Orfevre, le joyau de la couronne

19/09/2013 - Chef de race
  Au 19e siècle, il fallait des semaines, voire des mois, pour rejoindre l’autre bout de la planète. Et pourtant, cela n’a pas empêché la descendance de la lointaine aïeule d’Orfèvre, Beeswing, véritable idole du nord de l’Angleterre grâce à ses 51 victoires (!) de voyager à travers les décennies d’Est en Ouest et d’Ouest en Est.
Orfevre avec Christophe Soumillon après son succès dans le Prix Foy, pris en photo par tous les japonais présents, et cela n'est pas une caricature ! (photos APRH)
 
 
Avec une certaine aisance, le bijou japonais a gardé son titre dans le Prix Foy, ce qui fait de lui l’un des favoris dans trois semaines de la plus grande course au monde. C’est le terme adéquat puisque les origines du partenaire de Christophe Soumillon sont internationales. Son aïeule était anglaise, sa descendance a pris racine en Amérique du Nord et du Sud pour revenir sur le Vieux Continent et enfin s’établir au pays du Soleil Levant.
 
L’histoire de son pedigree commence en 1833 avec la naissance de Beeswing qui fût l’un des chevaux britanniques les plus célèbres de l'histoire. Sa carrière a été longue, courant jusqu’à l’âge de 9 ans sous la coupe de James Watson. Sa carrière au haras sera plus courte mais tout aussi glorieuse. A ce jour, nombre de ses descendants sont classiques.
 
Petite pouliche un peu délicate, Beeswing a été élevée par William Orde Jr, un ancien député, qui avait hérité, de son frère aîné, d’une propriété à Nunnykirk, à l’ouest de Morpeth tout près de Newcastle (Northumberland). Elle débute à 2 ans non placée à Newcastle dans les Tyros St. puis s’impose à Doncaster dans les Champagne St. devant les mâles et dans les Richmond St. A 3 ans, elle enlève la Cup et le St-Leger de Newcastle avant d’être battu par ElisLord Bentinck) dans le St-Leger de Doncaster. Elle terminera à la 4e place de la Doncaster Cup remportée par Touchstone (au Marquis de Westminster), un futur étalon qu’elle retrouvera plus tard au haras. Elle avait été également devancée par Venison, le 3e du Derby d’Epsom (de Bay Middleton et Gladiator).

7 victoires consécutives dans la Preston Gold Cup !
 
Beeswing aura couru toutes les bonnes épreuves de son époque avec comme principal partenaire John Cartwright. Son entourage met fin à sa carrière sur la piste après avoir participé à 64 courses dont 6 fois (de 1837 à 1842) la Doncaster Cup qu’elle remportera à 4 reprises, la dernière venant après un succès (à 9 ans) dans la Gold Cup d’Ascot de bout en bout malgré le peu de cadeau que ses adversaires lui ont fait.
 
 
La légendaire Beeswing, championne anglaise du 19e siècle titualire de 51 victoires, est à l'origine d'Orfèvre.
 
 
Invaincue en 1839 après 11 succès, elle devra se contenter de 11 victoires et 2 secondes places l’année suivante. Au total, elle a remporté 51 victoires et se classera 8 fois seconde. A notre connaissance, seule Kincsem, en Europe de l’Est, a fait mieux dans le dernier quart du siècle dernier avec 54 victoires de 2 à 5 ans. Elle fait partie du livre des records avec 6 succès dans la Newcastle Gold Cup (dont 4 fois consécutives dont celle de 1842 à 9 ans). Son père, Dr Syntax, avait fait encore mieux avec 7 succès consécutifs dans la Preston Gold Cup (de 1815 à 1821). Il figure aux côtés d’Al Capone et Franc Picard et même Redpath (à Waregem).
 
Un pub nommé en son honneur...et aussi un village débaptisé en Ecosse !
 
