La chronique facebook : " Ce si secret Lope de Vega "

20/07/2013 - Chef de race
Allison Nicolleau, alias " And They're off !" sur Facebook, un nom provenant de la fameuse expression des commentateurs américains, publie une nouvelle chronique qui revient sur un champion d'André Fabre qui sera bien vite oublié, injustement : Lope de Vega.

Source : Facebook. Une gorge raclée, une quinte de toux et ils s’extasient. C'est qu'ils n'auront guère mieux de sonore ! Alors c'en est devenu un but. Une consécration. La manifestation de confiance d'un homme de jouvence. Mais encore faut-il avoir les bonnes questions. Car André Fabre est la connaissance. Des décennies de galopades monstrueuses, de talents secrets dissimulés dans la brume. Mi-homme, mi-cheval. Tellement loin de l'humain, de son côté libre exploité avec stupidité. Mais si proche des chevaux. Si proche du Pur-sang. Ce sang libre. Fier. Direct. Maîtrisé. Peut-être que la meilleure manière d'amadouer un centaure n'est pas de lui fabriquer des cornes pour pouvoir les tirer, mais d'écouter avec respect ses quelques ébrouements. Et d'accepter le talent. La symbiose des élèves et du maître. Ou plutôt, celle de l'élève et de ses professeurs. On n'a jamais demandé à un cheval de parler, on se contente de ses amples foulées révélatrices. Mais un homme sans parole, ah ça non ! C'est un sacrilège !

 

Lope de Vega est désormais étalon en Irlande, à Ballylinch Stud.



Parmi l'infinité de poulains s'étant exprimés sous son regard, et sous le notre, il y eu il y a peu Lope de Vega.
Large poulain à la carrure athlétique et à la gueule boxée, il ne restera pas dans le panthéon des grands et ne sera, je le pense, plus qu'un souvenir dans les décennies à venir. Ce n'est pas qu'il fut mauvais, bien au contraire. Mais il fut tellement inconstant. Il n'avait pas cette flamme éternelle qui l'aurait rendu intemporel. Lire la suite...

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