Lettre virulente des entraineurs du Grand Ouest à France Galop

05/05/2020 - Actualités
De nombreux entraineurs du Grand Ouest ont formé un collectif et envoyé une lettre commune à France Galop le lundi 4 mai au soir, en réaction au nouveau programme de course qui élimine 183 courses PMH, dont tous les cross, ce qui revient à les priver de tout ou partie de leur moyen de subsistance. Ils n'y vont pas de main morte. Les 50 entraineurs d'origine ont été rejoints par d'autres depuis hier soir.

" Monsieur le Président, 

Nous vous prions de trouver en PJ le courrier de notre collectif d’entraîneurs auquel nous vous demandons de répondre pour le 8 mai au plus tard. 

Faute de réponse satisfaisante nous communiquerons le dossier au ministère de l’Agriculture et celui des Finances.

Recevez Monsieur le Président nos salutations distinguées. 

Le collectif d’entraîneurs du Grand Ouest

NOTE : Parmi les 50 entraineurs, on trouve des noms connus dans l'élite nationale qui courent aussi dans toute la France en premium, en obstacle mais aussi en plat comme Joël Boisnard, Patrice Quinton, Grégoire Leenders, Philippe Chemin et Christophe Herpin, Yannick Fertillet, Pierre Fertillet, Serge Foucher, Pascal Journiac, Bertrand Lefebvre, Christophe Lotoux, Philippe Peltier, Laurent Viel, Guy Denuault etc... 

Le lundi 4 mai, des membres du Conseil du Galop Fédération Ouest (mais pas le Président Pasquiou cité plus haut), ont aussi publié le communiqué ci-dessous :

" Conformément au calendrier des courses diffusé par France-Galop le mercredi 25 avril dernier, beaucoup de Présidents bretons se posent des questions.

En effet, pourquoi avoir écarté les hippodromes de 2ème et 3ème catégorie de ce calendrier ......

Sur bon nombre de ces sociétés de courses, les pistes et les infrastructures permettaient d'organiser des courses à huit clos sans aucun problème majeur.

Depuis de nombreuses années, ces sociétés ont fait de gros efforts, tant sur le plan financier que sur la disponibilité de leurs bénévoles, dans le but d'améliorer la sécurité ainsi que la qualité d'acceuil des professionnels et du public. Devons-nous continuer dans ce sens ?

Membres du Conseil du Galop.

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