A l’issue de sa dernière victoire (Doncaster Cup), elle prend la direction du haras après avoir été saluée comme étant la plus grande jument en Grande-Bretagne. De retour à Nunnykirk, la ville lui rend hommage en baptisant un pub en son honneur. Un village écossais du nom de Lochend a même été débaptisé.
 
Notes :
 
Beeswing était entraînée par l’écossais James Watson (1813-1891), basée à Belleisle Stables à Richmond. Son père, Francis (1783-1854) a débuté sa vie professionnelle en étant gardien de phare sur Inner Fam Islands au large de la côte de Northumbrian. Les Watson entraînaient pour la branche anglaise de la famille Rothschild.
 
James était le père de James Cooper Watson (1862-1929) qui a débarqué un jour de 1894 à Chantilly. Le baron Edouard de Rothschild lui propose de prendre la succession de Frank (ou Fred) Lynham au poste d’entraineur. Sans Souci II, Le Roi Soleil, vainqueurs du Grand Prix de Paris, Alcantara II (Jockey Club)…c’est lui.
 
Sa mère (née Jane Cooper) et ses 4 sœurs arrivent à Chantilly pour l’aider, très peu de temps après son installation. C’est ainsi que deux d’entres elles (Mary et Fanny) épouseront deux membres de la famille Cunnington (George et Elijah).
Pour l’anecdote et pour situer, James Cooper avait plusieurs frères dont John (Jack) qui deviendra le père de Geoff, l’entraineur du baron Guy de Rothschild.
 
Beeswing, mère de 2 vainqueurs classiques
 
Si sa carrière au haras aura été relativement courte (8 foals dont 2 morts jeunes), elle aura quand même donné naissance à 2 vainqueurs classiques :
 
  • Né en 1846, le premier de ses 5 foals par Touchstone (l’un des étalons les plus influents à l’époque), nommé Nunnykirk (le village où il est né), porte les couleurs d’Anthony Nichol (qu’il avait acheté yearling) pour qui il remportera les 2000 Guinées, entraîné par John Scott et monté par Frank Butler (australien de naissance). Non placé dans le Derby d’Epsom, celui du pensionnaire de Lord Eglinton, The Flying Dutchman (Bay Middleton), il devra s’incliner de nouveau dans le St Leger terminant aux basques du Derby-winner. Nunnykirk sera envoyé en France en 1851 où il intéressera des propriétaires tels que le Comte Frédéric de Lagrange, le Prince Marc de Beauvau, Henry Delamarre...
     
  • En 1848, naîtra Newminster (toujours par Touchstone) qui vengera sa mère en remportant le St Leger pour Anthony Nicol qui l’avait aussi acheté yearling. Installé comme étalon à Tickhill Castle (Doncaster) puis à Rawcliffe Stud (York), il sera sacré 2 fois tête de liste des pères de vainqueurs en 1858 et 1863 après avoir engendré 4 vainqueurs classiques dont Hermit (7 fois tête de liste en GB).
     
  • Entre Nunnykirk et Newminster, naît Bonnie Bee (Galanthus) qui, à l’inverse de ses frères, ne fera pas de merveilles sur la piste. Sa descendance se distinguera néanmoins en Amérique du Sud (Chili et Argentine.
     
  • Née en 1850, Honeydew (Touchstone) s’imposera dans le North Derby à Newcastle. Sa descendance, elle aussi, va parcourir la planète : elle est à l’origine de vainqueurs classiques aux USA (Preakness S. 1910, Hollywood Oaks 1988), en Autriche, en Hongrie, en Scandinavie, (Derby danois et suédois), en Irlande (Oaks 1917), en Egypte, en France avec Marly (Grand Critérium et Prix Morny 1892 pour Edmond Blanc), Sir John (GP de Deauville), Crisa (Prix Vermeille 1935 pour Léon Volterra) et même Motley (Prix Eugène Adam 1987 pour N.B. Hunt).
     
