Sylvain Vidal : " pourquoi et comment La Cauvinière devient Montfort et Préaux"

16/08/2017 - Actualités
Suite à son divorce, Sylvain Vidal transforme le Haras de la Cauvinière en Montfort et Préaux, gagnant au passage 25 hectares de terre. Il explique ci-dessous les conditions du changement, qui finalement sont plus importantes dans le nom que dans les structures.


Sylvain Vidal (à droite), avec Mathieu Alex après la victoire de Brametot dans le Prix du Jockey-Club.

 

 

Lorsque Le Havre a débuté comme étalon en 2010, appuyé par une forte campagne promotionnelle, le nom du Haras de la Cauvinière, près d'Orbec dans le Calvados, est sorti de l'ombre pour rapidement s'imposer comme une place forte dans toute l'Europe, qui accueille aujourd'hui, en plus, Air Chief Marshal et Rajsaman. Sylvain Vidal développait alors avec son épouse le Haras de la Cauvinière, où il seront bientôt rejoint par Mathieu Alex, transfuge de Coolmore. Rapidement, le domaine d'origine de la Cauvinière sera agrandi avec l'acquisition du Haras de Montfort à la succession de M. Dauphin, où se sont installés les étalons.

 

 

" Suite au divorce, Elisabeth a récupéré les 35 hectares du Haras de la Cauvinière, qui étaient loués à ses parents, la famille Ribard, explique Sylvain Vidal Quant à moi, j'ai racheté tous mes parts des autres domaines, tout d'abord Montfort, le haras qui appartenait à M. Dauphin, un grand éleveur de trotteurs, où Sébastien Guarrato a d'ailleurs été entraineur privé pendant 10 ans. J'ai racheté également le Haras de la Touque, où sont placés les yearlings. Puis, récemment, le Haras de Préaux qui n'est distant de Montfort que de 800 m, et qui remplace la Cauvinière en tant qu'annexe de poulinage. Préaux fait 60 hectares, ce qui porte la surface de l'ensemble actuel à 200 hectares, dont je fais le tour tous les jours à vélo ! Donc aujourd'hui, Montfort est consacré aux étalons, La Touque aux yearlings et Préaux à l'élevage. J'ai conservé toute l'équipe. Pour le choix du nom, j'ai demandé leur avis aux propriétaires et nous avons procédé à un vote interne dans le personnel. Montfort et Préaux a été retenu."



Le château et le colombier du Haras de Préaux.

 

L'hommage à Jean-Louis Lucas

Personnellement, je tenais beaucoup au nom de Préaux, car monsieur Lucas y a élevé de très bons chevaux pendant de longues années. J'aimais beaucoup ce personnage qui m'a beaucoup aidé à agrandir mon haras (NDRL : Jean-Louis Lucas est décédé en septembre 2016 à l'âge de 70 ans). De plus, Preaux est magnifque, avec un beau château, un colombier classé et le village en colombage est aussi splendide. Et ça compte beaucoup pour moi."

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