Arnaud de Seyssel : "C'est un message fort d'être présents au Salon de l'Agriculture"

Durant de très (trop) nombreuses années, le monde du galop était aux abonnés absents lors du Salon de l’Agriculture. Ce grand rendez-vous annuel de la ruralité jouit d’une énorme cote de popularité, et attire chaque année plus de 600 000 visiteurs. Les courses hippiques, de par leur essence même, sont une des incarnations de la proximité avec la nature, de l’élevage à l’entraînement en passant par les écrins de verdure que sont les hippodromes. Pourquoi donc alors se priver d’un échange privilégié avec des centaines de milliers de visiteurs bienveillants et curieux d’en apprendre plus sur notre remarquable écosystème ?

 

 

   Le Salon de l'Agriculture, un évènement très populaire

 

 

Dès son élection en fin d’année dernière, Guillaume de Saint-Seine a indiqué que la proximité avec le public et la volonté de créer une nouvelle dynamique positive, inspirée des réussites en région (Pau, Craon, le Lion d’Angers, etc.) était au cœur de son projet à France Galop. Etant invité par le Président de la République à un diner d’Etat dédié à l’Emir du Qatar, Guillaume de Saint-Seine, n’a pu se rendre au Salon de l’Agriculture. Il a donc été suppléé par Arnaud de Seyssel, le Vice-Président de France Galop. A notre micro, ce dernier a insisté sur l’importance de la venue de la filière course dans sa globalité : « Nous voulions être présents, et surtout unis avec Le Trot, le PMU, l’AFASEC, l’IFCE. C’est un message fort que l’on passe aujourd’hui. Cela souligne l’ancrage des courses dans le monde de l’Agriculture. »

 

 

 

 

Il poursuit : « Nous sommes dans le monde agricole. Il existe plus de 800 centres d’entraînement, 5300 haras d’élevage avec des milliers d’hectares, 233 hippodromes à travers toute la France ». Les courses devant leur existence en grande partie aux parieurs, le Salon de l’Agriculture est une occasion magnifique d’aller à la rencontre du grand public. L’un des pires défauts de la filière course a été de se croire intouchable, que les parieurs étaient un fond inépuisable. Le temps a prouvé le contraire. De fait, il est primordial pour les courses de rafraichir leur image, et surtout de casser cette idée d’un monde fermé et inaccessible. Aller à la rencontre du grand public lors du Salon est un formidable moyen d’introduire l’univers des courses, et ainsi de présenter ses aspects positifs.

 

 
  Les courses : un formidable spectacle dans un milieu naturel

 

 

Si en « province » la population est plus facilement encline à se rendre sur les hippodromes, de par sa proximité avec la ruralité, la population ultra-urbaine de Paris l’est beaucoup moins. Des hippodromes tels Auteuil, ParisLongchamp ou Saint-Cloud sont des lieux uniques en leur genre, des bulles de verdure exceptionnelles au milieu de la capitale. Tout l’intérêt d’être présent au Salon pour insister sur cet atout exceptionnel. Arnaud de Seyssel a également insisté sur la promotion du #RaceandCare. L’un des principaux exercices des filières bovines, ovines, porcines au Salon de l’Agriculture est d’insister sur le bien-être de leurs animaux, et la bienveillance des éleveurs dans leur traitement au quotidien. Bien-sûr, un salon d’une semaine ne résout pas tout, mais c’est une action non négligeable, surtout dans notre époque actuelle, dominée par l’image et la réputation.

 

 

   Le bien-être animal,  l'un des grands enjeux de notre époque