Haras du Mazet : Porte ouverte et découverte du premier foal de Motamarris

13/02/2023 - Actualités
Après une année 2022 mémorable grâce au succès populaire de son jeune étalon Motamarris, Mathieu Talleux attaque 2023 plein d'ambitions, et ouvrait ses portes au public ce samedi 11 février. L'occasion de découvrir les autres sires du haras : Devastar, et la recrue arabe So Big Is Better, mais aussi de revoir Motamarris et observer son premier foal, né il y a 9 jours en Corrèze. 

 

Bien connu dans le paysage français, le Haras du Mazet a passé un vrai cap en 2022 grâce à un seul et unique cheval. Accueillant des étalons depuis plusieurs saisons, Mathieu Talleux a déniché la perle rare avec son ami Marc Bouyssou, en achetant Motamarris. Fils de Le Havre, beau et bien né, et connu pour avoir notamment conclu 3e du Jockey Club de Sottsass et Persian King, il a effectué une arrivée fracassante à Beyssac, et a connu un succès qui a dépassé les frontières locales. En effet, Mathieu Talleux a mis les bouchées doubles pour promouvoir sa recrue, qui a impressionné de par son physique, et a de ce fait sailli 102 juments ! Un résultat extraordinaire, voire inespéré, qui l'a propulsé dans le top 3 des débutants au haras en France par le nombre de juments. 

 

Beaucoup de monde à la Porte Ouverte du Haras du Mazet ! 

 

Mathieu Talleux est donc sur un nuage, et continue de travailler pour garder le cap avec Motamarris, qui a encore beaucoup changé cette année. Déjà promis à une belle 2e saison, l'étalon noir était présenté avec ses petits camarades à la Porte Ouverte du haras du Mazet ce samedi 11 février. Sous un franc soleil quasiment printanier, les habitués des lieux, mais aussi de nouveaux éleveurs, sont venus voir ou revoir celui dont tout le monde parle. Les lieux n'ont jamais désempli, d'autant que l'accueil réservé était chaleureux, avec de quoi boire et manger pour tous, et un fameux barbecue le midi orchestré par Jacques Crouzillac... à ne manquer sous aucun prétexte ! C'était aussi l'occasion pour Mathieu Talleux de montrer aux éleveurs le premier produit de Motamarris. Fille de la bonne Vandaletta, gagnante en haies et en steeple à Pau, cette pouliche née le 2 février a beaucoup d'expression et d'épaisseur, une qualité que Motamarris devrait apporter à sa production de manière plus générale. 

 

Motamarris, une jeune star du Haras dans un état splendide

Il est suivi de près par son tout premier foal, une pouliche issue d'une mère par No Risk At All, âgée ici de 9 jours

 

En plus de Motamarris, les éleveurs ont pu revoir Devastar, qui entame sa 4e saison de monte au haras du Mazet. Ce solide compétiteur allemand, à l'arrivée de quasiment toutes ses courses de 3 à 7 ans, présente des garanties de dureté, de modèle et de mental. Encore peu connu, il gagne peu à peu en intérêt auprès des éleveurs, qui ont remarqué les bonnes dispositions de ses premiers produits. Le fils d'Areion devrait ainsi être plus actif en 2023. Et enfin, pour les amateurs de pur-sang arabes, Mathieu Talleux a réussi à ramener le champion So Big Is Better, un américain qui a gagné 29 courses dont 15 au niveau black type ! Une sorte de légende pour la race, fils de l'excellent Burning Sand, qui devrait lui aussi trouver son public en Corrèze. Il faut dire que le Haras du Mazet a réussi à repousser ses frontières à toute la France avec ses recrues de choc ! 

 

GALERIE PHOTO

Bienvenue au Haras du Mazet, où le public était venu en nombre tout au long de la journée 

Un défilé d'étalons orchestré de main de maître par Mathieu Talleux et son équipe familiale

Motamarris, objet de tous les regards

C'était aussi l'occasion de redécouvrir Devastar

La recrue arabe So Big Is Better, un vrai champion aux Etats-Unis dont l'arrivée a fait beaucoup de bruit

La crack jockey Nathalie Desoutter, en convalescence, en a profité pour venir voir les étalons du Mazet

La famille Soleilhet de l'élevage de Lestrade

Jacques Crouzillac, un élément indispensable, tant par sa bonne humeur que par sa maîtrise de la cuisson !

Une délégation anglaise, emmenée au centre par Samantha et George Haine !

Marc Bouyssou, co-propriétaire de Motamarris

Tel le nain de jardin sur les cartes postales dans Amélie Poulain, Jean-Paul Lenfant n'est jamais bien loin de la fête, et encore moins lorsqu'elle se passe près de chez lui !

 

La première pouliche de Motamarris, fière et expressive

 

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