Disparition de Sumitas à 24 ans : un destin inachevé

08/07/2020 - Zoom Etalon
Il fut l'un des premiers étalons au Haras de Saint-Fray chez Catherine Savare... Sumitas s'est éteint paisiblement à l'âge de 24 ans. Le fils de Lomitas, malgré une petite production, propose des statistiques de premier plan, et est à l'origine des biens connus Demain dès l'Aube et Prince Sumitas. 

Sumitas, ici au salon des étalons du Lion d'Angers en 2016, s'est éteint à 24 ans 

 

Sumitas, à 24 ans, s'est éteint paisiblement la semaine dernière au Haras de Saint-Fray, où il vivait une retraite heureuse depuis sa fin de carrière d'étalon en 2018, suite à des soucis de fertilité. Catherine Savare était très attaché au fils de Lomitas, qui était si gentil qu'il vivait dehors la plupart du temps. A l'aube de sa retraite, le grand cheval avait été utilisé par de grands éleveurs comme Bernard Le Gentil et Benoit Gabeur, et ce grâce à de belles statistiques affichées par sa production. 

Plus de 50% de ses produits partants sont gagnants et plus de 77% d’entre eux sont dans l’argent. Ses meilleurs produits ont pour nom Prince Sumitas, un placé de Gr.2 qui comptait 5 victoires en 2019 mais aussi le placé de Listed à Auteuil en 2017 "Demain dès l’ Aube" encore gagnant du Prix Souviens Toi à Auteuil en 2018 avant d’être vendu pour l’Irlande et Sucaille lauréate du prix Alain Grimaux à Auteuil.

 

Prince Sumitas (APRH)

 

Né en 1996 en Allemagne et élevé par Gestüt Fährhof, Sumitas est un fils de Lomitas petit-neveu de Surumu (père de mère de Monsun). Avec Daramsar, il fut l’un des deux premiers étalons PS du Haras de Saint-Fray. Sur la piste, Sumitas fut le meilleur poulain de sa génération à 2 et 3 ans Outre-Rhin après ses succès dans le Preis des Winterfavoriten (Gr.3) puis dans les 2000 Guinées (Gr.2). Placé au plus haut niveau à 8 reprises et notamment dauphin de Dubai Millenium dans les Prince Of Wales’s Stakes à Royal Ascot en 2000, Sumitas défendait la casaque du Baron von Ullman et l’entraînement de Peter Schiergen jusqu’à sa vente à Gary Tanaka. 

 

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