  • Avant de décéder en 1854 à 21 ans, Beeswing avait donné naissance à Honeysuckle (Touchstone) en 1851. Cette dernière remporte les Park Hill St. et prendra la 3e place des 1000 Guinées. Elle donnera naissance à Woodbine en 1860. Les descendants de cette Woodbine resteront en majorité sur les Iles britanniques jusqu’au début du siècle dernier époque à laquelle James Robert Keene importera, yearling, Royal Rose aux USA (Castleton Farm dans le Kentucky). Elle deviendra la mère de Cherokee Rose (1910)

 

James Robert Keene a été l'un des premiers grands propriétaires éleveurs des Etats-Unis. Il a fait du Kentucky un grand centre d'élevage, de Lexington un QG des courses avec un organisme de vente qui s'appelle Keene...Land !

 
Notes :
 
John Scott, l’entraineur à Malton (Yorkshire) de Nunnykirk et Newminster, était également celui des élèves de Lord Derby. Il fait encore partie du Top 10 des entraîneurs vainqueurs de classiques (40 de 1827 à 1863) : 2000 Guinées (7), 1000 Guinées (4), Oaks (8), Derby (5), St Leger (16). Il a été le premier entraîneur anglais à réaliser la triple couronne (1853) avec West Australian, propriété de John Bowes, monté par Frank Butler. Vendu au Duc de Morny, il a été stationné au Haras de Viroflay avant d’être acheté en 1862 par les Haras Nationaux et de fonctionner au Haras du Pin.
 
James-Robert Keene est né à Londres en 1838 puis émigrera vers les USA à 14 ans. Il a été vice-président du Jockey Club américain. Il a remporté à 6 reprises les Belmont St. avec, entre autres, Spendrift, Peter Pan, Sweep. Il est le premier propriétaire américain à remporter le Derby d'Epsom (associé avec Pierre Lorillard IV) avec Iroquois en 1881 et la même année le Grand Prix de Paris avec Foxhall (du nom de son fils), venu en France à défaut d'avoir été engagé tout jeune dans les classiques anglais et qui gagnera la Gold Cup d'Ascot l'année suivante. Milliardaire à la bourse, puis ruiné, puis de nouveau milliardaire associé à JP Morgan et William Rockfeller, il avait exporté les chevaux américains précités en Angleterre mais importera aussi des dizaines de juments anglaises aux Etats-Unis dans les années 1890, dont la fameuse Royale Rose.
 
Avant son décès en 1913, il avait vendu son effectif lors d’une vente de dispersion. Cherokee Rose, âgée de 2 ans, est achetée par Brookdale Farm (Harry Payne Whitney). Son haras, Castleton Farm, existe toujours sous le nom de Castleton Lyons, propriété d’un irlandais, Tony Ryan, le milliardaire de Ryanair.
 
Cherokee Rose, une américano-anglaise

Issue donc d’une mère anglaise, Cherokee Rose est née aux USA en 1910 de Peter Pan (lauréat des Belmont St. pour James Keene) et a donné naissance à deux filles remarquables :
 
  • La première, Rosie O’Grady (1915, élevée par Harry Payne Whitney), championne de sa génération à 2 ans aux USA, est à l’origine des Green Forest, Ruffian Majestic Light, High Voltage, Pine Bluff, Fusaichi Pegasus…, Orfevre

  • La seconde, Rowes Bud (1917), n’est pas en reste puisqu’elle est à l’origine de noms prestigieux tels que Storm Cat, What a Treat, Be My Guest, Golden Fleece, Jaipur, Royal Academy, Cockney Rebel, Frozen Fire, Flamingo Road…
Notes :

La pouliche Rowes Bud a été ainsi nommée en l’honneur de l’entraîneur, James Rowe Sr (un peu comme Frankel). Son nom fait immédiatement penser à Rosebud, le mot mythique du film Citizen Kane, qui sera pourtant postérieur. Après la mort de Harry Payne Whitney en 1930, Rowes Bud a été vendue 2 fois : à William Samuel Threlkeld et au neveu de Joseph E. Widener (éleveur au Haras du Mesnil), George Dunton Widener Jr qui a le malheur de perdre son père et son frère dans le naufrage du Titanic.
 
