Matinée à l'entraînement à la Breeders' Cup 2022 : un monde où tout est plus grand !

03/11/2022 - Evénements
Bien arrivée à Keeneland, l'équipe France Sire s'est levée aux aurores pour suivre sa première matinée d'entraînement pour la Breeders' Cup, le mercredi matin. Dans un cadre unique au monde au coeur du pays américain du cheval, tout est plus grand voire plus fou que chez nous... Découvrez un florilège de ce premier matin dans le Kentucky... en attendant la suite ! AVEC DYNAVENA. 

 

 

Il semblerait que tout est bien plus grand ici à Keeneland dans le Kentucky. Pour une première, nous avions entendu parler de cette fourmilière du monde hippique qui s'agite à quelques jours de la Breeders' Cup. Mais en vrai, c'est encore autre chose. A Keeneland, un barn entier à côté de l'hippodrome et de la piste d'entraînement est dédié aux chevaux de la Breeders. Il y a d'abord les emplacements provisoires de chaque entraîneur américain, et le bal incessant des chevaux qui font des allers et venues entre leur box et la piste d'entraînement, chacun avec un torchon nominatif qui permet aux fans de les reconnaître. 

 

Tout est plus grand ici à la Breeders' Cup !

 

Car oui, la grande tribune de Keeneland, le "Grandstand" est vide à 2 jours du plus grand week-end de courses de l'année aux Etats-Unis... ou presque ! Tôt le matin, un petit déjeuner est proposé, et dès 5h30, quelques fans des plus passionnés entrent sur l'hippodrome pour venir assister aux entraînements, avec des stars à la pelle qui défilent devant les yeux ébahis. On croise Hot Rod Charlie, Epicenter et Taiba, les chevaux de la Breeders' Cup Classic, mais aussi toute une tournée d'européens aux dents longues venus conquérir la grande Amérique. Ce matin, la seule française du lot, Malavath, s'est exercée sur le sable avant un dernier gazon demain (lisez jeudi) que l'on suivra de près. 

 

La française Malavath, montée par Antoine Coutier, et menée en main par son entraîneur Francis Henri Graffard


Les Européens et ceux venus d'un autre continent sont eux "confinés" toute la semaine dans un barn de quarantaine, devant d'abord y rester en main pendant 2 jours avant de pouvoir se rendre en piste. Les entourages des chevaux peuvent y accéder, mais cela reste un vase clos pour les médias. Il faut dire que des dizaines de journalistes venus des 4 coins du monde passent le début de leur matinée à suivre cette meute endiablée. Une liste est faite chaque après-midi par l'équipe de la quarantaine pour organiser le planning des sorties du lendemain. Ainsi ce mercredi matin à 8h15, Aidan O'Brien, l'entraîneur européen le plus titré de la Breeders' avec 13 succès, a fait sortir ses 7 partants du week-end en même temps. C'est un ballet rare et savoureux auquel on assiste, avec 7 cracks en file indienne pour leurs derniers instants avant la grande finale. 

L'armada Ballydoyle en pleine action est impressionnante : Order Of Australia, Stone Age, Broome, Victoria Road, Tuesday, Toy, et Meditate en queue de peloton


Vers 10h, les entraînements sont finis, et une meute de journalistes visible à 100m converge vers le rond de présentation. Les chevaux américains y font du schooling, c'est à dire qu'ils marchent plusieurs minutes à travers le rond, parfois sellé, pour se préparer à la tension du Jour J. A 10h30, les flashs crépitent de tous les côtés et les caméras sont rivées vers un seul et même cheval qui vient faire son schooling : Flightline. Le crack invaincu, idole d'une Amérique toute acquise à sa cause, est le grand favori de la Breeders' Cup Classic. Son jockey n'est autre que le français Flavien Prat. Montagne physique, complètement impertubable face à cette foule de journalistes, Flightline est un vrai extraterrestre. On est vraiment dans un autre monde. 

 

Le champion américain Flightline, un monstre physique d'un calme olympien lors de sa séance de schooling

 

On croise des entourages de chevaux, qui ont parfois traversé la planète pour suivre les exploits de leurs protégés. Cela n'arrivera peut-être qu'une fois dans leur vie... à ne pas louper donc. Des fans américains venus des 4 coins du pays pour l'occasion discutent au détour de la tribune. Le tout est à vivre dans des dimensions gargantuesques, plus grandes que tout ce que l'on peut connaître chez nous. Bref, on en prend plein les yeux. Bienvenue à la Breeders' Cup dans le Kentucky, l'apogée de la passion hippique !  

 

 LA GRANDE GALERIE PHOTO D'UNE MATINEE A L'ENTRAINEMENT A KEENELAND

Petit matin...l'équipe de poneys est en place !

On n'attend pas longtemps pour croiser notre premier chapeau "local" !

La team "O'Brien" se prépare gentiment à quitter la quarantaine

Pendant ce temps, l'un des favoris de la Breeders' Cup Mile, l'anglais Kinross, quitte la quarantaine

Aidan O'Brien

Ryan Moore mène la team O'Brien vers la piste d'entraînement

La française Malavath se prépare en coulisse

 

La grande tribune de Keeneland, face à la piste

On s'active à l'entraînement 

Campanelle, entraînée par Wesley Ward, et partante dans la Turf Sprint samedi 

Des oeillères aux couleurs locales...

La championne canadienne Moira, au départ de la Breeders' Cup Filly And Mare Turf samedi avec Frankie Dettori. Elle a battu les mâles chez elle dans le Queen's Plate, première étape de la Triple Couronne canadienne 

Taiba, récent vainqueur de Gr.1 et au départ de la Breeders' Cup Classic (Gr.1) samedi pour Bob Baffert

Dans l'ombre matinale, Epicenter, l'un des favoris de la Classic derrière Flightline

Malavath arrive au canter sur la piste en dirt 

Demain, la pouliche de l'écurie Graffard effectuera son dernier gazon

La grande équipe O'Brien arrive après avoir fait un rapide passage dans les stalles de départ 

On décompresse chez les irlandais

Humeur joyeuse pour Charlie Appleby, lui aussi bien armé dans la team Godolphin

Joseph O'Brien, gagnant de Breeders' Cup comme jockey puis comme entraîneur

Voici l'une de ses chances, Above The Curve, gagnante du St Alary ici montée par Dylan Browne McMonagle

Après l'effort, les chevaux américains prennent un brin d'herbe

Une partie de la team Godolphin part au boulot : ici Nations Pride (Breeders Cup Turf) devant Modern Games (Breeders Cup Mile)

Les chevaux de la Breeders' Cup sont rassemblés dans plusieurs barns juste en dessous de la piste d'entraînement

Le crack sprinter américain Golden Pal revient de son dernier travail

Voici son entraîneur Wesley Ward

Chaque participant à son tapis nominatif. Ici la team Chad Brown, avec Rougir, Domestic Spending ou encore Virginia Joy

Voici d'ailleurs Rougir, l'ancienne représentante du Haras de la Gousserie, élevée en France par Jan Krauze

Flightline, le favori de la Breeders' Cup Classic, est sorti à 5h30 ce matin

 

 

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