L'ex-jockey Glen Braem remporte sa 1ère course en tant qu'entraîneur à Fontainebleau
09/03/2023 - Actualités
Installé entraîneur à Senonnes depuis l’été dernier, Glen Braem a sellé son 1er gagnant à Fontainebleau mercredi ! Il s’agit de Coolméen Royal, qui a rejoint les boxes du jeune Belge il y a 2 mois.
Coolméen Royal file au poteau dans le Prix de Samoreau, sous la selle de Théo Bachelot © APRH
Mercredi après-midi, le 4 ans Coolméen Royal (Invincible Spirit) s’est imposé dans un bon style à l’occasion du Prix de Samoreau, un handicap disputé sur 1.100 m à Fontainebleau. Associé à Théo Bachelot, le représentant de Willy Van Der Auwera s’est détaché aisément dans la phase finale pour l’emporter d’une longueur trois quarts, offrant un 1er succès à son entraîneur Glen Braem. Ce dernier a récupéré le cheval il y a 2 mois : « Son ancien entraîneur, François Monfort, m’a contacté pour savoir si ça m’intéressait de le prendre en location. Comme je n’ai pas encore ma casaque, j’ai proposé Coolméen Royal à l’un de mes propriétaires, et c’est comme ça qu’il a rejoint mes boxes. »
Glen Braem (à gauche) félicite Coolméen Royal après cette victoire, la 1ère de sa jeune carrière d’entraîneur © APRH
Coolméen Royal avait déjà très bien couru pour son nouvel entourage il y a une semaine, lors de sa 2e place sur la P.S.F. de Chantilly : « C’est un cheval qui n’est pas facile à monter le matin, mais il s’était bien comporté la dernière fois et j’étais assez confiant ce coup-ci. Ce n’est que du bonheur ! Coolméen Royal avait été essayé sur des distances plus longues, mais c’est un vrai sprinter. Il avait d’ailleurs déjà gagné l’année dernière sur 1.000 m, lorsqu’il était entraîné en Angleterre par David O’Meara. Je tiens à remercier mon équipe pour son travail, ainsi que mes propriétaires et ma famille pour leur soutien ! »
À l’entraînement à Senonnes
Installé entraîneur depuis l’été dernier, Glen Braem a élu domicile à Senonnes : « Je loue des boxes dans l’ancienne écurie de Claude Rouget, qui a été rachetée par Philippe et Céline Lefèvre. J’aime bien le centre d’entraînement de Senonnes, les pistes sont assez polyvalentes. D’un point de vue géographique, c’est également un bon choix. Les prix de pension que l'on peut soumettre à Senonnes ne sont pas les mêmes qu’à Chantilly par exemple et je trouve ça important, en tant que jeune entraîneur, de pouvoir proposer des tarifs attractifs aux propriétaires. J’ai 8 chevaux à l’entraînement en ce moment, et j’espère en avoir 30 ou 40 dans quelques années. »
Glen Braem et son père Léo © APRH
Fils de l’ancien entraîneur Léo Braem, qui a cessé son activité en 2018, Glen Braem a monté en course pendant près de 20 ans : « J’ai gagné ma 1ère course dès mes débuts en compétition en Belgique pour mon père, en avril 2001. J’ai eu la chance de monter beaucoup de gagnants pour lui. C’était chouette d’avoir sa confiance, car ce n’est pas toujours évident de travailler en famille : cela représente pas mal de pression ! Mon père m’a aussi fait monter en France, en Allemagne et même en Angleterre. Grâce à lui, j’ai pu faire une belle carrière. Au total, j’ai remporté 312 courses. »
Glen Braem lors d’une victoire avec Forbidden City à Chantilly, pour l’entraînement de Stéphane Cérulis © APRH
Arrivé en France en 2015, Glen Braem a travaillé chez Carina Fey, puis chez Alessandro Botti, mais un grave accident l’a tenu longtemps éloigné des pistes : « En décembre 2016, un cheval que je montais à Deauville a trébuché, emmenant deux concurrents dans sa chute. J’ai subi entre autres une fracture de l’épaule, et j’ai dû attendre 1 an et 8 mois avant de remonter en course. J’ai repris le travail chez Ludovic Rovisse, puis j’ai été chez Stéphane Cérulis et enfin chez André Fabre, mon dernier patron. Suite à une chute à l’entraînement en fin d’année 2020, j’ai été déclaré inapte et je n’avais plus le droit de monter à cheval. Je ne pensais pas m’installer entraîneur aussi tôt, mais cet accident a précipité les choses. Je ne me voyais pas faire autre chose, c’est ma passion ! »
