Royal Dragon offre l'apéritif maison

01/03/2010 - Zoom Etalon
Avec son nom de restaurant chinois débordant de couleurs et de plats par centaines au menu, Royal Dragon ne mégote pas sur les efforts de présentation pour réussir son arrivée en France. Il a servi son double apéritif maison sur la Côte d'Azur.

 

Il avait déjà eu des gagnants en France, notamment en juin 2009 à Longchamp, mais à l'époque on n'y avait guère prêté attention. Désormais qu'il a été importé d'Allemagne par Jean-Marc Godefroy au Haras de Pelmer dans le Maine-et-Loire, les sorties des filles et fils de Royal Dragon concernent beaucoup plus les éleveurs régionaux. Il avait 2 produits envoyés par les entraîneurs allemands pour le meeting de Cagnes/Mer. Les 2 ont couru...et les 2 ont gagné! Après la victoire de Waringham le 17 février, c'était au tour 10 jours plus tard d'Arriba Arriba (Speedy Gonzalez ?!). C'est dire si on a le choix des plats exotiques, entre le Tex Mex et les nems de Royal Dragon.

 

Royal Dragon

 


Une famille de stars américaines…et japonaises

Avec ces 2 tournées offertes sur le riviera, Royal Dragon se montre aux clients potentiels sous son meilleur jour avant de leur présenter le menu du printemps. C'est un fils direct du chef de race Danehill. Issu d'une grande souche américaine (Chris Evert, Chief's Crown, Winning Colors) qui s'est aussi illustrée en France (Etoile Montante) et au Japon (Tap Dance City, Deep Sky), Royal Dragon est né aux Etats-Unis mais a fait toute sa carrière en Allemagne. Il y a été durablement le meilleur miler de sa génération, vainqueur notamment de la Poule d'Essai locale (Gr.2). Malheureusement pour lui, le programme allemand ne comporte pas de Gr.1 sur 1600 m.

Installé au Haras en 2003, Royal Dragon a eu plusieurs gagnants de listed Outre-Rhin, même un gagnant de Gr.3 en Russie. Car il faut savoir que l'Allemagne exporte beaucoup en Europe de l'Est jusqu'en Russie. Ce pays n'est pas le 1e exportateur mondial pour rien...

 


Jean-Marc Godefroy prend du canard laqué

Jean-Marc Godefroy a eu de la chance avec lui depuis qu'il l'a déniché en Allemagne, où les choses hippiques vont si mal que, derrière l'élite protégée par quelques fortunes immenses, la classe moyenne supérieure version équine est vouée à la paupérisation. On peut donc y trouver quelques perles à tarif abordable. Cela explique le grand nombre d'importation venu d'Allemagne, que les chevaux soit des germains de souche, ou pas du tout comme Royal Dragon.

Mi-novembre, Royal Dragon a eu une gagnante de listed aux Etats-Unis avec une pouliche nommée Dextera, exportée d'Allemagne depuis peu. Ce n'est tout de même pas un mince exploit. Dans la foulée, il a fait parler de lui aux ventes de décembre à Deauville, avec la propre soeur aînée de Dextera, nommée Dragon Days, placée de listed et présentée pleine de Big Shuffle, vendue pour la belle somme de 42.000 €. Désormais, au Haras de Pelmer, le dimanche midi, c'est canard laqué pour tout le monde.

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