Posilox, les diamants sont éternels

01/04/2019 - Actualités
C'était la première de la saison hier au Lion D'Angers ! L'après-midi ensoleillée a attiré beaucoup de monde, et a vu le retour en grâce d'un champion local, Posilox. Du haut de ses 13 ans, et après un an et demi d'absence, le pensionnaire de William Menuet a renoué avec le succès sur l'hippodrome de tous ses exploits. Double vainqueur de l'Anjou Loire Challenge, Posilox a posé les premiers jalons d'un triplé inédit dans l'histoire de la célèbre course...

Posilox, toujours aussi beau du haut de ses 13 ans !

 

Boudée par le PMU, la première de l'année au Lion d'Angers avait de quoi faire palir les belles joutes parisiennes. Sous un beau soleil, l'hippodrome était rempli pour assister aux premières joutes printanières, un bel avant goût de ce qui nous attend le 30 mai pour l'Anjou Loire Challenge. Dans le prix Maurice Foucher, c'est un des anciens du circuit qui faisait son grand retour sur les terres de ses plus beaux exploits. Absent depuis décembre 2017, le vieux serviteur Posilox s'élançait sous la selle de son fidèle Romain Julliot. Le guerrier de 13 ans n'a pas failli à sa réputation, et a montré aux "jeunes" qui était le patron. Son jockey a laissé explosé sa joie après le poteau, félicité par ses collègues qui savent à quel point le cheval compte pour lui.

Posilox, c'est un peu comme l'enfant de ses éleveurs/propriétaires, Christine et Michel Darchy. Né en 2006, il est l'antithèse des glorieux croisements. Son père Loxias fut un étalon assez obscur, ne donnant naissance qu'à une cinquantaine de produits. Quant à sa mère, Positronique, elle n'a pas couru, et n'a produit à ce jour qu'un seul cheval gagnant, notre brave Posilox. Son 4 ans par Youmzain, Urbok, est entraîné par William Menuet également. Positronique est une fille de Pigeon Voyageur, un pensionnaire d'André Fabre, gagnant de Gr.1 en Italie, qui courait avec un licol tellement il était compliqué...Il n'a donné naissance qu'à peu de produits lui aussi, et a fini par faire la monte au Maroc, pas vraiment glorieux...

 

Christine Darchy, éleveur/propriétaire de Posilox, après sa victoire en 2017 dans l'Anjou Loire Challenge.

 

Posilox n'était donc pas programmé pour devenir ce qu'il est. Sa carrière commence en décembre 2009 à Fontainebleau par une 4ème place, à seulement une longueur de Marasonnien, un cheval qui a gagné Gr.1 en Irlande en 2012...Tel un bon vin, Posilox ne fait que se bonifier avec l'âge. Il gagnera sa première course à 4 ans sur le steeple de Landivisiau. Il lui faudra attendre ses 6 ans pour ouvrir son palmarès dans la discipline qu'il ne quittera plus, le cross. Il rejoint peu à peu les meilleurs de la spécialité, se classant deuxième du Grand Cross de Craon, et gagnant très régulièrement. C'est en 2014 qu'il s'offre son premier Anjou Loire Challenge, arrachant des larmes de joie à Christine Darchy, qui le connaît depuis ses premiers pas. Avant de reconquérir son titre en 2017, le vieux briscard aura été absent près de deux ans entre mai 2015 et avril 2017. C'est à peu près la même absence qu'il a effacé hier, après une saison 2018 vide à cause de quelques problèmes de santé. Après une balnéothérapie, puis une remise en forme aux Ecuries de Frehel chez Aurelien Dincuff et Jennifer Bouyou, son entourage n'a jamais cessé de croire en un retour en grâce. Plus beau que jamais, le cheval tentera désormais de réaliser un triplé inédit dans l'Anjou Loire Challenge 2019. Si Imposant, Nuit Rochelaise et Chriseti ont réussi la passe de deux, trois cela paraît une montagne infranchissable. Mais si il y en a un qui peut le faire c'est Posilox. 

 

William Menuet a fait un beau triplé ce dimanche. Espérons qu'il aura autant le sourire qu'en 2017 le 30 mai prochain...

Revivez l'Anjou Loire Challenge 2017 en caméra embarquée avec Posilox !

 

 Ce dimanche était décidément une belle journée pour William Menuet. Lui qui n'avait pas encore ouvert le compteur de victoires en 2019, en a signé 3 en l'espace de quelques heures ! Ces pensionnaires Lady Horse et Mareskia Talisker ont aussi gagné à Blain, une journée de rêve pour l'entraîneur installé à Chemazé tout près du Lion. William est toujours resté quelqu'un de discret, qui n'en croyait pas ses yeux après la victoire en 2014 de Posilox. Désormais, il peut regarder les 7300 m du Lion d'Angers droit dans les yeux, en rêvant de marquer l'histoire à jamais...Rendez-vous le 30 mai. 

 

Le guerrier Posilox vous donne rendez-vous le 30 mai pour entrer dans l'histoire...

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