Cokoriko gagne d'emblée avec son 1er partant en obstacle

05/03/2018 - Zoom Etalon
 Déjà vainqueur, contre toute attente, avec sa 1ère génération de 2 ans en 2017, Cokoriko s'impose d'emblée avec son 1er partant en obstacle, Polirico, dans le Prix d'Essai des Poulains à Compiègne.


Cokoriko

Impossible...de mieux faire ! Etalon typé à 100% obstacle, Cokoriko vient de décrocher la 1ère course de haies pour les 3 ans de l'an 2018 à Compiègne, dans le Prix d'Essai des Poulains avec Polirico, qui était forcément son tout 1er partant dans la discipline. Il termine dead-heat avec Rebellio, un fils de Cokney Rebel appartenant à la famille Papot.

Unique fils de Robin des Champs à faire la monte dans le monde, frère de Ceasar's Palace, neveu de Choeur du Nord et vainqueur de Listed à Auteuil devant Milord Thomas, Cokoriko avait été acquis par le tout jeune Haras de Cercy pour y démarrer sa carrière d'étalon en 2014. Déjà lauréat de plusieurs premiers prix dans les Concours de Modèles et Allures, Cokoriko avait surpris l'assemblée en ayant déjà une gagnante en plat à 2 ans à Salon-de-Provence, Lisa de Vassy qui a d'ailleurs répété à Cagnes. Le voilà qui ouvre son palmarès sur les obstacles dès sa 1ère tentative. Lui qui avait déjà sailli 124 juments en 2017, alors que ses premiers produits n'avaient que 2 ans, il pourra sans doute viser le Rocco d'Or de l'obstacle cette année, détenu actuellement par son voisin de boxe à Cercy, Coastal Path avec 165 juments saillies l'an dernier.

 


Polirico, casaque Détré, sera affiché 1er dead-heat avec Rebellio, casaque Papot.

 

Entraîné par François Nicolle et monté par Thomas Guéguen, Polirico a été élevé dans la Nièvre par Thierry Cyprès. Il porte la casaque de Jacques Détré, tout comme sa mère, Polimère, gagnante de 2 courses plates chez Eric Libaud mais tombée lors de son unique tentative sur les haies, et aussi l'ultime sortie de sa carrière. Cette Polimère est très bien née, puisque petite-fille par Poliglote de Kadance Ville, gagnante de Gr.3 dans le Prix André Babouin pour Serge Boucheron.

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