Maroon Six, la première victoire de #JohnnyBarnes, étalon au Haras des #Granges

09/06/2021 - Zoom Etalon
Ancien vainqueur du Prix Quincey (Gr.3) sous la férule de John Gosden et aujourd'hui stationné dans le Sud-Ouest, au Haras des Granges de Mathieu Daguzan-Garros, Johnny Barnes a enregistré mercredi à La Teste sa toute première victoire en tant qu'étalon, obtenue par le truchement de Maroon Six, poulain de 2 ans entraîné par Jane Soubagné et issu de sa toute première génération.

En ouvrant son palmarès ce mercredi, à La Teste, Maroon Six offre également une première victoire en tant qu'étalon à Johnny Barnes (© Robert Polin)

 

Avant le départ du Prix Baroud d'Honneur ce mercredi, sur l'hippodrome de La Teste-de-Buch, Mathieu Daguzan-Garros avait 50% de chance de l'emporter. Ou plus exactement 50% de chance de ne pas perdre. Car l'animateur du Haras des Granges était représenté dans cette épreuve par deux de ses anciens pensionnaires, The Dig et Maroon Six, nés et élevés au sein de son établissement de Touget, dans le Gers, où ils ont également été conçus. En effet, tous deux résultent des oeuvres de l'étalon Johnny Barnes qui, depuis le début de l'année, voit ses tout premiers 2 ans fouler du sabot les verts anneaux des hippodromes. Et ce n'est autre que le protégé de la très habile Jane Soubagné, Maroon Six, qui est donc parvenu à offrir un nouveau succès à son éleveur (associé avec Henri Soler et Grégory Bellocq, ndlr) et à briser le statut de maiden de son père chez les reproducteurs.

 

Après quatre premières sorties toutes ponctuées par une place sur le podium, Maroon Six méritait amplement de débloquer son compteur de victoires

 

Comptant parmi les rares fils en France du génial père de pères Acclamation, Johnny Barnes n'est autre qu'un frère de l'excellente reproductrice Tonnara, à qui l'on doit notamment les gagnants de Gr.1 Most Improved (St James's Palace Stakes) et Ectot (Critérium International et Joe Hirsch Turf Classic) devenus étalons depuis. Tous sont apparentés à la matrone Mahalia, la mère de Johnny Barnes qui, après avoir remporté en France le Prix Imprudence (L.), s'est pleinement révélée en tant que poulinière, étant à l'origine de la bonne Albisola (Prix de Flore, Gr.3) et des mères de nombreux gagnants "black-type" comme Chartreuse, Thikriyaat, Daban et autre Testa.

 

 

Issu d'une famille s'étant illustrée aussi bien sur des parcours de vitesse que de distance "classique", Johnny Barnes, acheté 310.000€ yearling par J. Warren Bloodstock à la Orby Sale de Goffs Ireland, a quant à lui réalisé de grandes performances sur des tracés allant de 1.400 à 1.600 mètres. Sous la férule du grand John Gosden, il a en effet passé le poteau en tête à quatre reprises. Les deux premières fois à 2 ans, où il a d'ailleurs terminé deuxième à Saint-Cloud du Critérium International (Gr.1), puis à 4 ans, qui plus est dans l'important Prix Quincey (Gr.3) du meeting estival de Deauville, et enfin à 5 ans dans le Grosvenor Handicap de Goodwood, l'un des plus grands handicaps de l'année en Angleterre.

 

Johnny Barnes, un coeur à prendre en cette toute fin de saison de monte, toujours au tarif de 2.500€ la saillie

 

Retraité des pelotons depuis 2017, Johnny Barnes a débuté sa nouvelle carrière de reproducteur directement au Haras des Granges de Mathieu Daguzan-Garros, au tarif de 2.500€ la saillie. Un étalon fort logiquement très bien soutenu par ce dernier ainsi que par d'autres éleveurs du Sud-Ouest (Jean Biraben, Kévin Lafenêtre, Yves Frémiot, Rémi Sabatier, etc.) et dont les premiers yearlings aux ventes se sont très bien vendus l'an dernier, à un montant plus de cinq fois supérieur au prix de saillie en moyenne ! Avec des produits placés chez des entraîneurs connaissant une (très) belle réussite avec les 2 ans, comme Jane Soubagné, Didier Guillemin, Maurizio Guarnieri, Simone Brogi, Fabrice Chappet, Damien de Watrigant, Bruno de Montzey, Joanna Hughes, Joël Boisnard ou encore Ludovic Gadbin, nul doute que Johnny Barnes ne fasse encore parler de lui dans le futur, et ainsi continuer à distribuer le bonheur autour de lui, tout comme le doux rêveur des Bermudes dont il tient son nom. 

 

DÉCOUVREZ OU REDÉCOUVREZ L'ARTICLE "LEURS PREMIERS 2 ANS" CONSACRÉ À JOHNNY BARNES

 

On en parle dans l'article

Voir aussi...