King Edward ouvre son palmarès d'étalon à Lyon-Parilly

04/05/2025 - Zoom Etalon
Jeune étalon d'obstacle, installé au Haras des Rouges Terres en Normandie, King Edward a ouvert son palmarès d'étalon avec Nil d'Aunou, pouliche de 3 ans, qui s'est imposée sur les haies de Lyon-Parilly sous la casaque de son propriétaire Louis Baudron.


King Edward au Haras des Rouges Terres.

 

Né d'une grande famille de fabriquants d'étalons, puisque petit-fils de Jean-Pierre Dubois qui a organisé le marché du parc de reproducteurs franco américains au trot, Louis Baudron a décidé de se construire son propre étalon en obstacle... en partant de loin. En effet, l'homme de cheval accompli, entraineur dans toutes les disciplines mais aussi et presque surtout éleveur dans l'âme, a donné naissance à King Edward en commençant par acquérir sa mère Kotkari. Cette fille de Ballingarry provient en effet de la fameuse souche des "K" du Haras des Coudraies, qui a fait la fortune sportive du Comte Pierre de Montesson.

 


Nil d'Aunou s'impose sur les haies de Lyon-Parilly.

 

Kotkari a été rachetée par ce dernier, à 4 ans en février 2013, pour 55.000 €, alors qu'elle était encore inédite. Mais Louis Baudron l'a fait rentrer dans son escarcelle, l'a entrainée lui-même pour gagner à Enghien en haies puis en steeple au Haras du Pin. Elle est devenue poulinière mais, malheureusement, n'a eu qu'un seul et unique produit, le fameux King Edward, par le crack étalon Martaline. Elle été resaillie l'année suivante par le même étalon, mais sa carrière de poulinière s'est arrêtée là.

King Edward a été confiée à Arnaud Chaillé-Chaillé, tout d'abord sous la casaque de NBB Racing (Nicolas Bertran de Balanda) avant de revenir sous la bannière de son éleveur. Dauphin de Falstaff en débutant dans le Prix d'Essai des Poulains, King Edward a accumulé les places à 3 ans, puis et a décroché son bâton de maréchal pour sa rentrée à 4 ans dans le Prix Duc d'Anjou (Gr.3).

 


King Edward à Auteuil.

 

King Edward a débuté sa carrière d'étalon en Anjou pendant 2 ans, au Haras de la Courlais, avant de prendre place chez son propriétaire éleveur au Haras des Rouges Terres. Nil d'Aunon a donc été conçu chez Ophélie et Jérôme Delaunay. Il a été élevé par Ingrid Lefevre et Frédéric Foucher (Scea du Moulin de Bel Oeuvre), portant un célèbre suffixe de la maison Dubois, porté notamment par Buvetier d'Aunon. 5e du Prix Wild Monarch début avril, le pensionnaire de David Cottin décroche ici une victoire attendue sur les haies de Lyon-Parilly, monté par Benjamin Gelhay, le meilleur jockey d'obstacle du Centre-Est.

Né d'une souche pour le moins originale, qui descend de la championne française Ma Biche (1000 Guineas St., Gr.1), Nil d'Aunou est aussi un neveu de Busselton, lauréat il y a 2 jours du fameux La Touche Cross Country de Punchestown !

 

 

 

 

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