Les pères de gagnants de l'Arc depuis 50 ans: français, étrangers, ou morts ?!

En effet, il fallait remonter à l'édition 1998 pour retrouver Linamix, alors au sommet de son art depuis le Haras du Val Henry qui appartenait à l'époque à Jean-Luc Lagardère, dans l'Orne. Un nouveau bon en arrière est nécessaire pour revenir à Akiyda, sous la casaque d'un jeune Aga Khan, fille de Labus que le jeune Prince Karim avait acquis parmi le vaste achat global de l'effectif de Marcel Boussac, et qui officiait encore. Entre temps, Pampabird n'a pas pu profiter du succès de Subotica puisqu'il était mort, de même que Luthier lors de la victoire de Sagace en 1984.

Avant King's Best avec Worforce, Linamix était le dernier étalon du parc français à remporter
le Prix de l'Arc de Triomphe de son vivant, en 1998 avec son fils Sagamix

Les années 70 avaient été sanctionnées par un zéro pointé pour les étalons "Fr". Au contraire, les années 60 avaient été fastes, avec 5 succès, qui auraient pu être 6 si Prince Chevalier n'était pas mort un an seulement avant la victoire de son fils Soltikoff. Entre 1960 et 1967, Djefou, Le Haar, Dan Cupid, Worden et Fine Top ont pu, comme King's Best aujourd'hui, offrir leur services aux éleveurs français avec comme carte de visite la qualité de père de gagnant d'Arc. Mais tout cela, c'était avant le drame bien entendu, ainsi le dirait notre Président Sarkozy: Mai 68 !