Conseil de l'ordre des vétérinaires : " nos recommandations n'ont pas force de loi"
Anne Laboulais, directrice de la communication du Conseil de l'Ordre des Vétérinaires : " Nos recommandations données via le communiqué envoyé aux vétérinaires le 17 mars sont faites pour apporter des conseils, des informations et aiguiller nos praticiens afin qu'ils déterminent la façon dont ils vont exercer leur profession actuellement et juger des dangers de celle-ci.
Néanmoins, cela n'a pas force de loi. Dans l'attente du décret gouvernemental via le Ministère de l'Agriculture, le libre-arbitre est laissé aux vétérinaires de pratiquer le suivi gynécologique en leur âme et conscience. Mais il faut rappeler que la poursuite des visites pour les suivis gynécologiques est évidemment dangereuse pour les vétérinaires eux-mêmes et pour tous les gens qu'ils cotoient à ces occasions, car ils sont bien sûr susceptibles de transporter la maladie. D'ailleurs, nous commençons à compter des malades parmi les rangs des vétérinaires."