzalona, la favorite Jésuba (Cokoriko) a fini en trombe mais trop tard, échouant d’une demi-longueur pour la victoire. Son entraîneur, Étienne d’Andigné, a dû croire longtemps au doublé, lui qui avait remporté l’édition précédente avec Irish Point (Joshua Tree) … Mais Jésuba n’a pas à rougir de sa défaite, d’autant qu’elle a dû fournir des efforts prématurés pour compenser son mauvais numéro de corde. Quatre longueurs plus loin, Jedusor (Cokoriko) a également réalisé une belle performance en s’emparant de la troisième place, devant Jet Blue (Martaline) et Jumper Sacré.

 

 

 

July Flower confirme également la grande forme de son père, Pastorius (Soldier Hollow). Proposé à 5.800 € jusqu’ici depuis son arrivée en France, l’étalon du haras de la Hêtraie officiera à 7.000 € en 2023, un tarif qui reste très accessible au vu des résultats de sa production. July Flower est sa deuxième gagnante de Gr.1 après Dalika, lauréate des Beverly D. Stakes cet été, qui a ajouté deux Grs.3 à son palmarès depuis ! Pastorius a également brillé à bon niveau en 2022 par l’intermédiaire de Riocorvo (Grand Prix de Vichy, Gr.3), Parol (Grosser Preis der Wirtschaft, Gr.3), Lord Leoso (Altano-Rennen, L.), Start Me Up (3e Prix d’Aumale, Gr.3 & 4e Prix Marcel Boussac, Gr.1), Master Bloom (3e Stockholm Cup International, Gr.3), Istoria (3e Preis der Baden-Badener Hôtellerie & Gastronomie, L.) … ainsi que sur les obstacles grâce à Zenta, lauréate du Prix Finot (L.) à Auteuil, et Boléro, troisième des Prix Cambacérès (Gr.1) et Finot.

 

 

 

Hubert Monier et Patrick Lisi, qui ont élevé July Flower en association avec Jean-Pierre Babilotte, avaient déjà eu de la réussite avec sa mère, Aurelle d’Arthel (Astarabad). Entraînée par Philippe Peltier, cette élève de Guillaume de Brondeau avait elle aussi gagné dès ses débuts en plat en fin d’année de 3 ans, au Mans. L’année suivante, Aurelle d’Arthel s’était imposée pour sa première sortie en obstacle dans le Prix Marise à Enghien. July Flower est le deuxième produit de la jument après Hello Grey (Martaline), gagnante d’une course sur le steeple de Nîmes au printemps dernier, sous l’entraînement de Mickaël Seror. Hubert Monier avait également la deuxième mère de July Flower, Olga d’Arthel (Brier Creek). Gagnante à huit reprises en obstacle, cette dernière a notamment remporté le Prix Louis Champion à Enghien. Olga d’Arthel a donné huit vainqueurs sur huit produits en âge de courir dont Enjeu d’Arthel (Saddler Maker), lauréat du Prix Fondeur (L.) à Auteuil et deuxième du Prix Robert de Clermont-Tonnerre (Gr.3), entre autres … De quoi envisager l’avenir de July Flower avec sérénité, même si son entourage ne semble pas pressé de courir en obstacle !