Actes de cruauté sur les équidés : recommandations de la gendarmerie

 Bonsoir à tous,
Je pense que vous êtes tous informés d'un phénomène macabre           dont les équidés sont les premières victimes.
Même si notre région est à ce jour épargnée, le phénomène se           rapproche dangereusement, avec un nouveau cas qui vient d'être           découvert dans le 79.
Nous n'avons toujours pas réussi à comprendre le motif de ces           sévices, ni à en arrêter les auteurs.
De fait, je vous invite à être particulièrement vigilant sur           les chevaux au pré. 
Les pâtures isolées semblent les plus exposées, les auteurs ne           se sont pas encore risqués sur des structures fixes.
Effectuez des passages réguliers, si possible à des heures           variables et aussi surtout à la tombée de la nuit. Prévenez le           voisinage proche pour qu'ils complètent votre action de           prévention.
L'objectif est de dissuader les auteurs et de recueillir             le maximum de renseignements si vous réussissez à les           déceler (plaque d’immatriculation, type de véhicule,           descriptions physiques).
L'installation de dispositifs de vidéo surveillance (difficile           en pré), ou plutôt de caméras de chasse à prise de vue           automatique peut être une solution sur vos terrains privés.
Vos brigades locales de Gendarmerie restent vos principaux           interlocuteurs, n'hésitez pas à communiquer tout ce qui vous           semble suspect.
Je vous laisse ci-dessous un récapitulatif du phénomène.
En PJ, je vous transmets une infographie de vigilance           concernant ce phénomène.
Je vous demande de diffuser le plus           largement cet appel à la vigilance à l'ensemble des           propriétaires d'équidés de votre entourage. 
https://www.ifce.fr/ifce/actes-de-cruaute-recommandations-gendarmerie-nationale/
Source lessor.org - https://lessor.org/a-la-une/la-gendarmerie-enquete-sur-des-mutilations-et-meurtres-dequides/             
Les faits ne sont pas nouveaux, mais           leur nombre a décuplé ces derniers mois.           Oreilles coupées, yeux et organes génitaux prélevés, gorge           tranchée… une série noire de mutilations et de             meurtres touche des chevaux, des           poneys ou encore des ânes           en France. Face à la multiplication d’actes de             cruautés, les gendarmes mènent l’enquête.
Non pas une, mais plusieurs enquêtes           en réalité, car pour le moment, les investigations restent au           niveau des unités territoriales. La direction générale de la           Gendarmerie reste néanmoins attentive au phénomène. Bien           qu’ils ne soient pas encore saisis officiellement, des           services nationaux suivent en effet de près les différentes           affaires. Notamment l’Office central de lutte contre les           atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp) et le           Service central de renseignement criminel de la Gendarmerie (SCRCGN). Ils           interviennent en appui des unités et tentent de relier les           faits entre eux. En recoupant et en analysant les faits, ils           s’intéressent ainsi aux modes opératoires utilisés, cherchant           à relever des similitudes.
La cellule Demeter,           visant à suivre et prévenir les atteintes au monde agricole,           est aussi impactée. Grâce à son partenariat avec les           organisations comme la FNSEA, elle alerte son réseau et des           informations peuvent lui parvenir. Des actions de prévention           sont aussi menées, notamment pour les professionnels du           secteur équin. La cellule s’appuie pour cela sur les référents           sûretés de la Gendarmerie, basés en région. Cela passe, par           exemple, par l’établissement de diagnostic et la sécurisation           des élevages ou des centres équestres.
Des mutilations partout en France
Il semble en effet que les équidés           soient la cible principale de ces exactions. Une des dernières           en date, la découverte ce mardi 18 août par son propriétaire           d’un cheval égorgé à Plouzélambre, dans les Côtes d’Armor, et           d’un autre, mutilé au niveau des oreilles près de Lannion.           Sans qu’il soit possible de relier avec certitude les faits           entre eux, ces derniers sont loin d’être isolés. Les faits se           multiplient un peu partout sur le territoire. Loire, Moselle,           Vendée, Yvelines, Aisne, Somme, Seine-Maritime,           Seine-et-Marne, Saône-et-Loire, Jura, Allier, Lot,           Puy-de-Dôme, Oise… au total, une quinzaine de faits           enregistrés ces derniers mois. Dans de nombreux départements,           les gendarmes ont appelé à la vigilance en allant à la           rencontre des propriétaires et en diffusant des messages sur           les réseaux sociaux.
Superstition, rites sataniques,           sectaires ou religieux, actes d’un déséquilibré, rivalités ou           vengeances locales, gang de tueurs, défis lancés sur internet           ou les réseaux sociaux… Toutes les pistes sont pour le moment           explorées. D’autant que des points similaires jettent le           trouble et interrogent. Dans la majorité des cas, les équidés           retrouvés morts ont l’oreille droite sectionnée. Les faits se           déroulent généralement de nuit, à l’écart des zones habitées           mais sur des terrains facile d’accès. Quant au profil des           victimes, il semble très flou. On retrouve parmi elles des           adultes comme des jeunes, des mâles comme des femelles… Outre           le fait que les animaux “choisis” soient plutôt sociables, il           n’y a pas de profil type.
D’autres pays semblent également           touchés. C’est le cas en Europe, notamment en Allemagne et en           Belgique, mais également de l’autre côté de l’Atlantique, aux           États-Unis.
Les gendarmes de l’Oclaesp ont d’ailleurs pris contacts avec           leurs homologues.
Dans un communiqué diffusé ce           mercredi 19 août, la Fédération française d’équitation (FFE)           annonce qu’elle se porte partie civile aux côtés de tous les           propriétaires qui ont porté et porteront plainte. Elle entend           ainsi “combattre ces actes de barbarie et compléter             l’aide qu’elle apporte déjà [à] la Gendarmerie nationale”.
“On ne peut être qu’horrifié devant ces actes de cruauté qui se multiplient. Notre détermination à lutter contre toute forme de maltraitance envers les équidés est totale et nous souhaitons, en lien avec la Ligue française de protection du cheval, mobiliser l’ensemble des acteurs de la Filière cheval en France. J’en appelle à la vigilance de tous pour mettre fin au plus vite à ces atrocités.” – Serge Lecomte, président de la FFE
La           3e fédération sportive de France incite également les           personnes concernées ou disposant d’informations sur ces           affaires à s’adresser aux services de Gendarmerie ou de           Police.
Prenez soin de vos compagnons à sabots.
Bien cordialement.


 
		
