Disqualification de Spiritjim : la lettre ouverte d'Antoine de Talhouët-Roy à France Galop
17/09/2014 - Actualités
Hier, lundi 16 septembre, Antoine de Talhouët-Roy, l’éleveur de Spiritjim avec son frère Hervé de Talhouet-Roy, a lu sa lettre ouverte à l’attention de France Galop lors d’une réunion du comité des éleveurs réunis dans les locaux de la société mère. Choqué, et pour cause, Antoine de Talhouët-Roy a appris la disqualification de son cheval Spiritjim dans le Grand Prix de Saint-Cloud lors de l’émission des ventes Osarus de La Teste, en direct sur France Sire ! Joint par téléphone il a nous a expliqué : « Vendredi dernier (ndlr : jour de l’annonce du distancement de Spiritjim), je n’ai même pas été tenu informé de la nouvelle par France Galop. Je suis d’accord sur le fond mais pas sur la forme ! Je ne demande pas à France Galop d’ouvrir une cellule psychologique mais tout simplement de prêter attention à ses enfants en qualité de société mère. » Lire la lettre ouverte d’Antoine de Talhouët-Roy.
S.C.E.A. du Le 15/9/2014
HARAS DES SABLONNETS A l'attention de France Galop
"Ce 29 Juin 2014 se dispute le Grand Prix de SAINT CLOUD, épreuve remportée par SPIRITJIM. C'est le GRAAL pour un petit élevage, pour mon frère Hervé et moi-même, et pour l'équipe du Haras des SABLONNETS .
Depuis de nombreuses années, nous attendions une victoire de Groupe I, en plat véritable consécration du travail au quotidien .
Or, le 12 SEPTEMBRE, soit 2 mois et demi après la course, j'apprends par France Sire en direct des Ventes OSARUS, Équidia LIFE puis par le JDG, la disqualification de SPIRITJIM .
Du côté de France GALOP : silence radio, posture stupéfiante pour une entreprise qui s'est déclarée comme étant une société de service, dédiée à l'ensemble des professionnels .
Aujourd'hui, dans le monde des communications, il existe des outils plus réactifs que la plume d'oie, les pigeons voyageurs ou vaguemestres, à savoir le Fax, le Mail, le téléphone portable .
Quant à l'assèchement à mon insu, dans les 24H de mon compte à France GALOP, j'ai le sentiment d'être devenu un délinquant financier.
Comment peut-on ainsi déshumaniser la relation entre une société organisatrice de spectacle et ses acteurs?"
