City Light débloque le compteur avec Denruth Diamond à Saint-Cloud

Sur les 8 poulains et pouliches issus de la première génération de City Light ayant vu un champ de course, 6 avaient fait l’arrivée lors de chacune de leurs tentatives, sans réussir à s’imposer. Voilà qui est désormais chose faite. Ce mercredi, à l’occasion du Prix de la Rabelais, un maiden de 2 ans sur la distance de 1300 mètres, la visiteuse britannique Denruth Diamond s’est imposée « à l’anglaise », en prenant tête et corde, avant de placer un joli coup de rein dans les derniers mètres. Issue d’une souche japonaise, la pouliche avait été le top price parmi les yearlings de City Light en octobre à Arqana. Federico Barberini avait signé le bon pour la somme de 60 000 €.

 

 

 Denruht Diamond et Christophe Soumillon ©APRH
 

 

City Light avait quant à lui été acquis 55 000€ par son entraîneur Stéphane Wattel pour le compte de Jean-Louis Bouchard. Quatrième de Listed à 2 ans sur 1400 mètres, City Light a - comme les bons sprinters - su devenir meilleur en vieillissant. A 4 ans, le fils de Siyouni remporte le All Weather Championship à Lingfield, avant de confirmer dans le Prix de Saint-Georges (Gr.3). Son entourage tente alors l’aventure à Royal Ascot dans les Diamond Jubilee St. (Gr.1). Sous la selle de Christophe Soumillon, City Light est battu d’une courte tête seulement par le O’Brien Merchant Navy. Après un sacre dans le Prix du Pin (Gr.3), il sera battu d’une demi-longueur dans le Prix de la Forêt par la double tenante du titre One Master.

 

 
 City Light à Royal Ascot

 

 

A l’issue de son année de 5 ans, City Light rentre alors étalon au Haras d’Etreham au tarif de 7000 €. Très populaire auprès des éleveurs, le jeune sire a sailli 137, 119 et 112 juments lors de ses 3 premières saisons. Ses premiers yearlings ont reçu un accueil très positif sur les rings de ventes, réalisant 85 000 €, 80 000 €, 60 000 €, etc. Les premiers 2 ans ont su démontrer jusqu’ici une certaine capacité à bien faire d’entrée. Parmi les 87 éléments qui composent ce premier cru, on en retrouve énormément chez des entraîneurs du top 20 français comme Didier Guillemin, Edouard Monfort, Fabrice Chappet, et etreham bien-sûr !