ELEVAGE HARDY PHILIPPE

Philippe Hardy est installé en Mayenne sur 80 hectares à Saint-Denis d’Anjou. Il monte sa première entreprise à 25 ans dans le négoce du bois, puis entame en 2010 sa reconversion dans l'élevage bovins de race salers et dans les chevaux de courses. Ses élèves sont pur sang mais surtout AQPS.

Philippe Hardy a baigné dans l'univers du cheval dès son plus jeune âge. Ses premières émotions sur les champs de courses remontent à cette enfance. Il faut dire que son père, Michel, a été entraineur, et que son oncle, Jean Hardy, est éleveur. Michel Hardy a notamment entrainé Uto, Conquérant III, Arin Arin, et élevé un certain Otage Du Perche auteur, entre autres, du doublé en 1986 Grand Steeple Chase de Paris et Px de Lahaye-Jousselin, fait assez rare pour un cheval de province à cette époque. Citons enfin Matea Lambern, l’un des surdoués du Cross dans l’Ouest des années 1980, double vainqueur du Grand Cross de Craon en 1987 et 1989 élevé par Jean Hardy.

Le grand crack de la famille est Pineau de Ré, gagnant du Grand National d'Aintree, et dont la souche est toujours vivante chez Philippe Hardy. A St Denis d'Anjou, il s'occupe de 8 poulinières, la plupart étant AQPS. C'est Marion Bouttier, responsable du Haras des Hautes Mottes de Renaud Baguenault de Puchesse, qui s'occupe des poulinages. Renaud et Philippe sont amis et ont d'ailleurs un cheval en association chez Artus de Boisbrunet, Hello des Mottes.

Généralement vendeur de sa production Outre-Manche, Philippe Hardy y a vu briller notamment Vent d'Automne, engagé dans les Gr.1 au festival de Cheltenham 2020. On peut aussi parler de Elf de Re (2e de Gr.2 en Angleterre), Brook, ou encore Gjoumi, gagnante en débutant chez Adrien Fouassier avant d'être exportée et de faire sa rentrée dans un Gr.3 par une bonne 4e place ! Philippe Hardy commence à exploiter les femelles chez le jeune entraîneur de Senonnes, comme Gin Tonic Hana, placée trois fois en trois courses.