Son arrière grand-mère, une américano-japonaise
 
Rosie O’Grady est donc à l’origine d’Orfevre, mais pour faire court passons directement aux décennies les plus proches. La 3e mère de notre nippon, Grandma Stevens, née aux en 1977 de Lt Stevens (apparenté à Sadler’s Wells, Nureyev…) chez David C. Parrish III (Indian Creek Farm), était plutôt une pouliche de réclamer. A l’issue d’une victoire dans cette catégorie, Taylor Made Farm (son propriétaire ou agent) décide de la vendre à Keeneland en janvier 1982, pleine d’un sombre inconnu (je parle pour moi) Nalees Man (né en 1968 de Gallant Man, petit-fils du français, Bois Roussel). L’acheteur n’est autre qu’un haras du Kentucky, Fontainebleau Farm (l’antenne américaine de Zenya Yoshida, à l’époque), qui débourse $ 50.000.
 
Mais qu’est ce que la famille Yoshida a pu trouver en cette jument. La réponse, il fallait la trouver à la 3e génération. Coastal Trade, sa grand-mère, n’était autre que la demi-sœur de la crack High Voltage (1952 Ambiorix), championne de sa génération, gagnante de l’équivalent aujourd’hui de 10 Gr.1 : Matron S., Selima S., C.C.A. Oaks, Acorn S…. et future mère de Bold Commander et grand-mère du champion sur le gazon, Majestic Light.
 
Père de Orfèvre par remplacement de Deep Impact qui n'arriverait pas à remplir la mère, Stay Gold a été un champion international, notamment lauréat du Hong Kong Vase 2001 avec Yutaka Take lors d'une grande journée pour le Japon qui remportait également la Cup avec Agnes Digital et le sprint avec Eishon Preston.
 
 
Exportée au Japon, elle donnera naissance à 4 vainqueurs mais aucun caractère gras. Une de ses filles, Electro Art (Northern Taste, un étalon Yoshida), gagnante de 4 courses, est également mère de 4 vainqueurs dont Oriental Art (née en 1997 de Mejiro McQueen). Lauréate de 3 des ses sorties à 3 et 4 ans, elle sera saillie pour la première fois à 6 ans par Stay Gold, un fils du chef de race japonais, quoique né aux USA, Sunday Silence (le Northern Dancer nippon, décédé en 2002 à 16 ans) et d’une mère par le français Dictus, vainqueur du Prix Jacques Le Marois 1971 (pour l’entraînement de Robert de Mony-Pajol).
 
Propre frère du champion Dream Journey
 
  • Le premier foal à naître s’appellera Dream Journey, leader des poulains de sa génération à 2 ans (Futurity S. Gr.1 JPN) et sacré «Best Older Horse» à 5 ans (2009), année durant laquelle il remporte les deux Arcs nippons, celui de l’été, le Takarazuka Kinen (fin juin à Hanshin) et celui de l’hiver (fin décembre à Nakayama) l’Arima Kinen devant l’idole de tout un pays, Buena Vista (petite-fille de Sunday Silence).Portant les couleurs de la famille Yoshida, il officie comme étalon à Shadai Farm après une carrière de 2 à 7 ans, conclue par 9 victoires. 
  • Les 3 produits suivants vont s’imposer sans pour autant avoir le droit aux caractères gras. Ils sont issus de Dance In The Park, de Kurofune et Neo Universe. Ce dernier, par Sunday Silence, est aussi le père de Victoire Pisa, lequel avait ému le monde entier à l’issue de sa victoire dans le Dubai World Cup 2011.
     
