Emeric Guetin, un français major de promo au National Stud
Les 26 élèves de la promotion du 1er semestre 2021 au National Stud ©National Stud
La passion pour les courses d’Emeric Guetin est née quand sa mère a repris un élevage de 5 poulinières à vocation obstacle en 2014 en Saône-et-Loire. Emeric commence alors à étudier les croisements, les étalons. Mais aussi à suivre davantage les résultats des courses, ainsi que l’actualité de la filière dans sa globalité. Quand il a commencé ses études d’ingénieur agronome à l’École de Purpan à Toulouse, il a découvert que ce diplôme pouvait lui ouvrir les portes d’emplois dans la filière des courses. Avec comme modèle Arthur Sers, ancien élève de l’école, qui a été directeur de l’hippodrome de Toulouse, avant d’être aujourd’hui le directeur technique d’Arqana. Durant ce cursus scolaire, Emeric a fait un stage de 3 mois au sein du prestigieux haras irlandais Ballylinch Stud. « Le stage s’est très bien passé, je me suis senti à l’aise dans ce milieu, ça m’a vraiment donné l’envie de travailler dans cette filière » nous confie Emeric.
Emeric lors de son stage en Irlande chez Ballylinch Stud
Lors de sa 4e année d’école d’ingénieur, Emeric devait réaliser un échange de 6 mois en Irlande. Échange qui a été annulé au dernier moment à cause de la pandémie. « C’est alors qu’en novembre 2020, j’ai vu l’article sur France Sire, présentant la formation du National Stud. Après des discussions avec mon école, cette formation de 6 mois a pu être comptabilisée comme un stage, et intégrée au diplôme d’ingénieur ». Dès lors, deux mois plus tard, Emeric posa ses bagages à Newmarket.
La formation du National Stud s’articule de la manière suivante, en plus de cours théoriques, les élèves sont immergés dans la vie quotidienne du haras. « Le haras est divisé en plusieurs compartiments, qui sont dirigés par un manager. Par équipe de 3 ou 4, nous passons deux semaines sur chaque compartiment du haras. ». De plus, les élèves sont considérés comme une partie intégrante du Haras, et peuvent être amenés à avoir une certaine responsabilité. « Au fil du temps, quand un manager voyait qu’il pouvait avoir confiance en nous, il nous laissait les renes ». Un des nombreux avantages de cette formation est le fait de se tenir à Newmarket, le cœur des courses anglaises. « On allait le matin plusieurs fois par semaine rencontrer et échanger avec des entraîneurs. On a également visité les plus grands élevages, comme Dallam Hall Stud (Godolphin) ou Banstead Manor (Juddmonte) ».
De plus, le soir, 3 fois par semaine, des conférences sont proposées aux 26 étudiants. « Cela va des pratiques vétérinaires, au marketing des étalons, c’est vraiment très complet ». En parallèle, des évaluations régulières ont lieu, ainsi que des projets de groupes, avant de terminer le cursus par un examen final. Examen pour lequel Emeric obtenu la meilleure note de sa promotion.
Emeric avec deux autres élèves du National Stud: Daniel Sarkar et Vinzenz Schiergen (fils de l'entraîneur Peter)
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Actuellement en dernière année d’école d’ingénieur, Emeric souhaite désormais réaliser un stage de fin d’étude chez Arqana. Une fois diplômé, Emeric souhaite partir à l’étranger pour continuer à se former, à apprendre. « Je vais déposer ma candidature pour le Godolphin Flying Start ». Avant d’ajouter : « J’aimerais également pouvoir travailler dans une écurie de course, c’est une facette du milieu que je connais peu encore ». Ces futures expériences vont lui permettre de choisir la branche dans lequel il sera le plus à l’aise. Avec un but à terme, devenir un élément moteur de la filière des courses internationales.
