Prix de l'Abbaye de Longchamp : la France bien décidée à dominer les étrangers

On le sait, le sprint n’est pas la discipline où les Français excellent le plus. Depuis 1979, les chevaux tricolores ne se sont adjugé que quatre éditions de l’épreuve phare de la discipline en France, le Prix de l’Abbaye de Longchamp. Cependant, cette année, la France semble très bien armée pour tenter de damer le pion aux visiteurs. Même s’ils ne représentent que quatre des dix-neuf chevaux au départ, les chevaux locaux (à l’exception de Megarry) figurent parmi les plus en vue chez les bookmakers.

 

 

 

Lauréate de la dernière préparatoire, le Prix du Petit Couvert (Gr.3), Monteille a démontré qu’elle avait passé un cap cet été. Elle devançait ce jour-là sa cadette Rayevka. Âgée de 3 ans, cette représentante de Francis-Henri Graffard (dernier Français vainqueur de cette course avec Wooded en 2020) s’est notamment classée 3e de la Commonwealth Cup (Gr.1) à Royal Ascot, avant d’échouer dans le Prix Maurice de Gheest. Elle a cependant tiré la stalle numéro 19, ce qui ne va pas lui simplifier la tâche. Henri-François Devin tente le pari de présenter son 2 ans Afjan face aux chevaux d’âge. Il tentera d’imiter Sigy et The Platinum Queen, les deux seuls juveniles à avoir réussi cet exploit dans l’histoire moderne de la course.

 

 

 

 

L’actuelle favorite ne nous vient pas d’Angleterre mais d’Australie. Lauréate cette année des Nunthorpe Stakes (Gr.1) à York, Asfoora, une jument de 7 ans vient de conclure seulement septième des Flying Five Stakes, une épreuve qui fait souvent la part belle aux outsiders. Bien qu’habituée aux terrains rapides dans son pays d’origine, elle a déjà prouvé qu’en Europe elle pouvait se sortir des pistes souples. Habitués à batailler dans les plus belles épreuves pour sprinters outre-Manche, Frost At Dawn et Night Raider tenteront de décrocher leur tout premier Gr.1. Ce sera également le cas du bolide polonais Ponntos, ou de l’ancienne protégée de Manon Scandella-Lacaille, Mgheera.