  • Vient l’année 2008 avec la naissance d’Orfèvre qui décrochera trois titres honorifiques au Japon : «Horse of The Year», «Best Older Horse» ainsi que le «Best 3 year-old colt» pour sa triple couronne : Tokyo Yushun (Derby), Satsuki Sho (2000 Guinées) et Kikuka Sho (St Leger). A cela, il faut ajouter, comme son frère, le Takarazuka Kinen, l’Arima Kinen et une seconde place dans la Japan Cup 2012 devancé par sa compagne de couleurs, la Deep Impact, Gentildonna (Triple Couronne des pouliches et titre de meilleur cheval de l’année). En France, tout le monde connaît son palmarès, second du Prix de l’Arc de Triomphe l’an passé (à une encolure de Solemia) et deux victoires dans le Prix Foy.
     
  • Le produit 2009, Mathura, pouliche par Deep Impact, n’a pas su vaincre. Elle serait rentrée au haras.
     
  • En 2010, naît un propre frère des deux cracks, Lien de Famille. Il compte 2 victoires dont le Wakagoma S. (labellisé Listed).
     
  • Un mâle nous est né en 2012, toujours issu des services de Stay Gold.
 
Notes
 
La Japan Cup 2012 a vu un triplé des élèves de Sunday Racing Co Ltd (Gentildonna, Orfèvre, Rulership) et même une cinquième place. Solemia y avait terminé non placée. Il faut ajouter que Gentildonna est la première pouliche de 3 ans à remporter l’épreuve depuis sa création en 1981.
 
Sunday Racing Co Ltd, qui a été créée en 2000, est l’entité de la famille Yoshida (Teruya, dit «Terry», Haruya et Katsumi). Les poulinières sont basées à Shadai Farm (Teruya), Northern Farm (Katsumi) et Oiwake Farm (Haruya).
Teruya est le petit-fils de Zenuske (décédé en 1946) qui avait légué son savoir et sa passion à trois de ses fils dont Zenya. Ce dernier avait fondé Shadai Farm en 1955. Pour info, rappelons que Teruya est aussi co-propriétaire de Danedream.
 
Oriental Art est la fille de Mejiro McQueen, un petit-fils de la française Cheryl, gagnante de la première édition du Prix de l’Opéra pour déjà un japonais, Toyokichi Kitano, une pensionnaire de Freddy Palmer qui s’était fait une spécialité, celle d’accueillir les élèves du pays du Soleil Levant.
 
Electro Art est une fille de Northern Taste (Northern Dancer) qui s’était imposé dans le Prix de la Forêt pour Zenya Yoshida et l’entraînement de John Cunnington Sr. Il avait été devancé dans le Prix du Moulin de Longchamp que par Mount Hagen. Elevé par Windfields Farm, Northern Taste avait été payé $ 100.000 en 1972 à Keeneland par Teruya Yoshida, manager à l’époque de de Fontainebleau Farm. Sa carrière au haras est auréolée de 11 titres consécutifs de pères de vainqueurs. Dans le pedigree d’Orfevre, il figure dans l’ascendance paternelle à la 4e génération et dans l’ascendance maternelle à la 3e génération.
 
Stay Gold avait couru jusqu’à l’âge de 7 ans (2001), l’année de ses victoires dans la Hong-Kong Vase (Gr.1) et de la Dubai Sheema Classic (Gr.2), montés par Yutaka Take qui, à deux reprises, devançait Frankie Dettori (Ekraar et Fantastic Light). Rappelons que Stay Gold est aussi le père de Nakayama Festa, second du Prix de l’Arc de Triomphe 2010 (à une tête de Workforce). Stay Gold était entraîné par le père de Yasutoshi Ikee, Yasuo qui avait entraîné également Deep Impact et Mejiro McQueen.
 
En 2007, il était prévu d’amener Oriental Art à la saillie de Deep Impact. Mais après trois «services» infructueux, il est décidé de retourner à Stay Gold (le père, rappelons-le de Dream Journey). C’est la raison pour laquelle Orfevre est né si tard (14 mai) (C&E N°321). 
 
En guise de conclusion et pour leur sportivité, souhaitons à nos amis japonais d’avoir un meilleur sort que l’an passé.

 

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