Léonard Plommée, des courses de poneys aux pur-sang et un 1er succès à Pornichet

30/03/2024 - Actualités
Issu des courses de poneys, Léonard Plommée a signé son 1er succès en selle sur un pur-sang grâce à Dariyangel, vainqueur mercredi à Pornichet. Une victoire d’autant plus savoureuse qu’elle a été acquise sous la casaque de sa grand-mère, Sylvie Bertin, en association avec son patron, Thierry Poché ! 
Première victoire pour Léonard Plommée en selle sur Dariyangel, sur l’hippodrome de Pornichet © Fabienne Morin
 
 
Après Pierre Remoué, Léane David ou encore Jad Hondier, le circuit des courses de poneys a de nouveau été mis à l’honneur récemment par l’intermédiaire de Léonard Plommée. Le jeune homme de 16 ans s’est imposé mercredi à Pornichet avec Dariyangel (Dariyan), qui était raccourci de 2.400 m à 1.700 m dans la 1ère épreuve du programme. Un test réussi haut la main puisque le tandem a gagné de 4 longueurs, à l’issue d’une belle course d’attente ! Dariyangel défend la casaque de la grand-mère de Léonard, Sylvie Bertin. Cette dernière est associée sur le cheval avec l’entraîneur, Thierry Poché, qui n’est autre que son compagnon.
 
Léonard au côté de Sylvie Bertin et de Thierry Poché © APRH
 
 
Originaire du Mans, Léonard a commencé son apprentissage chez Thierry Poché il y a environ 2 ans. Il a débuté en compétition officielle le 1er novembre 2023 et ouvre son palmarès après de nombreuses places, lui qui avait failli triompher le mois dernier avec Flight de Juilley (Spider Flight) … déjà sur l’hippodrome de Pornichet : « Je tiens à remercier Thierry Poché qui m'a tout appris dans le milieu, et qui m'a très vite fait évoluer. C'est grâce à lui que je monte en course aujourd'hui, et je lui en suis très reconnaissant. » Léonard a voulu devenir jockey grâce à un bon cheval qui appartenait entre autres à sa grand-mère : « Il s’agit de Sormiou (Califet), lauréat notamment du Prix Paul de Moussac (Gr.3) en 2010. Il a été exporté à Hong Kong, où il a été rebaptisé Mr Bond. Sa réussite m’a vraiment inspiré pour faire ce métier. »
 
Sormiou après sa victoire dans le Prix Paul de Moussac, sous la casaque de Maurice Aubry et l’entraînement de Cédric Diard. Sylvie Bertin, qui était associée sur le cheval, avait effectué le déplacement à Chantilly © APRH
 
 
Élève à l’Afasec de Gouvieux, Léonard a également été formé à l’école des courses de poneys : « J’ai commencé à monter en course à 14 ans pendant 2 ans. J’ai monté une quinzaine de fois en plat avec 2 victoires à la clé, et j’ai terminé 3e des Championnats de France à Deauville en 2020. L’obstacle ne m’intéresse pas pour le moment, d’autant que je suis léger : je peux monter à 48 kilos. Mon souvenir le plus marquant en course de poneys, c’est ma 1ère victoire à Sillé-Le-Guillaume. Je suis parti dans les derniers et j’ai refait tout le monde dans la ligne droite, avec un poney que Cécile Madamet m’avait prêté ! ».
 
Comme beaucoup d'autres jockeys, Léonard a fait ses armes dans les courses de poneys
 
 
Bien évidemment, son vécu dans les courses de poneys est d’une aide précieuse pour Léonard dans son métier : « Ces expériences m’ont appris à tenir à cheval. Les poneys peuvent être plus compliqués à tenir que les chevaux car ils sont têtus, et il faut vraiment les diriger ! Les courses de poneys m’ont appris à être aux commandes, et à avoir de l’équilibre. » Adepte de la monte de Tony Piccone "pour sa facilité à s’adapter à n’importe quel cheval", Léonard aspire désormais à faire le plus de gagnants possibles et à perdre sa décharge … C’est tout le mal qu’on lui souhaite !
 
Léonard lors d’une course Afasec à ParisLongchamp, en octobre 2022 © APRH 

Voir aussi...