Zelzal, l'étalon marquant de la vente d'octobre Arqana

24/10/2025 - Zoom Etalon
Proposé à 10.000 € la saillie au Haras de Bouquetot, Zelzal réussi l'exploit aussi rare que paradoxal, pour le plat en France, de garder sa cote commerciale sur les rings après avoir démontré son talent de reproducteur. Ainsi, lors de 2 premières parties de la vente de yearlings d'octobre Arqana, le fils de Sea The Stars affiche un bilan spectaculaire de 100% de vendus pour 14 présentés avec une moyenne de 54.643 €.

 

Alors qu'il aura fallu attendre jusqu'au lot 210 pour voir son 1e produit sur le ring de la vente d'octobre, Zelzal a démarré très fort directement avec son top price vendu 170.000 € à Frédérico Barberini. Certes, ce poulain présenté par The Channel Consignment (Alban Chevalier du Fau) avait un pédigrée maternel en béton, en tant que frère de Lesstalk in Paris, Grey Man et Dastarhon, mais la suite a confirmé ce premier effet. D'ailleurs, un autre poulain a atteint 100.000 €, un frère de Venencia présenté par le Haras de Grandcamp, et acheté par Dermot Farrington.

 

 
Le lot 210, fils de Zelzal vendu 170.000 €

 

En effet, au terme du 4e jour de la vente, et donc des 2 premières parties, le 14e produit du catalogue s'est vendu pour la somme de 65.000 €, acheté par Ludovic Gadbin. D'ailleurs, on note que plusieurs de ses produits ont été acquis directement par des enraineurs, ce qui est toujours bon signe, avec Jérôme Reynier, Alicja Karkosa, Laua Vandska, Henri-François Devin, Florent Monnier, Ludovic Gadbin mais aussi Miguel Blancpain, bientôt installé à Deauville.

Il s'agit là de chiffres tout à fait remarquables, d'autant plus obtenus dans une période de marché très tendu. Il est beaucoup reproché désormais aux détenteurs d'étalons les plus chers en Europe d'être justement devenus tellement chers que les prix de vente, dans de nombreux cas, ne couvrent même plus les coûts de production. A l'inverse, Zelzal est particulièrement bon marché pour un cheval capable de faire vendre ainsi ses yearlings. Il est proposé à 10.000 €, ce qui lui confère un coefficient multiplicateur de 5,4 et surtout des risques raisonnés à l'investissement. Notons aussi que s'il est lui-même petit (1,59m), ses produits ne manquent pas de taille. 

 

 

Pour susciter un tel intérêt, alors que sa 1e génération a 6 ans, ce vainqueur du Prix Jean Prat (Gr.1) chez Jean-Claude Rouget produit des gagnants en grand nombre, y compris des black-type (Short Final, Dolce Zel, Ouraika, Zakharova, Gurzuf, Tawang, Bellano, Perle Rouge, Knock on, Zelda). Et personne, atour du ring de Deauville, ne lui reproche qu'il lui manque pour l'instant un champion.

Cette production de yearlings produit d'une génération riche, puisqu'il avait sailli 107 juments en 2023. Il avait fait beaucoup plus l'année précédente avec 189 juments saillies en 2022, d'où les nombreux 2 ans qui s'expriment cette année, dont Kenzel et Zambezi, placées de Listed. Zelzal n'a couvert que 34 juments ce printemps 2025. Nul doute qu'il sera beaucoup plus sollicité l'année prochaine. Aujourd'hui, il faut donc partie avec Sea The Moon est un des fils de Sea The Stars qui ont réussi au haras, alors que beaucoup ont déjà connu l'échec.

 

 

 

On en parle dans l'article

Voir aussi...