Aurélie Fernandes-Thireau s'installe à son compte au Haras de la Perdrière

05/01/2018 - Focus Elevage
Le 25 décembre dernier, cela faisait exactement 5 ans qu’Aurélie Fernandes-Thireau était installée à la Perdrière en Mayenne, en tant qu’employée de Jean-Claude Laissis. Depuis le 1er janvier, cette jeune femme travaille pour son compte. Le haras s’est ouvert à une clientèle extérieure. Portrait.
Aurélie Fernandes-Thireau au Haras de la Perdrière
 
Aurélie Fernandes-Thireau est attirée par les chevaux de courses depuis sa plus tendre enfance. A sa majorité, elle décide de franchir le pas et s’achète sa première jument, une trotteuse. Passionnée par toutes les disciplines, elle rencontre Sophie Rousselle et Jean-Claude Werlé et monte chez eux à l’entraînement au Haras de la Barbottière. En parallèle, Aurélie, toujours avide de travail, finance ses cours d’équitation en étant au service du club. Tour à tour cavalière d’entraînement, garçon de voyage, Aurélie devient responsable d’élevage de Jean-Claude Laissis au Haras de la Perdrière. Une nouvelle vie commence 5 ans après puisqu’elle se lance à son compte pour gérer elle-même et à elle seule la Perdrière depuis le 1er janvier 2018.
 
Basé à Azé en Mayenne non loin de Château-Gontier, le Haras de la Perdrière est une ancienne ferme bovine étendue sur 30 hectares. D’abord privé, le haras s’est ouvert peu à peu à la clientèle extérieure. Pour la prochaine saison de monte et de poulinages, Aurélie va accueillir de nombreuses juments, aussi bien PS et AQPS que trotteuses, qui viendront à la saillie aux Haras du Lion et d’Avireau (Franck Leblanc) après avoir passé un accord avec ces derniers. Toutes les prestations d’élevage et de repos sont proposées sur place (voir les tarifs) et Aurélie travaille en collaboration avec les cliniques vétérinaires de Meslay-du-Maine et de Craon.
 
Ce jeune élevage a connu ses premiers succès sur les pistes en 2017. Les premiers produits de l’élevage sont nés en 2013. C’est le cas de Le Baron d’Or (né un an plus tard), gagnant pour sa deuxième sortie en 2017 au Lion d’Angers pour l’entraînement de Jean-Michel Lefebvre. D’autres ont été achetés puis élevés sur place comme Zogh Gravelle. Elevé par Guillaume Cousin, ce fils de Le Fou a gagné deux courses en 2017 pour Jerry Planque dont la dernière à Chantilly. La production est certes limitée mais recherchée puisque chaque année, des acheteurs français mais aussi anglo-irlandais se succèdent dans les prés du Haras de la Perdrière pour acheter les poulains à l’amiable. Pour faciliter la tâche, le mari d’Aurélie est professeur d’anglais.
 
Si la grande majorité de juments stationnées à la Perdrière appartiennent à des éleveurs, Aurélie quant à elle compte deux jeunes juments en pleine propriété. L’une d’entre elle est la sœur de Mon Môme, gagnant du Grand National de Liverpool (Gr.3) en 2009, de Listed et 3 e de la Gold Cup de Cheltenham (Gr.1) pour Venetia Williams. Elle est pleine pour la première fois de Puit d’Or, l’étalon de Jean-Claude Laissis, son ancien employeur.
 
Aurélie Fernandes-Thireau avec Puit d'Or

On en parle dans l'article

Voir aussi...