Pornichet, un hippodrome dynamique se modernise et lance sa saison d'été

Avec ses 29 réunions de courses annuelles, l’hippodrome de Pornichet est l’hippodrome le plus actif de l’Ouest. Avec sa piste en sable fibrée, il est un rendez-vous quasi-incontournable pour les galopeurs lors de la période hivernale. A l’année, ce sont quelques 40 000 visiteurs qui viennent garnir les tribunes de l’hippodrome de la Côte d’Amour. Entre ses deux périodes de très forte activité, à savoir l’hiver et l’été, la société des courses autour de son président Michel Bouvier et son responsable technique Jacques Rajalu en ont profité pour modifier le rond de présentation. Fini le sable rose et place à un tout nouveau revêtement de type EPDM, un sol amortissant offrant plus de confort et de sécurité pour hommes et chevaux. 
 

 

 

 

Toujours très appliqué à faire découvrir et à vulgariser un maximum le monde des courses, l’hippodrome de Pornichet va installer un nouveau « parcours client », à savoir des panneaux informatifs au niveau des endroits stratégiques pour expliquer aux novices la fonction des différents lieux clés. Tanguy Letort parti à Nantes, c’est désormais Clothilde Henault qui est en charge de la communication et du marketing. Cette dernière a mis les bouchées doubles pour pouvoir offrir un maximum d’animations durant les réunions de courses estivales. Ainsi, le public se verra proposer de nombreuses journées à thème pour petits et grand comme une nocturne Race and Care avec démonstration de polo et de saut d’obstacle, une semi-nocturne dégustation de bières locales, une soirée jazz, une soirée country, une journée des enfants. Bref de quoi passer un bon moment !

 

 Soleil et DJ à Pornichet ! 

 

Seule ombre au tableau pour nous férus de galop, il y aura uniquement des réunions de trot. Pour cause France Galop ayant décidé que durant la période hivernale, seuls les pistes PSF devaient être utilisées, les réunions estivales se retrouvent désormais décalées en hiver pour densifier le programme entre octobre et février. Et ce au plus grand regret du président de la société des courses de Pornichet Michel Bouvier, pourtant originaire du monde du trot, qui regrette le manque de variété du spectacle proposé sur les pistes. Voici qui nous ramène à l’éternel tiraillement entre rentabilité et visibilité du monde des courses.  

 

 

Le chiffre d’affaire du PMU est le moteur indispensable de notre écosystème, certes, mais on sait que la moyenne d’âge du parieur tend à devenir de plus en plus élevée, il est donc nécessaire d’intéresser un public plus jeune à s’intéresser à notre sport. Or Pornichet de par son emplacement exceptionnel, (la population aux alentours atteignant plus d’un million de touristes durant la période estiva ndlr.) attire de nombreuses familles en vacances, soit autant de public important à capter. Combien de socioprofessionnels parmi nos connaissances ont attrapé le virus des courses et du cheval en se rendant jeune avec leurs parents sur les champs de courses ! Attention à ne pas tuer le terreau des futurs parieurs, propriétaires et même socio-professionnels en privilégiant une rentabilité à court-terme.